Le banc strasbourgeois du stade de la Meinau, Thierry Laurey le connaît bien. C’est dessus que le nouvel entraîneur du Racing club de Strasbourg a passé le dernier match de sa carrière de joueur pro. « Avec Montpellier. J'étais remplaçant et on avait perdu 3-0 en 1998 », se remémore-t-il. Le technicien se rappelle même de l’ancien stade de la Meinau. « En 1981, je suis venu à Strasbourg passer un essai », explique-t-il. A son arrivée à la gare, il avait été accueilli par Arsène Wenger et se souvient d’un trajet en Simca.

« Epoustouflé par les supporters strasbourgeois, leur ferveur »

Comme joueur, Thierry Laurey a « plutôt des bons souvenirs » de la Meinau notamment « un succès avec Sochaux (0-3) en 1988 ». Sa mémoire est bonne, c’était même lors de la 1re journée. Plus récemment, le coach a assisté au match de la montée en National Raon-Racing à Epinal en juin 2013. Sans vouloir révéler pourquoi, il reconnaît avoir été « époustouflé par les supporters strasbourgeois, leur ferveur. C’était un truc de dingue, fantastique ». Alors quand les dirigeants du RCS l’ont contacté, Thierry Laurey avoue que ce souvenir l’a « titillé. Il n’y a pas 50 endroits en France où il y a un tel engouement. » Le Racing a d’ailleurs terminé avec la 13e affluence de France (15.916 spectateurs/match).

Le nouveau coach strasbourgeois parle du Racing « comme d’une place forte du foot français. Le palmarès du club est fourni : champion de L1, de L2, de National, des coupes de France et de la Ligue. Tous ces titres ne sont pas un hasard. »

Après six années d’errance entre le National et le CFA 2, le Racing revient en Ligue 2 avec « humilité, enthousiasme et ambition », annonce Marc Keller, son président. Thierry Laurey compte, lui, « rendre aux gens toutes leurs attentes et le plaisir de voir de bons résultats. » Premier élément de réponse à la Meinau face à Amiens, lors de la 2e journée de Ligue 2, le 5 août.