Le TFC a bouclé une saison très délicate comme il l’avait commencée : par une défaite contre Nice, sur le score de trois buts à deux. Dominé à domicile, le 17e de Ligue 1 avait assuré l’essentiel une semaine plus tôt, à savoir le maintien. Cependant, le président Olivier Sadran, interrogé samedi soir au sortir des vestiaires du Stadium, ne peut se satisfaire d’un tel bilan.

Ce maintien assuré, c’est une satisfaction, malgré une saison difficile...

Oui. Ce n’était pas gagné il y a encore quelques semaines. Ce qui est important, c’est d’être en L1. Alain (Casanova) a fait du travail. Il a capitalisé un certain nombre de points. Puis « Domi » [Dominique Arribagé] a repris l’équipe. Une dynamique nouvelle s’est mise en place. On voit qu’on a encore beaucoup de travail. La satisfaction, elle est de pouvoir continuer une treizième saison en L1. Cette continuité n’a pas souvent été présente à Toulouse. Maintenant, il faut faire beaucoup mieux.

« .@ToulouseFC : 20 défaites cette saison en L1. Pire total de l’histoire du club dans l’élite. #TFCOGCN — Cédric Granel (@cedricgranel) May 23, 2015 »

Quel sera l’objectif la saison prochaine ?

Progresser. Certaines choses sont très intéressantes, d’autres sont très négatives.

Comment progresser avec vos moyens ?

On va sans doute avoir le plus faible budget depuis 13 ans [il était cette saison d’environ 32 millions d’euros], mais ce n’est pas grave. Nous avons des joueurs de qualité, des bons jeunes. Nous avons aussi des points très faibles dans l’équipe. Nous allons les renforcer.

Vous ciblez votre défense, l’avant-dernière de Ligue 1, juste devant Reims ?

On va garder cela pour nous.

Toulouse : Et si le possible départ de Wissam Ben Yedder du TFC devenait le feuilleton de l’été ?

Wissam Ben Yedder a clairement confié ses envies d’ailleurs…

Wissam peut dire ce qu’il veut. Il a besoin d’être plus performant et s’il y a une grande équipe qui le veut pour un prix qui nous convient, il partira. Il a un contrat de longue durée [jusqu’en juin 2017] et la probabilité qu’il soit chez nous [la saison prochaine] est largement supérieure à 70 %.

Y aura-t-il une nouvelle orientation du recrutement après vous être massivement tourné vers l’Europe de l’est, sans trop de réussite ?

Vous, les médias, avez le don pour voir tout noir ou tout blanc. Nous devons juste regarder où sont nos faiblesses. On les a relativement bien identifiées. Elles sont énormes, sinon nous n’en serions pas là. Mais nous allons travailler autour de ça.

Ligue 1 : Plus que deux descentes à partir de la saison prochaine

Le futur passage de trois à deux relégations en Ligue 1 vous enlève-t-il un peu de pression ?

Tout ça c’est de la théorie. On verra quel est le règlement l’année prochaine. Le but, ce n’est pas d’être à la limite à chaque fois. On a su aussi faire mieux, surperformer par rapport à notre budget. Là, on sous-performe depuis deux ans. Il faut qu’on se mette au travail.