«On pourra s'y recueillir, prier ou méditer»
Un mariage pluriconfessionnel sans opposition. Philippe Dolfi, président du conseil d'administration de la Fondation Adassa, avait quelques craintes quand il a fallu annoncer aux différentes autorités religieuses l'ambition de réunir les trois cliniques Adassa (juive), Diaconat (protestante) et Sainte-Odile (catholique) en un même établissement. « ça n'a pas été une difficulté, note-t-il. Le grand rabbin a demandé à ce que le culte musulman puisse y loger aussi. »
La future clinique Rhéna sera dotée d'un lieu de recueillement multiconfessionnel. « Accessible à toutes les confessions mais aussi aux agnostiques si le besoin s'en fait sentir, souligne Philippe Dolfi. On pourra s'y recueillir, prier ou méditer. » L'histoire de plus d'un siècle des trois cliniques fondatrices y sera également relatée mais aucun signe religieux n'apparaîtra dans l'établissement. F. H.