«Il n'y a qu'une seule ville au monde où je me sens comme un gamin, et pas comme M. Pokora, c'est ici.» Matthieu Tota ne s'en cache pas, il est «très fier» d'être né et d'avoir grandi à Strasbourg et ne cesse de le revendiquer. «Quand j'ai passé les auditions de Popstar, je portais un tee-shirt avec marqué Strasbourg67, a raconté la star, mercredi, après avoir reçu la médaille d'honneur de la ville. Je suis un des seuls candidats de la téléréalité à être venu avec le nom de ma ville sur mes vêtements.»

Fan des éclairs à la vanille

Le Strasbourg de M.Pokora, justement, à quoi ressemble-t-il? «C'est un peu la Meinau, où j'ai vu mon premier match de foot et où est née ma passion pour ce sport. Et puis la place Broglie: écolier à la Doctrine chrétienne, j'allais rejoindre ma mère qui travaillait à la Banque de France. J'y passais tous les jours». La place Kléber, il la traverse, très vite «parce qu'il y a trop de monde. Par contre, j'adore la place de la République. J'ai toujours l'impression que c'est comme les studios d'Hollywood tellement c'est clean.» Mais, entre la capitale alsacienne et le chanteur, ce n'est pas qu'une histoire de rues: «Il y a aussi l'éclair à la vanille du café Stein… J'en raffole! Quand je reviens à Strasbourg, j'ai aussi besoin de manger des tartes flambées, parce qu'il n'y a qu'en Alsace qu'on sait les faire.»
S'il y passe deux à trois fois par an, M.Pokora a signé mercredi un retour triomphal: «Je ne pouvais pas imaginer mieux. On remplit le Zénith, je reçois la médaille de la ville… Il y a 10 ans, quand je suis parti, je n'y pensais même pas!» De là à le convaincre de profiter de sa retraite –certes encore très lointaine– à Strasbourg? «Bonne question… En fait, je me vois mal rester à un même endroit. Ce sera entre Paris, Strasbourg… et le soleil!»