Après les faits, racontés lundi matin par Yann Barthès sur France Inter, les images. Le Petit Journal a diffusé lundi soir les images de l’agression de ses journalistes ayant eu lieu vendredi 1er mai lors du rassemblement FN.

Quand Bruno Gollnisch se saisit d’un parapluie, pour «choper la perche» et «frapper la caméra», «c’est le service d’ordre du FN qui demande à Gollnisch de se calmer», avait souligné lundi matin Yann Barthès. C’est en effet ce que montrent les images, avec Bruno Gollnisch d’abord souriant – «on a cru à une blague», lance Yann Barthès, sans quitter son ton humoristique au sujet des agissements d’un «députée européen, mesdames et messieurs» – puis s’attaquant violemment à la caméra alors que plusieurs hommes du service d’ordre l’entourent pour l’interrompre.

Les hommes tentent ensuite d’exfiltrer les trois jeunes (28, 27 et 25 ans) de l’équipe du Petit Journal qui sont alors frappés par des militants, tandis qu’on entend des «C’est un gosse!».

Bruno Golnnisch invoque la «déontologie la plus élémentaire»

Interrogé sur BFMTV, Bruno Gollnisch n'a aucunement regretté ses actes, assurant: «Ce sont des gens qui utilisent des moyens que la déontologie la plus élémentaire, la morale, la loi, les recommandations du Conseil de l’audiovisuel réprouvent [...]. J’ai supporté ça pendant un quart d’heure, une demi-heure, 20 minutes. Et après, avec le parapluie d’un de mes collègues, j’ai croché le micro et j’ai cassé le micro». Immédiatement après l'agression, il s'était félicité sur les réseaux sociaux de cette agression.

« Les provocateurs de Canal * pratiquent le micro-perche espion. Après 30 mn., j'ai détruit l'espion. Petite leçon gratuite de déontologie... — Bruno Gollnisch (@brunogollnisch) May 1, 2015 »