Ambiance cocooning lundi à Paris-Bercy. C’est limite si Novak Djokovic n’est pas venu avec au centre de presse avec son petit Stefan comme on passe au bureau montrer son bébé aux copains de boulot. Une semaine après l’heureux événement dans une clinique monégasque, le Serbe est toujours sur un nuage, même si le papa pratique qu’il est pense déjà aux nouveaux problèmes d’organisation auxquels il va être confronté: «J’aimerais passer toute la journée avec ma femme et mon bébé, mais ce n’est pas compatible avec la vie d’un tennisman de haut niveau. Pour l’instant, il est trop petit pour voyager, mais dès l’an prochain, je réfléchirai comment faire pour avoir ma famille avec moi sur le circuit toute l’année.»

N’allez pas croire pour autant que Novak débarque à Bercy en touriste. Le tenant du titre est arrivé dés samedi, ce qui en dit long sur sa motivation pour conserver sa place de numéro 1 mondiale, désormais menacée par Roger Federer: «Avec mon staff, on entend faire le maximum pour finir à la meilleure place. J’ai bien joué l’an passé ici, il n’y a pas de raisons que ça se passe mal, même si j’aurais préféré un autre adversaire que Philip (Kholschreiber) pour commencer. Ce sera un match difficile, il faudra que je m’applique sur ce que je sais faire pour m’en sortir». Cela lui permettrait d’éviter la corvée des couches un jour de plus.