Pékin Express: Laura a «tout aimé», sauf Jean-Pierre

Pékin Express: Laura a «tout aimé», sauf Jean-Pierre

TELEVISION – La benjamine du jeu, étudiante à Grenoble, participe à la 10e saison de l’émission, diffusée à partir de ce mercredi sur M6…
Propos recueillis par Manuel Pavard

Propos recueillis par Manuel Pavard

Pékin Express est de retour ce mercredi soir, sur M6, pour une 10e saison intitulée «A la découverte des mondes inconnus». Après Cuba et la Floride en 2013, le jeu d’aventure met cette année le cap sur l’Asie, dans des contrées souvent méconnues: la Birmanie, le Bhoutan, le Nagaland (Etat du nord-est de l’Inde) et le Sri Lanka. Parmi les huit duos en lice, le plus improbable est sans doute le binôme d’inconnus formé de Jean-Pierre, 67 ans, et Laura, 19 ans. «Je l’ai découvert sur le jeu, en enlevant mon bandeau», explique la benjamine de la course, qui «partait pour la première fois aussi loin».

Pouvez-vous vous présenter?

J’ai 19 ans, je vis actuellement à Saint-Pierre-d’Allevard (Isère) – j’ai toujours déménagé à droite et à gauche avec mes parents – et je suis étudiante en deuxième année de licence de langues (italien et russe) à l’Université Stendhal de Grenoble. Je fais pas mal de ski et je suis sportive de haut niveau en escalade.

Pourquoi aviez-vous envie de participer à Pékin Express?

J’aime bien toutes les émissions sportives et je regardais Pékin Express quand j’étais petite. Je me disais que le jour où je serais majeure, pourquoi ne pas tenter? Ce qui m’attirait, c’est le fait de pouvoir combiner le défi sportif et mon rêve de voyager. J’ai postulé vraiment comme ça, en avril 2013, pour tenter une aventure. La procédure a duré huit mois: entre le dossier, les castings filmés, la batterie de tests physiques, ça a été un long combat pour y aller.

Qu’est-ce qui vous a le plus marquée durant le tournage?

Difficile de ressortir une chose mais je dirais l’accueil en Birmanie. C’est un pays qui vient de s’ouvrir, pourtant je m’y suis tout de suite sentie à l’aise. Les gens sont ouverts, très généreux et curieux. Ils regardent, touchent, posent des questions. Et puis, il y a leurs conditions de vie… C’est un pays assez pauvre, on n’avait souvent pas d’électricité ni d’eau chaude sortant de la douche. Ce n’est pas toujours facile de ne pas pouvoir se laver quand on est sales à la fin de la journée. Mais dormir par terre ou se débarbouiller à la lingette ne m’a pas gênée. Globalement, j’ai vraiment tout aimé, que du positif! J’en garde un grand souvenir et j’ai appris plein de choses en découvrant d’autres façons de vivre.

Qu’est-ce qui a été le plus difficile?

La course, les conditions, le fait de s’adapter à un nouveau pays, tout ça j’ai adoré mais avec Jean-Pierre, on était un peu à l’opposé. Je suis la plus jeune, lui avait déjà fait Pékin Express et est plus âgé, avec un caractère pas toujours facile. La différence d’âge se ressentait surtout sur le physique, quand il fallait courir. En plus, on n’avait pas exactement la même vision du jeu. Moi, j’étais plus pour le sport et la course alors que Jean-Pierre, c’était plutôt «on voit sur le moment».