TRANSPORTToulouse: Le maire de L'Union veut faire sauter le péage «le plus cher de France»

Toulouse: Le maire de L'Union veut faire sauter le péage «le plus cher de France»

TRANSPORTLe nouvel élu va envoyer un courrier au préfet de Haute-Garonne pour examiner sa suppression...
Béatrice Colin

Béatrice Colin

C’est l’un des péages les plus chers de France. Pour faire 1,5 km sur l’A68, entre le périphérique toulousain et la sortie n°1 de L’Union, les automobilistes doivent payer 50 centimes d’euro.

Mobilisé depuis plus de dix ans pour sa suppression, Marc Péré (DvG) a décidé d’user de ses nouvelles responsabilités, celles de maire de L’Union, pour faire bouger les lignes. D’ici à la fin de la semaine, il doit faire parvenir une lettre au préfet de Haute-Garonne pour demander la levée de ces «chères» barrières.

Frein au développement de la ZAC Balma

«Il est très cher et c’est un frein aux déplacements. Mais il n’y a pas que ces arguments que l’on connaît depuis longtemps: une étude vient d’être réalisée sur Balma-Gramont. Elle montre clairement que ce péage est aussi une entrave au développement économique de cette zone d’activités. C’est une donnée nouvelle à prendre en compte», insiste celui qui occupe désormais le poste de vice-président à Toulouse Métropole.

Au-delà de la suppression du «petit» péage concédé à Vinci, qui dessert Calicéo et la clinique de la commune, l’élu propose de reculer le «gros» en direction d’Albi et de créer une nouvelle bretelle desservant la zone de Gramont, l’accès depuis le périphérique étant saturé.

Pour l’heure, la préfecture attend de recevoir le courrier avant de s’exprimer. Mais ses services prennent les devants en indiquant «qu’elle ne pourra apporter une réponse, sur une question liée à une concession négociée et signée au niveau national, qu’après avoir saisi le ministère des Transports».