Après une première édition en 2013, l’exposition itinérante «Game of Thrones», dédiée à l'univers de la célèbre série, est de retour. Et il y a de quoi se réjouir: pour la première fois, elle fera une halte à Paris dans le courant de l'année. En attendant, 20 Minutes est allé découvrir l’exposition à l'O2 Arena de Londres, où elle a ouvert les portes cette semaine pour quelques jours. Visite guidée... pour patienter d'ici le retour de la série à l'écran en avril.

Réalisation: Anaëlle Grondin

Au son du générique de «Game of Thrones» qui retentit dans l'espace dédié à l'exposition, les fans de la saga peuvent admirer de très près les détails des très beaux costumes conçus par des brodeurs, teinturiers et travailleurs du cuir pour les acteurs phares comme Emilia Clarke (Daenerys Targaryen), Maisie Williams (Arya Stark) ou encore Kit Harington (Jon Snow).

Les visiteurs découvrent une vingtaine de costumes, mais aussi plusieurs dizaines d'objets utilisés dans la série choisis avec soin comme des épées, les oeufs de dragon de Daenerys et des bijoux. 

«Il y a 80% de nouveautés par rapport aux expositions itinérantes précédentes. Celle-ci se concentre principalement sur la saison 4», explique Elana Loewenthal, directrice du marketing international chez HBO. Parmi les nouveautés: la robe de mariée de Margaery Tyrell et le costume de marié de Joffrey Baratheon, installés dans un coin «Purple Wedding», comme vous pouvez le voir ici. Pour HBO, il était impensable de ne pas l'inclure à l'exposition: «Les gens ont été scotchés par cette scène.»

Les visiteurs sont aussi invités à prendre un «selfie» avec cet effrayant marcheur blanc. «C'était un modèle fabriqué pour la saison 3, confie Elana Loewenthal. A chaque fois que je me suis rendue sur le tournage à Belfast je le voyais, et on hésitait à le faire voyager pour l'exposer car il est très fragile et lourd. Mais on s'est dit que les fans voulaient vraiment voir ça.» 

Evidemment, l'on retrouve également des objets phares des premières saisons. «Beaucoup d'éléments que nous exposons sont réutilisés ensuite dans les saisons suivantes, précise Elana Loewenthal. Comme l'épée d'Arya "Needle" (ci-dessus), et certains costumes. Les objets repartent sur le tournage une fois que l'exposition itinérante se termine.» 

L'exposition n'est pas immense mais compte tout de même 75 pièces.

Parmi les armes exposées, il n'y a pas que des épées. Voici l'arbalète de Tyrion Lannister.

Les plus attentifs découvrent quelques éléments de la saison 5, discrètement glissés dans l'exposition. Ici, le fouet et les dagues utilisés par deux des filles illégitimes d'Oberyn Martell, Nymeria Sand et Tyene Sand, que vous découvrirez dans la prochaine saison. Au milieu, une boîte avec une vipère rouge qui rappelle la maison Martell.

A côté des objets et costumes, plusieurs activités immersives sont proposées aux visiteurs. Comme un dragon qui vous crache (virtuellement) du feu au visage. Le visiteur pose devant un décor avec la maquette de dragon fabriquée pour la série et se fait attaquer comme s'il jouait dans «Game of Thrones». Il reçoit ensuite la photo avec les effets spéciaux dans un e-mail. 

Les talents d'acteur du public sont encore mis à rude épreuve avec cette activité interactive qui consiste à transformer ceux qui jouent le jeu en marcheur blanc. Les images, également envoyées par e-mail, sont assez terrifiantes.

Voici l'activité la plus populaire auprès des visiteurs. Il s'agit d'une expérience de réalité virtuelle. Les fans de "Game of Thrones" ont la possibilité de monter en haut du Mur à Castle Black. HBO a construit des ascenseurs dans lesquels les visiteurs sont invités à monter. Ils regardent dans un Oculus Rift et mettent des écouteurs. En arrivant en haut du Mur, il leur arrive des choses effrayantes. 

C'est une expérience en 4D: on sent le vent grâce à des ventilateurs ou des vibrations quand l'ascenseur monte le long du Mur. L'attraction est très réussie.

A la fin de l'exposition,  Elana Loewenthal s'exclame: «Bien sûr, vous ne pouvez pas faire une exposition "Game of Thrones" sans le trône de fer!» On confirme.