Il n’est pas habitué aux conférences de presse. Pourtant ce vendredi, s’est présenté devant les médias aux côtés de son (ex et) nouvel entraîneur, Vincent Collet. Avec méfiance, après la mise à pied (à titre conservatoire) . « On vient vous dire qu’on ne peut rien vous dire », a attaqué Martial Belon.

Commentaires millimétrés, en attendant la fin de la procédure

Et de justifier : « Nous y sommes contraints au moins jusqu’au 8 novembre, par respect de la procédure et de la personne. » Devant un parterre de journalistes, le président et l’entraîneur ont ainsi évité les questions sur l’origine avant la réception d’Antibes, samedi (20h).

Devant des questions prudentes, des commentaires millimétrés . Sur sa coupure ? « Je n’ai arrêté que deux mois. Ils m’ont fait du bien, j’avais besoin de me ressourcer. Je ne pensais sincèrement pas coacher aussi vite, mais ce sont les circonstances qui m’y ont amené. » Encore moins ? « On en parlera peut-être le 9 novembre (sourire). »

Après la réception d’Antibes, un voyage de trois jours prévu aux Etats-Unis

D’ici là, Vincent Collet se rendra en tout cas aux Etats-Unis du mercredi 2 au vendredi 4 novembre, un voyage prévu en amont. Pour ? Suspense. Le message est clair, le sujet du jour, c’est : « J’ai pris du plaisir à diriger de nouveau un entraînement cet après-midi », livre-t-il simplement.

Après , Vincent Collet s’est vite focalisé sur le jeu ce vendredi. « Ce que j’attends le plus, c’est un état d’esprit conquérant et une victoire. » En attendant, il a déjà retrouvé un bien meilleur depuis son départ. « Je cherchais de trous partout, mais il n’y en avait plus », rigole-t-il. La sobriété n’empêche pas l’humour.