Elle n’a que 17 ans. Mais, Ofé sait déjà ce qu’elle veut. L’Antiboise, Ophélie Piche de son vrai nom, fait partie des douze finalistes de Nouvelle Star 2017. Et elle espère bien aller au bout des trois émissions en public programmées dès ce mercredi soir (et avec une semaine de retard suite au décès de Johnny Hallyday) sur M6.

« Artiste » de la tête aux pieds – elle peint, écrit des poèmes et affectionne la photo (@artistofe sur Instagram), la chanteuse a réussi à séduire Benjamin Biolay, Cœur de Pirate et les autres jurés avec ses reprises remarquées d’Hallelujah ou Bang Bang.

Vous êtes mise au chant très tôt…

Très très tôt même [rires]. Un jour à l’école maternelle, j’ai chanté très fort It’s raining men. C’était un peu inhabituel pour une petite fille, mais j’ai toujours été un petit phénomène. Puis, j’ai commencé à apprendre le piano et à composer à l’âge de 13 ans.

Quelle sensation avez-vous ressenti face au public [les deux premières émissions, diffusées à la suite ce mercredi soir, ont déjà été enregistrées] ?

Ça a été une grosse montée d’adrénaline et en même temps un moment magique et incroyable. Jusque-là, je n’avais fait que quelques toutes petites scènes dans des villages, pour la Fête de la musique par exemple. Là, le fait de me retrouver face à 1.000 personnes [à la Cité du cinéma], c’est comme si le temps s’était arrêté.

Ne craignez-vous pas d’être encore un peu trop jeune pour vous lancer dans une carrière musicale ?

Non, car je suis sûre d’avoir trouvé ma voie. L’expérience Nouvelle Star me l’a déjà confirmé. J’ai réussi à prendre du recul sur moi-même. Je n’ai pas une super confiance en moi mais, dans la musique, je me sens bien. Pour moi, c’est un peu une thérapie. Dès que ça va mal, je me plonge dedans et tout repart. Et puis, j’ai mon identité vocale.

Comment imaginez-vous l’après « Nouvelle Star » ?

Je vais quand même passer mon bac l’année prochaine [elle est en Terminale ES]. Je suis bien consciente que les places sont chères. Mais j’adorerais pouvoir faire ma vie avec la musique. Avec mes compositions et mes textes. Ou en collaborant avec des artistes. J’aime plein de styles de différents. J’adore l’univers de Benjamin Biolay et si Daft Punk me proposait de poser ma voix sur un de leurs morceaux, je ne dirai pas non.