SÉRIE TVQuatre raisons d'adorer la saison 4 de «Orange is the new black»

«Orange is the new black»: Vous allez adorer la saison 4 si...

SÉRIE TV« 20 Minutes » a pu voir les six premiers épisodes de cette nouvelle saison et rencontrer les actrices lors de leur promo européenne annuelle…
Clio Weickert

Clio Weickert

Orange is the new black is back. Le 17 juin, les taulardes les plus célèbres des Etats-Unis débarquent sur Netflix pour une quatrième saison. Si certains ont déjà posé leurs RTT pour s’enquiller les treize épisodes, d’autres vont peut-être se demander ce qui pourrait bien arriver de neuf à Litchfield (du moins de quoi en parler à la machine à café le lendemain), d’autant que l’on avait quitté les détenues ivres de liberté, batifolant dans un lac voisin de la prison.

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20 Minutes, qui a vu les six premiers épisodes et a rencontré les actrices de la série lors de leur tournée promo à Berlin, peut vous donner une petite idée de ce qui vous attend. Et ce que l’on peut dire, c’est que vous allez « surkiffer votre mère » si…

Piper vous sort par les yeux

On peut se l’avouer, avec ses petites manières et son regard de chien battu, Piper Chapman (inspirée de Piper Kerman, auteure de l’autobiographie Orange Is the New Black : My Year in a Women’s Prison), peut agacer un brin (voire beaucoup). Bonne nouvelle, il est loin le temps où la blondinette monopolisait l’écran, car fidèle aux saisons précédentes, Jenji Kohan, la créatrice de la série, continue de développer les trajectoires des autres personnages. Et la sauce prend toujours. D’autant que 100 nouvelles détenues vont rejoindre « Crazy Eyes », « Red » et les autres, et disons que la cohabitation ne va pas être évidente.

Quant à ceux qui ne dorment plus la nuit depuis un an, s’inquiétant des sorts de Nichols, Vause et Burset, ils vont en avoir pour leur argent. Mais pas sûr que cela apaise leur angoisse…

Vous êtes sadique

« La saison 4 est vraiment plus sombre et effrayante. Si l’on devait décrire cette saison en un mot : atroce », a confié avec terreur Lea DeLaria, la géniale interprète de « Boo », aux journalistes. Après visionnage des six premiers épisodes, on pourrait même ajouter les termes de « gore », « tragique » et « flippant ». Car sans spoiler, la guerre « interraciale » qui sévit dans la prison va connaître une intensification, et les « boutades » racistes entre détenues vont prendre une tout autre ampleur…

Côté scénario, Jenji Kohan a décidé pour cette saison d’en secouer plus d’unes, et certaines vont même se mettre dans de beaux draps (en comparaison, Piper et son tournevis, c’était du pipi de chat). Un indice ? Une blonde ne va pas se faire de copines, et une brune n’aura pas la conscience tranquille (comme d’hab' oui, mais un cran au dessus, promis). Et c’était sans compter sur la privatisation de la prison…

Une critique du système carcéral américain vous botte bien

LE gros bouleversement qui va agiter cette 4e saison, c’est bel et bien la privatisation de Litchfield, vendue précédemment à une entreprise privée. Ce n’est déjà pas rose tous les jours de vivre derrière les barreaux, ça va l’être encore moins avec le règne de la rentabilité. « La machine bureaucratique va réellement attaquer les femmes, et leurs droits », dévoile Yael Stone, « Morello » dans OITNB. Une prison surchargée, qui va subir une forte restriction budgétaire.

« Jenji kohan s’attaque au système carcéral américain, à la privatisation et ce qui en découle pour ces gens, qui sont avant tout des êtres humains. Et la façon dont on les traite en dit beaucoup sur notre société », explique Lea DeLaria. L’occasion donc de découvrir – ou redécouvrir — les rouages d’une prison « à but lucratif ».

Vous n’aimez pas attendre

Vous aimez les séries mais vous ne supportez pas d’attendre une semaine entre chaque épisode ? Rappelez-vous qu’Orange is the new black est signée Netflix, et grâce aux 13 épisodes disponibles directement, un bon et jouissif « binge watching » vous tend les bras… Dès le 17 juin prochain. Convaincus ?