« The Shield », la série qui ne craint pas la bavure

« The Shield », la série qui ne craint pas la bavure

Balaise, crâne rasé, regard d’acier, Vick Mackey, flic de L.A., est prêt à tout pour défendre la justice. Même tabasser un suspect, magouiller avec un dealer ou flinguer un collègue encombrant... Ce policier caïd et borderline, incarné magistralement par
© 20 minutes

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Balaise, crâne rasé, regard d’acier, Vick Mackey, flic de L.A., est prêt à tout pour défendre la justice. Même tabasser un suspect, magouiller avec un dealer ou flinguer un collègue encombrant... Ce policier caïd et borderline, incarné magistralement par Michael Chiklis, est le héros de « The Shield » (Le bouclier). Depuis son apparition en mars 2002, cette série de la chaîne câblée américaine FX défraye la chronique : « C’est une série radicale. Elle défend une certaine vision de la justice, l’idée perverse que tous les moyens sont bons pour attraper les méchants. Et va plus loin que “Police District”, “NYPD” et “Homicide”, les trois grands shows policiers des années 90, note Eric Veyrat, journaliste à Synopsis. Au début, elle a d’ailleurs fait perdre quelques contrats de pub à FX, comme General Motors, effrayé par le message explosif. » Pour écrire « The Shield », Shawn Ryan, scénariste, s’est inspiré de vrais scandales, de meurtres, d’extorsions de fonds, impliquant la police de L.A. Alors flics ou voyous, les membres de la Strike Team, l’unité de Vick Mackey ? « Je ne sais même pas de quel côté je suis, avoue Shawn Ryan. J’aime que le téléspectateur se demande à chaque fois : “Est-ce que je veux que ce flic fasse çà ?” ». N. Lhoste