«On a besoin de la pression et d’avoir peur de nos adversaires», assure Imanol Harinordoquy. Contre Clermont, samedi à Ernest-Wallon, le troisième ligne toulousain va être servi.

Pour «la pression», pas de souci. Toulouse reste sur deux défaites à l’extérieur, sans bonus, face à des équipes plutôt modestes, La Rochelle (37-25) et Brive (26-19). Pour ne pas être largué au classement, l’actuel sixième du Top 14 doit rester invaincu à domicile après deux succès initiaux, miraculeux sur Oyonnax (20-19) puis plus convaincant contre Castres (35-6).

Pour «la peur», pas d’inquiétude non plus. «Ce genre de match est facile à préparer car il suffit de regarder l’effectif clermontois pour se sentir en danger, observe le manager général Guy Novès. Il est évident que quand vous recevez il y a un objectif de résultat.»

Une mêlée toujours fragilisée

Jadis invincible dans son enceinte de Marcel-Michelin, Clermont en sait quelque chose. L’équipe auvergnate a déjà commis un impair chez elle cette saison, contre Montpellier (20-21). Mais, à la différence des Stadistes, elle a gagné à l’extérieur. Sur la pelouse de Brive (6-21), où les Rouge et Noir viennent de s’incliner…

En outre, les coéquipiers d’Aurélien Rougerie restent sur une impressionnante démonstration face au Racing-Métro (32-6). Les coleaders du Top 14, avec Toulon, vont donc tenter de frapper un grand coup chez des rivaux qui ont perdu de son lustre, après deux saisons sans titre.

La mêlée, talon d’Achille toulousain depuis de longs mois, sera sans aucun doute ciblée par les Jaunards. Novès a assuré ce jeudi que les piliers Vasil Kakovin (genou) et Census Johnston (mollet) étaient susceptibles de faire leur retour. A voir… En revanche, cinq autres avants (Picamoles, Ferreira, Steenkamp, Galan et Camara) seront absents à coup sûr.