SÉRIE TV«Game of Thrones»: Le début de la fin?

«Game of Thrones»: Le début de la fin?

SÉRIE TVDu très bon et du moyen, ce qu’il faut retenir de cet épisode final de la saison 6, le plus long depuis le commencement de « Game of Thrones »…
Clio Weickert

Clio Weickert

ALERTE SPOILER

Si vous n’avez pas vu la saison 6 de Game of Thrones, et encore moins l’épisode final, passez votre chemin. A part bien entendu, si vous aimez souffrir (ce qui est fort probable puisque vous lisez ces lignes).

On y est. Après dix semaines plus ou moins intenses, la saison 6 de Game of Thrones vient de tirer sa révérence. Et c’est un épisode assez dingue de 69 minutes (le plus long de la série toutes saisons confondues), qui est venu clore ce 6e chapitre, mais surtout dessiner les grandes lignes qui conduiront les deux ultimes saisons. Voici ce qu’il fallait en retenir.

Une scène d’ouverture aussi grandiose que facile

C’est une Cersei bouffée par la haine et le désir de vengeance qui ouvre ce dernier épisode. Pour faire court, alors que la mère du roi reste dans ses quartiers, le procès de Loras, le frère de Margaery Tyrell, se déroule dans la salle du temple, orchestré bien entendu par le Grand Moineau (oui, celui qui ressemble au Pape François), et ses petits. Le tout encerclé par une foule de citoyens de Port Réal. Mais renversement de dingue, comme le laissaient entendre les rumeurs, du feu grégeois était bien entreposé dans les sous-sols de la ville (par le « Roi Fou »), une arme redoutable que Cersei décide d’activer en plein procès. Et tout le monde meurt (oui, même Margaery), pulvérisé par les flammes vertes, pendant que Cersei surkiffe sa mère de son balcon en regardant le spectacle. Et du coup, légèrement secoué par le drame et par le caractère diabolique de sa mère, Tommen se défenestre. Et il meurt.

Une scène d’ouverture assez longue qui ne cesse de monter en puissance, sublimée parcette musique de Ramin Djawadi. Mais, on peut aussi se dire que c’est un chouïa facile. Du genre : « La vache maintenant qu’il est bien là on ne sait pas trop comment on va pouvoir se dépatouiller du Grand Moineau, accroché à Port Réal comme une moule à son rocher. Et si on faisait tout exploser ? Oui, bonne idée, ça ira plus vite ». On ne se prend pas trop la tête quoi, on balance la carte « feu grégeois », ni vu ni connu.

Bon, en attendant, Cersei a réussi son coup (mis à part qu’elle perd son ultime enfant) et monte en toute fin d’épisode sur le Trône de Fer, devant le regard dépité de son mec-frère.

Le véritable visage de Jon Snow

Autre moment fort de l’épisode, le tant attendu secret révélé sur les origines de Jon Snow (celui qui était mort, mais en fait non), considéré comme le bâtard de la famille, fruit d’une union entre Ned Stark et une inconnue. Et c’est Bran, son petit frère paralysé des deux jambes (mais qui a des super-pouvoirs), qui nous ouvre les yeux (les vrais comprendront). Et alors en fait, Jon Snow n’est pas le fils de son père, mais de la sœur de son père (donc sa tante). Et il y a de fortes chances que son père (biologique), ne soit autre que Rhaegar Targaryen, le grand frère de Daenerys, qui avant de mourir, était le potentiel héritier du Trône de Fer. Incroyablement compliqué, mais à la fois si simple.

Le grand échiquier

Game of Thrones, le début de la fin ? Oui. Car ce que dépeint ce dernier épisode, ce n’est finalement ni plus ni moins que la dernière partie d’échec de la série, que dérouleront les deux ultimes saisons (en seulement 13 épisodes). Soit les affrontements (en mettant de côté les alliances et les guéguerres internes) entre Jon Snow (devenu roi du Nord) et les Marcheurs blancs, Jon Snow contre Cersei (sur le Trône de Fer), et Cersei contre la Reine des dragons. En gros, du lourd de chaque côté et des retournements de situation de dingos en perspective. Enfin, qui sait, une boule de feu va peut-être surgir du ciel dans le tout dernier épisode de la série, et tuer tout le monde.

Ah oui, et aussi, « l’Hiver est arrivé ». Il était temps, non ?