MUSIQUEEurovision: Ce qu'il faut retenir de la finale de la 60e édition

Eurovision: Ce qu'il faut retenir de la finale de la 60e édition

MUSIQUEDans la nuit de samedi à dimanche, le Suédois Måns Zelmerlöw a succédé à l'Autrichienne Conchita Wurst. La 61e édition sera donc organisée au pays d'Abba...
A Vienne (Autriche), Fabien Randanne

A Vienne (Autriche), Fabien Randanne

Les votes du public et du jury ont parlé. Les paillettes ont plu sur la capitale autrichienne, puis la 60e édition du concours Eurovision de la chanson s'est refermée samedi soir sur la victoire du Suédois Måns Zelmerlöw. Voici ce qu'il fallait en retenir si vous avez manqué le show.

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Une victoire écrite d'avance

Il était archi-favori et il a confirmé son statut. Måns Zelmerlöw s'est imposé avec son Heroes. Un hymne pop calibré pour les boîtes de nuit et qui a fait le plein de «12 points». La Suède remporte à cette occasion l'Eurovision pour la sixième fois. Seule l'Irlande a fait mieux avec sept victoires au compteur.

La Russie huée mais à la deuxième place

Polina Gagarina a longtemps fait la course en tête dans les votes avant de fléchir dans la seconde moitié des annonces de points (40 pays ont présenté leurs suffrages). Les huées dans la salle ont été nombreuses lors du décompte des votes. Une réaction du public qui s'est entendue à la télévision malgré le dispositif anti-huées qu'avaient prévu les organisateurs.

Les sifflets n'étaient nullement destinés à l'artiste, dont la prestation a été acclamée mais plutôt à Vladimir Poutine. Le président russe avait agoni Conchita Wurst de critiques après sa victoire l'an passé. La crise ukrainienne et les lois anti-gays mises en place l'an passé ont aussi été ciblées par le public. Avant le début du show, les présentateurs qui chauffaient la salle avaient pourtant prévenu: «Ce soir, on vote pour des chansons, pas pour des régimes politiques.» Ils n'ont pas été entendus.

La déception de la France

Tout au long de la semaine, Lisa Angell a fait le yo-yo chez les bookmakers, passant de la 12e place dimanche à la 22e ce samedi. Elle se classe finalement 25e avec 4 points (trois de l'Arménie et un de Saint-Marin). Elle ne manquera pas d'être la cible de critiques et de moqueries, mais elle n'a pas à avoir honte. Elle a livré une belle prestation et elle s'est engagée dans la compétition en prenant son rôle très au sérieux. Elle peut repartir de Vienne la tête haute.


Quatre pays qualifiés d'office en queue de classement

La France est devancée par la Grande-Bretagne et termine devant l'Autriche (pays hôte) et l'Allemagne qui ont fini la soirée avec zéro point... Un résultat très sévère. Constat: tous ces pays était qualifiés d'office et trois d'entre eux (Grande-Bretagne, France et Allemagne) sont assurés de participer à la finale car ils sont les plus gros contributeurs financiers de l'Eurovision. Ce statut de privilégiés les dessert-il auprès des votants? La question se pose. Parmi les autres qualifiés d'office, seule l'Italie a tiré son épingle du jeu en finissant troisième. L'Espagne termine en milieu de classement. L'Australie, pays invité, a quant à lui eu droit à son top 10.

L'Espagne méritait bien mieux

Edurne, star en son pays, a mis le feu à la Stadthalle de Vienne avec sa chanson, Amanecer. A un tel point que le public la considérait comme une sérieuse candidate à la victoire. Hélas, elle n'a obtenu que 15 points, ce qui vaut à l'Espagne de se classer à la 21e place. Incompréhensible. LA grosse injustice de ce 60e concours.

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