RUGBYXV de France: Philippe Saint-André ne veut «pas pleurer» malgré la petite victoire contre l'Ecosse

XV de France: Philippe Saint-André ne veut «pas pleurer» malgré la petite victoire contre l'Ecosse

RUGBYLe sélectionneur du XV de France n'a voulu retenir que le positif de la victoire contre l'Ecosse, malgré une performance mitigée...
Au Stade de France, Nicolas Camus

Au Stade de France, Nicolas Camus

Philippe Saint-André est le genre d’homme à vous mettre le doute. Lorsque vous l’entendez parler, vous vous demandez si vous n’avez pas raté une partie du match… voire si vous étiez dans le même stade que lui. Au sortir d’un terne succès face à l’Ecosse (15-8), samedi soir, en ouverture du Tournoi des VI Nations, le sélectionneur du XV de France s’est félicité de «pouvoir savourer un belle victoire».

Il est vrai qu’avec un bilan, avant cette rencontre, de 17 défaites, 13 victoires et 2 nuls en 33 matchs, un succès est toujours bon à prendre pour lui. Alors certes, Saint-André a admis que son équipe «aurait pu mieux faire», mais son obstination à ne voir que le positif dans cette soirée où la progression des Bleus par rapport à leurs dernières sorties est loin d’avoir sauté aux yeux a de quoi interpeller.

La première période? «On a créé du jeu, avec beaucoup de passes. On a fait vivre le ballon»

Sur la première période notamment, durant laquelle le XV de France n’a proposé quasiment aucune séquence ballon en main - contrairement aux Ecossais, qui auraient pu être récompensés bien avant leur essai de la 40e minute -, l’analyse du sélectionneur étonne. «Dans cette première mi-temps on a mis énormément de rythme. On a créé du jeu, avec beaucoup de passes. On a fait vivre le ballon», estime-t-il. Jamais les Bleus n'ont pourtant été en situation de mettre un essai.

Il en fut autrement après la pause. Les Bleus ont clairement haussé le ton, avec plus de possession et de mouvements organisés. «On les a pris plus dans l’axe, en se servant de notre puissance. On les a mis sur le reculoir», dit Saint-André avec justesse. Problème, ses joueurs ont été incapables de concrétiser leurs temps forts à cause de fautes techniques largement évitables. Pas très grave, selon lui. «Il y a quelques maladresses dans des situations où on peut marquer des essais mais je préfère retenir qu’on a su se mettre dans ces situations. On ne va pas pleurer aujourd’hui, il faut savourer.» La méthode Coué, il n'y a que ça de vrai.