TELEVISIONXavier, vainqueur de «Top Chef»: «Ce qui a fait la différence, c'est mon menu osé»

Xavier, vainqueur de «Top Chef»: «Ce qui a fait la différence, c'est mon menu osé»

TELEVISIONLe grand gagnant de l'aventure, Xavier Koenig, revient pour «20 Minutes» sur sa victoire lundi soir...
Clio Weickert

Clio Weickert

Avec 62,23% de voix, Xavier Koenig a remporté la finale de Top Chef, devenant ainsi le plus jeune vainqueur de l'histoire du concours culinaire. Le jeune Alsacien de 19 ans a accepté de revenir pour 20Minutes sur son parcours et sa victoire.

Ça fait quoi d'être le plus jeune gagnant de Top Chef?

Ça fait vraiment plaisir, je suis rempli de joie! C'est une magnifique expérience et une très grande fierté d'avoir remporté ce concours. Maintenant il faut passer à autre chose et ne pas s'arrêter là-dessus. Je ne vais pas me reposer sur mes lauriers, je veux rester le même mais évoluer dans la cuisine.

Vous appréhendiez beaucoup cette finale, comment avez-vous réussi à gérer le stress?

J'ai réussi à le gérer grâce à l'équipe que j'avais. Ils étaient à fond avec moi. Ils m'ont beaucoup soutenu. Ils étaient tous contents d'être là et ça faisait plaisir de les retrouver. Et puis voir que toutes les mises en place avançaient bien, que tout se passait bien, ça m'a aussi déstressé. On a sorti les 300 assiettes nickel, pour moi ça s'est bien déroulé.

Comment expliquez-vous votre victoire?

Ce qui a fait la différence c'est peut-être mon menu osé et faire découvrir aux gens des choses qu'ils n'ont pas l'habitude de manger. C'était un parti pris risqué mais pour moi, dans une cuisine il faut prendre des risques, et il faut les assumer.

Vous la méritiez?

Oui, je pense que je la méritais. Je me suis toujours donné à fond, je n'ai jamais rien lâché. Après ça a été très dur d'en arriver là mais je n'y suis pas arrivé tout seul, c'est aussi grâce aux conseils des chefs et de mes proches.

Qu'est-ce qui a fait défaut à votre adversaire, Kevin?

Je ne sais pas trop comment l'expliquer...Il a fait un super-bon parcours, il n'a rien lâché. Peut-être par la simplicité de son menu? Les gens viennent pour découvrir un menu Top Chef donc il faut les surprendre! Ils attendent d'être surpris dans leur assiette.

Quel est votre meilleur souvenir de l'aventure?

J'en ai deux! Le premier c'est l'épreuve de la choucroute avec mon père. Le voir arriver sur le plateau c'était beaucoup de plaisir. Le second, c'est l'épreuve de la guerre des restos avec Olivier. C'était un grand moment de partage, de découverte...J'ai beaucoup appris.

Le pire?

La boîte noire! Cette épreuve est vraiment très difficile et j'ai craqué. C'était la première fois que je craquais mais c’était vraiment très dur psychologiquement. Etre dans le noir c'est complètement déstabilisant, on goûte des choses mais on ne sait pas ce que c'est, on confond une carotte avec un concombre...

Quels sont vos projets pour la suite?

Pour l'instant je vais rester encore en Alsace. Après, dans quelques années, je partirais peut-être sur Paris pour évoluer et progresser encore un peu. Mais par la suite, j'aimerais ouvrir un restaurant dans ma région.

Êtiez-vous fier de représenter l'Alsace?

Super-fier! C'est une région qui est déjà pas mal mise en avant et ça m'a fait plaisir de participer à cela. C'est ma région natale, que j'adore.

Retrouve-t-on les saveurs de cette région dans votre cuisine?

Oui, on retrouve toujours une petite touche d'Alsace. Même dans Top Chef j'ai toujours essayé de garder un petit côté terroir dans ma cuisine. Les plats de gibier que j'ai réalisés durant les épreuves du concours étaient des gros clins d'œil à ma région par exemple.

Vous affrontez Pierre Augé lundi prochain lors du choc des champions, des chances de remporter le duel?

C'est beaucoup de pression. Ça me stresse pas mal parce que Pierre Augé, c'est une bête. Il a fait deux finales de Top Chef et il en a gagné une. C'est un très bon cuisinier, il a battu Jean Imbert l'année dernière donc ça va être tendu! Après je vais me faire plaisir, je vais faire ma cuisine, mes petites recettes et puis voilà!