Au Fenix, c'est déjà demain

Au Fenix, c'est déjà demain

Handball
N. S.

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Le Fenix a régalé une dernière fois cette saison le Palais des sports, mercredi contre Nîmes (34-26). Assurée de finir cinquième de D1, une place potentiellement européenne, l'équipe toulousaine terminera tranquillement sa saison à Nantes, quatrième, jeudi. Auréolé du meilleur classement atteint par le club depuis 2003, l'entraîneur Joël Da Silva peut partir «sans amertume» pour Saint-Raphaël, vers «un nouveau projet, avec des gens qui veulent travailler avec moi». Le Chambérien Guillaume Gille, qui s'apprête à prendre sa retraite de joueur, reste favori pour le remplacer. «J'ai très envie qu'il vienne, car c'est un ami et il va nous apporter son expérience, lâche Jérôme Fernandez, son vieux complice en équipe de France. Seulement, c'est un choix de vie pas prévu au départ. Il a une femme qui travaille et trois gamines scolarisées.» Sur le plan de l'effectif, Loïc Van Cauwenberghe s'apprête à faire ses valises. «Je n'ai pas eu de réponse nette de mon président, explique le pivot de 25 ans, en fin de contrat. Je pense être plutôt sur le départ. J'ai des pistes.» L'ancien Montpelliérain devrait être suppléé par le néoprofessionnel Jordan Bonilauri, convalescent après une entorse du genou, dans le rôle de doublure de Miha Zvizej. Le Fenix cherche un ailier droit mais surtout un arrière droit gaucher pour épauler l'international Valentin Porte et oublier le fiasco Angel Montoro, prêté par Barcelone à l'été 2013 avant de rejoindre dès le mois de janvier le club polonais de Plock.