Y aurait-il quelque chose de changer chez Richard Gasquet? Tranquille qualifié pour les 8es de finale, le tout sans lâcher un set, le Bittérois s’est aussi beaucoup encouragé contre Davydenko, samedi. Lui n’a pas l’impression d’être transfiguré. «Depuis que j’ai 9 ans que j’entends des trucs… Je ne me battais pas, j’ai lâché deux ou trois matchs… On coure avec ces trucs. Je me suis déjà encouragé! Après c’est vrai je ne suis pas comme Gaël (Monfils)», lâche-t-il.

Serein, Gasquet l’est, sûrement plus que jamais. Revenu à la 9e place mondial, il fait aussi moins parler de lui cette année, entre les matchs de Benoit Paire et les exploits de Gaël Monfils. «A 27 ans, il te reste un peu moins d’années, tu sais que c’est fabuleux de jouer sur des courts comme ça. C’est sûr que plus tu avances plus tu t’en rends compte de ça», explique Richard Gasquet.

Toujours bloqué au stade des 8es de finale en Grand Chelem, il sait qu’il a cette fois un atout de plus: une grosse confiance. «Je suis plus costaud, le classement le prouve. L’an passé j’étais entre 15 et 20, là je suis 9e. Je joue un beau tennis. Je n’ai pas eu de blessure, la confiance a augmenté, j’ai rarement perdu contre moins bien classé… Maintenant, c’est les gros joueurs qui arrivent. Il va vraiment falloir très bien jouer, j’en suis capable.» Il n’est pas le seul à en être conscient: sur Twitter, un groupe d’internautes a monté un groupe de soutien, #Richard2013, l’année supposée de sa victoire Porte d’Auteuil.