Le coup du Graffalgar dans l'hôtellerie alsacienne

Le coup du Graffalgar dans l'hôtellerie alsacienne

Dans l'importante flotte d'hôtels à Strasbourg, le Graffalgar a voulu tirer son épingle du jeu. Pour en faire un endroit particulier, décalé des offres hôtelières traditionnelles, le propriétaire des lieux Vincent Faller a lancé un appel à candidature auprès d'artistes locaux pour décorer les étages. Le concept est simple : à chaque artiste sa chambre, sur les murs, plafond ou mobilier de laquelle il est libre de faire ce qu'il veut. Il peut aussi, à tout moment, changer la déco. Si le premier étage se consacre surtout au street art et au graffiti, les suivants proposent des œuvres design, de l'illustration ou du tirage photo. Et c'est ainsi qu'il est possible de se reposer au milieu du superbe travail d'Inkub, de se détendre entourée d'une fresque plutôt osée de Marie Meier ou encore de baigner dans la « chambre sous-marin » de Tino. Mais puisque l'ambiance varie fortement d'une porte à l'autre, « on est dans l'obligation de laisser le client choisir sa chambre », souligne-t-on à l'hôtel. A terme, le Graffalgar comptera 44 chambres. Pour une bonne dose d'insolite en plus. A. I.