SPORTS«Si on est appelé en Coupe Davis, on y va en courant!», assure P2H

Tennis: «Si on est appelé en Coupe Davis, on y va en courant», assure Pierre-Hugues Herbert

SPORTSCelui que l'on surnomme P2H forme Nicolas Mahut la meilleure paire mondiale du moment. Ensemble, ils enchaînent les performances depuis le début d'année...
Pierre-Hugues Herbert (Archives)
Pierre-Hugues Herbert (Archives) - Andrew Brownbill/AP/SIPA;
Alexia Ighirri

Propos recueillis par Alexia Ighirri

Dimanche, il s’est qualifié pour le grand tableau du tournoi de Madrid face à Mikhail Youzhny (7-5, 6-1). Une étape de plus dans l’ascension vers le sommet du tennis mondial de Pierre-Hugues Herbert, reconnu aussi pour ses prouesses en double avec Nicolas Mahut. Si le licencié du TC Strasbourg jette un rapide coup d’œil dans le rétroviseur sur ses superbes performances pour 20 Minutes, P2H préfère garder les yeux rivés sur ses objectifs avec, toujours, les pieds sur terre.

Quel regard portez-vous sur votre début d’année ?

Forcément un regard très positif. Il y a eu beaucoup de victoires, peu de défaites en dessous de mon niveau. Je ressens une grande fierté. J’ai plutôt atteint mes objectifs, qui étaient élevés, ainsi que mon meilleur classement cette semaine (85e).

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Pour la suite, quels sont vos objectifs personnels ?

Sur terre battue, Roland-Garros reste l’objectif. C’est le Grand Chelem à la maison. C’est la première fois que je rentre avec mon classement dans le tableau. Je vais en profiter un max. Je suis allé jusqu’au 3e tour à l’Open d’Australie, le but maintenant est de faire encore mieux que ça. Après, ça dépend beaucoup du tirage parce qu’avec mon classement on peut vite tomber sur Novak Djokovic, etc.

Et en double, avec Nicolas Mahut ?

C’est assez clair maintenant : quand on se lance dans un tournoi c’est pour aller au bout. On a prouvé qu’on était capable de tenir la baraque sur certains des plus gros tournois avec les Grands Chelem et Roland-Garros. Voilà nos objectifs, avec les Jeux Olympiques.

Comment se qualifie-t-on pour les JO ?

Il peut y avoir six joueurs français, dont quatre joueurs en simple et peut-être une équipe de double. Le classement est important, mais c’est la fédération qui décide. On saura après Roland-Garros, le 6 juin.

a

Quand on voit vos résultats avec Nicolas Mahut, on pense forcément à la Coupe Davis. Vous en parlez entre vous ou est-ce encore trop tôt ?

On en parle forcément dès qu’on commence à gagner. Ça reste un objectif. Maintenant, c’est peut-être l’objectif qu’on est le moins sûr de pouvoir jouer. En France, on a de très bons joueurs. Au premier tour, le capitaine est parti sur une autre tactique avec quatre joueurs de simple. Donc pour le moment, on ne fait pas partie de l’équipe de base. Mais si on est appelé en Coupe Davis, on y va en courant ! Je suis prêt à faire partie de l’équipe.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Il vous avait été demandé de gagner des titres : vous avez donc rempli votre part du contrat…

C’est sûr, on a prouvé certaines choses. Mais on ne peut pas dire si cela nous permettra d’être sélectionnés : ça dépendra de la tactique choisie. Le problème en France c’est qu’on a trop de joueurs pour quatre places. Après c’est un mal pour un bien, on a le choix.

Suite à vos performances, les regards ont-ils changé vous concernant ?

Peut-être un petit peu. Quand on fait ce qu’on a fait, on s’est peut-être fait un nom avec l’US Open, et les trois victoires en Masters 1000. Le triplé, seuls les frères Bryan l’ont fait et eux, ils se sont vraiment fait un nom. Ça reste que le début. C’est vrai que les adversaires ont de plus en plus envie de nous battre. Pour garder cette série, il faudra qu’on soit très forts. Même en simple, je crois que je commence à me faire un petit nom. Si j’arrive à garder ce rythme, je peux faire un bon classement en fin d’année et de bonnes choses peuvent encore m’arriver.