Sur la place Arnaud-Bernard, la municipalité s'est mise à racheter les boutiques qui tirent le rideau. Celles du barbier et du caviste lui appartiennent déjà depuis la fin 2012. Elle a acquis les murs, mais aussi les fonds de commerce. Du coup, c'est elle qui décidera de la future devanture. «L'objectif, dans certains quartiers en cours de requalification, c'est d'assurer la diversité commerciale», indique Isabelle Hardy, l'adjointe en charge du dossier. Cette opération, baptisée «Commerce Avenir» et qui dispose d'une enveloppe d'un million d'euros pour 2013, concerne deux autres secteurs. D'abord l'axe des rues Romiguières-Pargaminière qui, au fil des ans, s'est spécialisé dans les épiceries de nuit. Le Capitole souhaite y voir «une montée en gamme».

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La mairie suit aussi de près les transactions qui ont lieu du côté de la place Belfort et de la rue Bayard. Les sex-shops n'y sont plus aussi présents, mais il faut veiller au grain dans le futur quartier d'affaires de la gare TGV. Cette fièvre acheteuse est temporaire. «L'idée, c'est de rénover les locaux. Pour les louer dans un premier temps avant de les revendre une fois la pérennité du commerce assurée», précise Isabelle Hardy. Elle n'exclut pas l'idée de «thématiser» les quartiers. Une étude est en cours pour savoir s'il est opportun de spécialiser la place Arnaud-Bernard, dans le «commerce culturel», par exemple. On irait y acheter des disques plutôt que des cigarettes de contrebande.