Le «Hellfest» dans «Zone Interdite»: M6 répond aux critiques des métalleux
TÉLÉVISION•rès la diffusion d'un reportage sur le festival, des fans de métal, choqués du portrait qui avait été fait d'eux dans «Zone Interdite», avaient demandé des excuses publiques à la chaîne...A.G.
Plus d’une semaine après la diffusion d’un reportage controversé sur le festival de musique métal Hellfest dans «Zone Interdite», M6 répond aux métalleux. Mais la chaîne ne s’excuse pas pour autant. «Ce numéro de "Zone interdite" était consacré au tourisme avec pour angle précis "l’invasion de touristes: quand les habitants se révoltent!" Il nous a semblé intéressant d’aborder le Hellfest qui réunit chaque année 115.000 festivaliers sur 3 jours, et engendre de nombreuses protestations (association de riverains contre les dérangements occasionnés par le festival, lobbying…)», s’est-elle au contraire défendue dans un court message publié sur son site Internet. M6 poursuit: «Ce sujet ne cherche en rien à dénigrer les fans de métal mais met en évidence la perception qu’en ont certains habitants de la région.»
De son côté, la présentatrice de l’émission, Wendy Bouchard, s’est également exprimée sur le sujet par le biais de son compte Twitter, jeudi. La journaliste va dans le même sens que la chaîne:
« Bjr, #zoneinterdite ne cherchait pas à dénigrer les fans mais à mettre en évidence la perception du #Hellfest qu’ont certains habitants — Wendy Bouchard (@WendyBouchard) July 31, 2013 »
Le reportage en question, diffusé le 25 juillet dernier, était centré sur les nuisances causées aux riverains par le premier festival de musique métal en Europe. Ce qui avait fortement déplu aux métalleux. Ces derniers ont alors immédiatement publié une pétition sur Internet, comptant à ce jour plus de 50.000 signataires, demandant des excuses publiques à M6 «pour les propos diffamatoires» à propos du Hellfest. «"Drogués, alcooliques, irrespectueux, voleurs, sales, satanistes", voilà une mince partie des termes désignant les festivaliers», explique le texte accompagnant la pétition. Avant de s’interroger: «Est-il normal que des journalistes émettent de tels propos? Non.»