Toulouse: Marcel Tisserand veut «ramener la Coupe de France» avec le TFC
FOOTBALL•Le jeune défenseur prêté par Monaco a beaucoup d’ambitions pour Toulouse cette saison. Il veut ensuite s’imposer dans son club formateur…Propos recueillis par Nicolas Stival
Seulement trois matchs disputés, mais beaucoup de promesses. Quand ses ischio-jambiers l'ont laissé en paix, Marcel Tisserand (21 ans) a laissé entrevoir une technique et une vivacité qui pourraient faire de lui le taulier du flanc droit toulousain. Enfin guéri, le jeune Franco-Congolais prêté par Monaco va pouvoir prouver sa valeur. Dès dimanche à Montpellier?
Vous avec connu un début de saison contrarié par les blessures…
Je suis jeune, j’ai envie de montrer mes qualités. Donc je ressens un peu de frustration. Quand on est blessé, on se sent toujours un peu à l’écart. J’ai envie de revenir et de tout donner, de finir cette saison en beauté.
Vos soucis physiques ont-ils perturbé votre adaptation?
Non. Nous avons un groupe assez jeune, qui m’a bien accueilli. Le coach (Alain Casanova) a été patient avec moi. J’ai joué trois matchs et ce n’était pas trop mal. Si j’enchaîne, forcément, je vais progresser. Surtout au côté de joueurs comme Etienne Didot, qui ont du ballon.
Quel est l’objectif du TFC cette saison?
Les quatre défaites avant le succès contre Metz (3-0) nous ont fait un peu baisser la tête. Mais on ne perd pas de vue nos objectifs premiers. Déjà, ramener une coupe. Bon, maintenant, il ne nous en reste plus qu’une, la Coupe de France, mais il faut se battre pour la remporter. Ensuite, il faut faire mieux que la saison dernière (finie à la neuvième place) en Ligue 1. Nous avons l’effectif pour cela.
Et sur le plan personnel?
Faire une très bonne saison à Toulouse, confirmer ce que j’ai fait l’année passée à Lens (lors de son précédent prêt, en L2). Je veux montrer sur une saison pleine que j’ai vraiment le niveau de la Ligue 1. Ensuite, comme je ne suis que prêté par Monaco, je veux revenir dans mon club formateur pour m’y imposer. Mais tout d’abord, je le répète, je dois bien penser à cette saison.
« Accord entre l'#ASMonaco et le @ToulouseFC pour le prêt d'un an de @MARCELTISSERAND => http://t.co/O6xru4qMF9 pic.twitter.com/wo7xLfD0pR — AS MONACO (@AS_Monaco) July 30, 2014 »
Êtes-vous frustré de ne pas vous être encore imposé à Monaco?
Bien sûr. Mais c’est le foot qui veut ça… Je suis prêté, et ce n’est pas plus mal. Monaco ne m’a pas prêté n’importe où. Je suis à Toulouse, un très beau club. Pour moi, cela signifie: «on le prête en Ligue 1, on a un œil sur lui, et quand il sera prêt, il pourra revenir.»
Vous êtes très attaché à l’ASM…
J’ai tout de même passé cinq années là-bas, en formation puis en pro. C’est mon club, même si je suis originaire de la région parisienne, celui qui m’a permis d’être un homme et un footballeur aujourd’hui. Je lui dois beaucoup.
Vous êtes donc plus monégasque que francilien…
Je suis quand même né à Meaux, j’y ai grandi, ma famille y vit. J’y organise avec mon frère un tournoi pour les jeunes des centres de loisirs et des clubs des alentours. La deuxième édition est prévue à la fin de saison. Je veux donner un peu d’espoir à ces jeunes. Le maire Jean-François Copé nous soutient pas mal.
Il est sympa, Jean-François Copé?
Il y a l’aspect politique et il y a l’aspect humain. C’est une très bonne personne. Il fait beaucoup pour la ville de Meaux.
Sinon, vous vous êtes lancé dans le prêt-à-porter?
(Il sourit) C’est un ami de Paris qui a lancé sa marque, 48 Carats, style hip-hop, branché. Il débute, j’essaie de lui donner un peu de force (sourires). Et lui m’en donne aussi.