«Souviens-toi»: Emilie Dequenne revient à la télé avec un polar
FICTION•France 3 diffuse ce samedi soir à 20h50 un téléfilm inédit, adapté d’un roman de Mary Higgins Clark…Clio Weickert
Soirée polar sur France 3 samedi soir. Après Deux petites filles en bleu ou encore Toi que j’aimais tant, la chaîne propose une nouvelle adaptation d’un roman de Mary Higgins Clark : Souviens-toi. L’histoire d’un couple en quête de reconstruction, suite à la perte tragique d’un enfant. Aux côtés de Patrick Mille, la comédienne Emilie Dequenne retrouve le petit écran et y incarne une mère endeuillée, catapultée dans un décor angoissant, entre thriller et film fantastique.
Un polar aux multiples pistes
«Ce scénario m’a énormément plu car pendant toute la trame de l’histoire on ne sait jamais ce qui se passe et toutes les hypothèses sont envisageables», explique Emilie Dequenne, «j’aime être baladée à travers une histoire et ne pas savoir où j’en suis». En l’occurrence dans une belle et grande demeure en région bordelaise - «un personnage à part entière» selon elle - dans laquelle elle emménage avec Marc (Patrick Mille), pour repartir à zéro. Sans compter sur les vieux fantômes qui reviennent les hanter.
Du cinéma à la télé
Depuis dix ans déjà, Emilie Dequenne navigue entre plateaux de ciné et plateaux de télé. «Je ne fais pas vraiment de différences», précise-t-elle. «Plus les années passent, plus je trouve les scénarios très intéressants, et tout va plus vite sur un tournage télé, on attend moins, ce qui permet de rester plus facilement concentrée».
Sur celui-ci, elle a fait la connaissance de Patrick Mille, qui joue son mari. «C’était la première fois que je jouais avec tous les comédiens présents, de très belles rencontres au final», explique l’actrice. Le seul qu’elle connaissait déjà, c’était Michel Ferracci, son véritable époux dans la vie, mais avec qui elle n’avait jamais tourné! Dans Souviens-toi, l’acteur interprète un commissaire qui enquête sur la disparition d’une jeune femme fortunée.
Encore une femme paumée ?
Récompensée en 2012 à Cannes pour son rôle de mère désespérée dans A perdre la raison de Joachim Lafosse, on pourrait croire Emilie Dequenne abonnée à la catégorie «borderline». Je choisis mes films à l’émotion donc forcément il faut que ça me touche, que ça m’emballe. Dès qu’on me propose un personnage qui est chargé comme ça, ça me plaît», avoue la comédienne. «Mais ce personnage n’est pas sombre. C’est une femme normale qu’on pourrait rencontrer dans la vie de tous les jours, aux prises d’une intrigue prenante et angoissante».