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Gilles Varela
Des terrains de foot synthétiques constitués essentiellement de pneus recyclés, la collecte des textiles encadrée, de nouvelles technologies éprouvées et développées... toutes les pistes qui peuvent mener à la réduction des déchets sont explorées, assure-t-on du côté de l'exécutif de l'Eurométrople. «Nous devons aller vers une société qui produit moins de déchets. Tous les champs de cette question doivent être appréhendés», rappelait ce mardi matin le président PS de l'institution, Robert Herrmann, lors d'une présentation à la presse d'un premier bilan du Programme local de prévention des déchets.
Mieux que l'objectif
Celui-ci a permis, avant même la fin contractuelle de sa cinquième année d'application, de diminuer la production de déchets de 18.866 tonnes, soit -7,78% (mieux que l'objectif qui était de 17.000 tonnes). Depuis le démarrage du programme en 2010, c'est près de 39.728 tonnes de déchets qui ont été évités.
Pour cette année «cinq» du plan, des actions renforcées vont être menées sur la réduction des déchets fermentescibles, avec le développement du compostage. Le recyclage aussi, avec par exemple la récupération des épaves de vélos, et enfin la réduction du gaspillage alimentaire, particulièrement dans la restauration collective. Et si un effort tout particulier a été porté sur la réduction des déchets dans les ménages, mais aussi dans les administrations (-30% de déchets produits depuis qu'ils ont été facturés en 2013), les entreprises et les artisans seront nettement incités à l'avenir à s'engager dans des démarches similaires.
Pour l'instant, la redevance incitative sur les déchets ne devrait cependant pas encore concerner les ménages, même si le sujet est à l'étude.
Dématérialisation des factures
Tous ces efforts sont bénéfiques pour l'air que l'on respire, mais sont aussi bons pour les finances. C'est ainsi que Robert Herrmann a annoncé la dématérialisation de toute la chaîne comptable de la collectivité dès janvier 2017. Concrètement, il n'y aura plus ni courriers ni factures envoyées. Tout sera fait informatiquement, ce qui devrait générer une économie de 800.000 euros de timbres.
