S'approche-t-on de la fin de l'ère Guy Novès au Stade Toulousain? En tout cas, le manager général des Rouge et Noir fait figure de favori de la Fédération (FFR) à la succession de Philippe Saint-André à la tête du XV de France cet automne, à l'issue de la Coupe du monde en Angleterre.

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«Je n'ai jamais dit que je n'étais pas intéressé, a déclaré Novès (61 ans) dimanche soir, au micro de l'émission de radio RTL-L'Equipe. D'ailleurs, je suis heureux de voir et d'entendre que Guy Novès fait partie des gens susceptibles de prendre l'équipe de France.»

Voici quatre ans, l'emblématique manager, arrivé au Stade comme joueur en 1974, n'avait pas voulu remplacer le sélectionneur d'alors Marc Lièvremont, après le Mondial néo-zélandais.

«J'avais alors refusé cet honneur pour des raisons strictement personnelles, réplique Novès. Là, j'ai dit que la porte était entrouverte. On verra plus tard...» Il serait en effet malvenu de perturber le Stade Toulousain dans le sprint final du Top 14, alors que l'équipe, actuelle troisième, est en pleine renaissance.

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En revanche, le club est secoué depuis de longs mois par des turbulences internes. Un départ vers les Bleus offrirait une belle sortie à Novès. Celui-ci a fait du Stade le club le plus titré en France et en Europe. Mais le plus gros budget du Top 14 fait face ces dernières années à une concurrence accrue, en particulier celle de l'épouvantail toulonnais, nouveau maître du rugby français et européen.

Ce cataclysme à l'échelle toulousaine poserait forcément le problème de la composition du prochain staff, alors que le sort de l'entraîneur des avants William Servat, en fin de contrat, est plus qu'incertain, et que des doutes entourent aussi l'avenir en Rouge et Noir de son collègue des lignes arrière Jean-Baptiste Elissalde.