Olivia Epoupa prend les clés du Toulouse Métropole Basket
SPORT•La meneuse de 20 ans, recrutée cet été par le club toulousain, est promise à un brillant avenir…Nicolas Stival
Attention, génération dorée! Les jeunes Françaises nées en 1994 et 1995 promettent des lendemains qui chantent au basket féminin tricolore. Désormais, le Toulouse Métropole Basket, huitième de Ligue féminine la saison dernière, en compte cinq dans son effectif.
Aby Gaye, Marie Mané et Assitan Koné ont été rejointes cet été par la paire de meneuses Clémentine Morateur (Tarbes) et Olivia Epoupa (Basket Landes). Cette dernière sort d’un été épique, marqué par un titre de championne d’Europe des moins de 20 ans (avec Mané et Gaye), et une participation au stage de l’équipe de France A en vue du Mondial turc.
Un palmarès déjà bien fourni
«J’ai participé à deux stages avec les A et à deux matchs de préparation contre l’Angola et le Brésil, indique Epoupa (20 ans), qui a quitté le groupe Bleu dès la fin août (voir encadré). C’était une très belle expérience. Je n’ai pas pris mon éviction comme un échec. C’était du bonus.»
De toute manière, la petite Parisienne de naissance (1,65 m) a l’avenir devant elle. «Elle a déjà une énorme expérience en équipe de jeunes, avec lesquelles elle a trusté beaucoup de titres collectifs et individuels en étant deux fois vice-championne du monde (U17 et U19) et deux fois championne d’Europe (U18 et U20), rappelle Jérôme Fournier. Elle a régulièrement été élue meilleure joueuse de la compétition.»
L’entraîneur du TMB connaît Epoupa sur le bout des doigts, puisque, en tant que sélectionneur, il a aussi accompagné la croissance de la «génération 1994-1995» en Bleu, jusqu’au succès cet été à l’Euro U20, en Italie. «Olivia va nous apporter son agressivité, son dynamisme et sa vitesse», prophétise-t-il.
Courtisée par les championnes de France
Montpellier, champion de France en titre, aurait aimé attirer la possible successeur de la star Céline Dumerc à la mène des Bleus. «J’ai choisi Toulouse car c’était le meilleur projet pour mon épanouissement, glisse simplement Epoupa. Ce club va me faire grandir. J’espère le faire grandir aussi. Je dois prendre plus de maturité. Mais le fait d’avoir les clés de l’équipe va m’aider.»
Il faudra patienter jusqu’au 19 octobre et le premier match contre Charleville-Mézières pour voir comment Epoupa conduit le TMB en Ligue féminine.