JUSTICECimetière juif profané: Le «mobile antisémite» apparaît clairement… Les adolescents ont admis avoir fait des gestes nazis…
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Cimetière juif profané: Le «mobile antisémite» apparaît clairement… Les adolescents ont admis avoir fait des gestes nazis…

JUSTICEMercredi matin, les cinq mineurs soupçonnés de la profanation du cimetière juif de Sarre-Union ont été déférés au tribunal de Saverne avant leur probable mise en examen...
Gendarmes dans le cimetière juif profané de Sarre Union, le 16 février 2015.
Gendarmes dans le cimetière juif profané de Sarre Union, le 16 février 2015. - Gilles Varela
Floréal Hernandez

Floréal Hernandez

Le procureur de la République de Saverne, Philippe Vannier, tient une conférence de presse à 16h sur l'enquête sur la profanation du cimetière juif de Sarre-Union. La garde à vue prolongée des cinq garçons âgés de 15 à 17 ans interpellés dans cette affaire s'est terminée ce mercredi. Ils ont été déférés devant le tribunal de Saverne, mercredi matin, «en vue d'être présentés devant le juge d'instruction aux fins d'une éventuelle mise en examen en tout début d'après-midi», indique le communiqué du parquet.



Les cinq mineurs ont été mis en cause pour des faits de profanation de sépulture en raison de la religion et les dégradations de biens affectés à l'utilité publique, en réunion, au cimetière juif de Sarre-Union, le 12 février dernier. Agés de 15 à 17 ans, ils risquent une peine de sept ans de prison.

Pour rappel, 250 tombes ont été dégradées dans le cimetière juif de Sarre-Union. Une cérémonie a eu lieu mardi en présence de François Hollande. «On a l'impression qu'une armée est passée», a constaté le Président de la République qui a tenu un discours ferme face aux actes racistes et antisémites et s'est voulu rassurant pour la communauté juive française.

16:27

La conférence de presse du procureur de la République de Saverne est terminée.

16:25

Les cinq adolescents risquent sept ans de prison. L'excuse de minorité pourrait diminuer la peine par deux. Les faits retenus contre les cinq garçons: violation et profanation de sépultures en relation avec la religion du défunt, dégradation volontaire en réunion d'un bien à vocation à utilité publique.

16:22

Aucun objet à caractère néo nazi n'a été retrouvé chez les ados.

16:21

L'enquête se poursuit sous l'autorité du juge.

16:20

A un moment donné, les jeunes ont pu voir un de leurs parents.

16:19

Une prise de conscience des jeunes. Tous se sont retrouvés en pleurs à un moment donné.

16:19

La garde à vue a duré plusieurs heures. Elle s'est bien déroulée, dans le calme, avec des jeunes plutôt coopératifs.

16:18

Le général Thierry Thomas, commandant de gendarmerie région Alsace prend la parole. Une centaine d'enquêteurs ont été mobilisés. Pas de traces d'outil, pas de graffitis, 250 tombes profanées sur les 400

16:16

Ce sont des ados qui n'ont pas d'antécédent en matière pénale, pas de fait de violence.

16:16

Un des garçons semble avoir eu une certaine emprise sur les autres. Manifestement, il avait une aura sur ces camarades.

16:16

Un des garçons semblent avoir eu une certaine emprise sur les autres.

16:15

Ils admettent qu'ils savaient que c'était un cimetière juif ou l'ont su rapidement dans le cimetière.

16:15

Ils sont très marqués par leur garde à vue, par le retentissement de l'affaire, par la viloence des faits pour les familles dont ils ont profané les sépultures. Certains ont pleuré.

16:14

Des garçons qui se connaissent, sans relation d'amitiés entre tous. Il y a des groupes parmi les cinq. Jamais jusqu'ici, ils n'avaient montré ou évoqué de tels comportements, de tels propos.

16:13

Ils se sont donnés rendez-vous pour aller au cimetière pour s'amuser. L'un a fait tomber une stèle, un autre a suivi et les dégradations ont commencé.

16:12

Les ados disent qu'ils ne se sont pas filmés pendant les dégradations. Téléphones et ordinateurs saisis, rien n'a été trouvé pour l'instant.

16:12

Les jeunes disent que le saccage est parti d'un jeu qui a dérapé dans les gestes et les paroles. Ils continuent d'affirmer qu'ils ne se sont pas sentis antisémites. Mais un fond d'antisémitisme a été à l'œuvre dans cette profanation.

16:11

M. le juge d'instruction a commencé les interrogatoires qui se poursuivent cet après-midi.

16:10

Mise en examen des cinq adolescents et placement sous contrôlte judiciaire. Interdiction de se rendre à Sarre-Union, interdiction de se rencontrer, obligation de se soumettre à un placement dans un centre éducatif pour deux d'entre eux dans un centre d'éducation fermé.

16:08

Paroles: «Heil Hitler», «Sale race». Crachats sur l'étoile de David.