FAITS DIVERSToulouse: Un médiateur de Tisséo tabassé dans le métro

Toulouse: Un médiateur de Tisséo tabassé dans le métro

FAITS DIVERSLa victime, qui n'était plus de service, a été rouée de coups par une bande dans la station Empalot...
Hélène Ménal

Hélène Ménal

Il a été victime d'un passage à tabac en règle. Un médiateur de Tisséo a été violemment agressé dans la station de métro Empalot samedi soir. L'information a été dévoilée ce mardi par la Dépêche du Midi à la suite d'une plainte déposée lundi au commissariat.

«Poings américains et matraques télescopiques»

Un collègue de la victime, agent de sûreté pour Tisséo qui souhaite garder l'anonymat, confirme les faits. «Notre collègue avait fini son service. Il était rentré se changer chez lui avant de reprendre le métro direction Empalot, confie-t-il à 20 Minutes. Une bande de huit à neuf individus portant des capuches lui est tombée dessus avec des matraques télescopiques et des poings américains. Ils l'ont laissé pour mort».

Pour cet agent, même si la victime était «en civil», il ne fait aucun doute que l'agression est liée à son travail. «Selon notre collègue, il s'agit de jeunes qu’il a rappelés à la règle, qui l'ont reconnu et qui se sont vengés», dit-il.

L'enquête sur les circonstances exactes a été confiée aux hommes de la brigade criminelle qui disposent des images vidéo de cette agression ultra-violente. La victime, qui a notamment la mâchoire et le nez cassés, est en arrêt de travail pour dix jours. La direction de Tisséo, qui souligne que l'agent sous-traitant ne travaillait pas au moment des faits, sera «attentive au déroulement de l'enquête».

Leurs mains pour se défendre...

Depuis une autre agression le 9 novembre, au cours de laquelle un agent a été mordu et un autre blessé à l'arme blanche, le personnel de sûreté et de prévention qui travaille pour Tisséo a tiré «la sonnette d'alarme», pointant la hausse des agressions et demandant des moyens de se défendre. Il réclame notamment d'être équipé de bombes lacrymogènes. En vain. «On n'a que nos mains et un stylo Bic!», déplore un agent de prévention.