Un candidat qui joue Tech-tique

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Numérique Le Pôle métropolitain Strasbourg-Mulhouse lance sa candidature « French Tech Alsace »
Floréal Hernandez

Floréal Hernandez


Strasbourg et Mulhouse avancent main dans la main. Ce jeudi à 18 h 30, les deux villes lancent leur candidature via le Pôle métropolitain pour le label « French Tech Alsace ». Avec cette marque, à laquelle sept métropoles prétendent déjà (Aix-Marseille-Provence, Lille, Nantes, Montpellier, Lyon, Toulon et Rouen), l'Etat cherche les « territoires futurs du numérique », explique Stéphane Becker, président d'Alsace Digitale.



Un écosystème attractif



« Cette candidature a le mérite de reconnaître la qualité d'un écosystème », note Martine Mack, directrice de la compétitivité à la région Alsace. Celui du Pôle métropolitain est attractif pour les startups avec des universités pour la formation et la recherche – notamment la licence référenceur et rédacteur Web à Mulhouse ou telecom physique Strasbourg –, des pôles de compétitivité (Alsace Biolvalley, Véhicule du Futur…), d'autres de compétences (Rhénatic), des animateurs du numérique (Alsace Digitale), des entreprises, les collectivités…

Avant de souligner les points forts de la candidature « French Tech Alsace », Martine Mack note un point faible : « Nous ne sommes pas la région à l'écosystème numérique le plus développé, nous n'avons pas de géants. Mais, ce qui peut entraîner le numérique dans son sillage, c'est l'industrie. » Et ce avec le développement de l'usine 4.0. Autre plus régional : l'imagerie médicale.

Ce projet de « French Tech Alsace » permet de « mettre en ordre de bataille l'écosystème, note Stéphane Becker. ça pousse les différents acteurs à travailler ensemble. Généralement, les startups sont dans un sillon. Là, on casse les barrières. »