TELERentrée séries 2014: «The Flash» fonce à 100 à l'heure

Rentrée séries 2014: «The Flash» fonce à 100 à l'heure

TELERetrouvez les critiques des nouveautés américaines tout au long de l'automne...
Philippe Berry

Philippe Berry

C'est parti pour le grand marathon. Entre mi-septembre et fin novembre, une trentaine de séries sont lancées aux Etats-Unis. Toutes les fiches sont disponibles ici.

Le pitch

Dans le même univers qu'Arrow, Barry Allen se fait foudroyer pendant une expérience scientifique avec un accélérateur de particules qui tourne mal. Il devient Flash, plus rapide que l'éclair.

La bande-annonce



Le who's who

Jusqu'ici, Grant Gustin jouait surtout les preppy boys dans Glee et 90210. Il réalise la transition vers un personnage sympathique et maladroit sans aucun souci. Son mentor, c'est Tom Cavanagh, un habituel second rôle qui a notamment incarné le frère de Zach Braff dans Scrubs. A la baguette, on retrouve deux des créateurs d'Arrow, Greg Berlanti et Andrew Kreisberg.

La note: 3.5/5

Le buzz du Comic-Con était plutôt bon pour ce spin-off d'Arrow. Le résultat ne déçoit pas. L'épisode d’introduction plante bien le décor, et il n'y a pas besoin d'être familier de D.C. Comics ou d'Arrow pour s'y retrouver. Barry Allen est un nerd sympa et maladroit qui tient plus de Peter Parker que de Bruce Wayne. Le meurtre de la mère reste à éclaircir, son mentor a visiblement des choses à cacher, et si la série s'inspire de la bande dessinée, les théories sur les paradoxes temporels ne devraient pas manquer. Ne reste plus qu'à améliorer les images de synthèse, à donner un peu plus d'épaisseur au personnage de la meilleure copine et à trouver des méchants plus charismatiques que celui du pilote. The Flash pourrait alors devenir le yang au yin d'Arrow. Vu le carton d'audience (pour la petite chaîne CW), avec le meilleure score depuis les débuts de The Vampire Diaries en 2009, la série semble promise à un bel avenir.