Trois clubs français disputeront un quart de finale de Coupe d’Europe cette saison: le Racing-Métro, Toulon et Clermont. Recordman des victoires continentales avec quatre titres, le Stade Toulousain reste à quai.

Les défaites contre Bath (18-35) puis à Montpellier (27-26), ce dimanche, ont annihilé ses quatre victoires initiales dans cette nouvelle Champions Cup. Un succès dans l’Hérault, face à un adversaire déjà éliminé, aurait pourtant suffi au bonheur des Rouge et Noir. «Il y a d'autant plus de déception que l'on meurt à un point, peste le manager général Guy Novès. Cela rajoute à la frustration de cette non-qualification.»

« Quand on mène un match couperet de 11pts, on ne doit pas le perdre... #StadeToulousain #MHRST — Benjamin M. (@BenM3174) January 25, 2015 »

A l’issue d’un chassé-croisé trépidant, et malgré un vent favorable en seconde mi-temps, Toulouse n’a pas réussi à conserver l’avance acquise à la pause (9-13). «Force est de constater que, sur les deux dernières semaines, on ne méritait pas notre place», juge Thierry Dusautoir.

Pour le capitaine du Stade, son équipe a «perdu [ses] chances de qualification la semaine dernière», face aux Anglais de Bath, finalement premiers de cette poule 4. «On avait encore la possibilité de gagner à Montpellier, mais nous avons eu trop d'imprécisions pour donner de la continuité à notre jeu», ajoute-t-il.

Trop d'imprécisions dans le jeu

L’arrière héraultais Bérard, sur deux coups de pied contrés, a pourtant offert deux essais à Poitrenaud puis Flood. Mais comme très souvent, les ballons perdus dans le jeu, conjugués à une mêlée guère souveraine, ont plombé les ambitions stadistes.

«Aujourd'hui, ce n'est qu'une défaite d'un point à l'extérieur, en d'autres temps on aurait dit que c'était un bon résultat, estime Novès. Sauf que ce résultat nous élimine.» C'est seulement la cinquième fois en 20 participations que Toulouse ne sort pas des poules.

Un seul objectif: revenir parmi les six premiers du Top 14

L’ancien croque-mitaine du rugby français, qui rendra visite samedi à Castres, ne fait plus peur à personne. Désormais, le septième du Top 14 n’a plus le choix pour éviter une «annus horribilis»: reprendre place parmi les six premiers afin de disputer les phases finales.

«Nous devons essayer de digérer cette déception car ce sont deux gros coups que nous prenons sur la tête, constate Dusautoir. Il y a encore la place pour faire quelque chose cette saison.» Oui, mais de moins en moins.