Roland-Garros: Comme son idole Gheorghe Hagi, Simona Halep veut rendre fier son pays
TENNIS•Simona Halep ne jouera pas seulement pour elle samedi...William Pereira
De notre envoyé à Roland-Garros,
De la Roumanie on connaît bien sûr Bucarest, capitale et berceau d’Ilie Nastase, vainqueur en 1973 du tournoi de Roland-Garros. Mais un peu moins Constanta, 225 kilomètres plus loin à l’Est, sur les rives de la Mer Noire. Ses plus de 1.000 km² et 450.000 âmes pour occuper l’espace en font la deuxième ville du pays.
Jusqu’ici, rien de formidable. A cela près qu’un certain Gheroghe Hagi, héros national et légende du Steaua Bucarest, du Real ou encore du Galatasaray en est originaire, au même titre qu’ une certaine Simona Halep, qui du coup est complètement fan du footballeur depuis sa plus tendre enfance. La veinarde a même eu droit à sa photo-dossier avec le numéro 10 roumain sur un court en terre battue et s’affiche fréquemment en public à ses côtés.
Plus qu’un voisin de luxe, Hagi est un modèle pour la double-finaliste de Roland-Garros. « Mon rêve est de devenir comme Hagi. J’admire tout ce qu’il a fait en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’être humain », déclarait-elle ainsi après sa victoire au Masters « bis » de Sofia en 2013. L’ancien meneur de jeu a effectivement fait plus que de taper dans un ballon. A l’instar d’ Ilie Nastase ou Virginia Ruzici, dernière vainqueure roumaine en grand chelem (1978), il a réussi à apporter un peu de lumière à son pays, chose à laquelle aspire également Halep.
Simona plus forte que le Steaua ou l’équipe nationale de foot
« Depuis Virginia, personne n’a remporté un grand chelem. Ça serait une superbe prouesse si j’arrivais à décrocher le titre. Je vais donner le meilleur de moi-même pour rendre mon peuple heureux », a-t-elle promis vendredi en conférence de presse. Quelque part, la quatrième joueuse mondiale n’a pas trop le choix. Il faut savoir qu’à l’inverse de son adversaire de samedi, la jeune Lettone Ostapenko, Halep est la seule à pouvoir conférer aux siens une certaine exposition à l’international sur le terrain du sport (alors que la Lettonie a son ambassadeur en NBA en la personne de Porzingis, des New-York Knicks).
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, comme on le lit dans la presse roumaine, « les gens se précipitent plus facilement pour assister à une finale de Simona dans un bar » que pour « regarder un match du Steaua ». Un monopole de la célébrité quelque peu gratifiant et plutôt palpable depuis que la Roumaine de 25 ans a atteint la finale de Roland-Garros en 2014 (défaite contre Sharapova). Simona Halep, en toute modestie :
« Depuis 2014 et ma finale ici, le tennis redevient populaire. Beaucoup d’enfants se mettent à jouer au tennis. C’est très agréable de voir que les enfants jouent au tennis, c’est un sport remarquable. »
Le revers de la médaille, c’est que toutes les attentes sont concentrées sur Halep. Voilà maintenant plus de quatre ans qu’Ilie Nastase martèle que la joueuse a le devoir de changer de dimension, qu’elle « doit maintenant gagner un tournoi du grand chelem ». Cette pression a sans doute trop pesé sur les frêles épaules de la jeune femme en 2014 contre Sharapova puis par la suite. Il lui aura mine de rien fallu trois ans pour retrouver la finale de son grand chelem favori, et ce n’est pas seulement à cause de la concurrence.
Fighting-spirit et ondes positives
Entretemps, la Roumanie s’impatiente au son des critiques de Nastase et de l’attitude défaitiste de la joueuse sur certains matchs. Ce même penchant pour l’abandon qui poussera d’ailleurs son coach Darren Cahill à la lâcher momentanément après le Masters de Miami au début de l’année 2017 (avant de revenir quelques semaines plus tard), preuve que le peuple avait ses raisons de pester. Mais à la veille de son match peut-être doublement historique (en cas de succès à Roland, la Roumaine passera n°1 mondiale), le vent a tourné. Explications d’un confrère roumain de Treizecizero.
« Après sa première finale à Roland-Garros, il y avait eu des haters parce qu’elle n’était peut-être pas aussi professionnelle. La pression existe toujours, les Roumains aimeraient beaucoup la voir gagner un tournoi du grand chelem. Mais aujourd’hui, ils ne lui en voudront pas si elle ne gagne pas car elle a changé d’attitude. Elle est plus pro et il y a la sensation que si elle ne gagne pas, au moins elle aura fait tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. »
Confirmation de l’intéressée en conférence de presse : « J’ai perdu par le passé parce que je renonçais, mais maintenant je ne renonce plus pendant les matchs car on a parfois une chance supplémentaire d’aller de l’avant. » Son quart de finale contre Svitolina, véritable modèle d’abnégation, plaide en sa faveur. Il a sûrement rendu fier bon nombre de compatriotes. Mais rien ne vaudra un premier succès en grand chelem au XXIe siècle à leurs yeux. Il lui faudra au moins ça pour atteindre le rang de Gheorghe Hagi du tennis.
Plus qu’un voisin de luxe, Hagi est un modèle pour la double-finaliste de Roland-Garros. « Mon rêve est de devenir comme Hagi. J’admire tout ce qu’il a fait en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’être humain », déclarait-elle ainsi après sa victoire au Masters « bis » de Sofia en 2013. L’ancien meneur de jeu a effectivement fait plus que de taper dans un ballon. A l’instar d’ Ilie Nastase ou Virginia Ruzici, dernière vainqueure roumaine en grand chelem (1978), il a réussi à apporter un peu de lumière à son pays, chose à laquelle aspire également Halep.
Simona plus forte que le Steaua ou l’équipe nationale de foot
« Depuis Virginia, personne n’a remporté un grand chelem. Ça serait une superbe prouesse si j’arrivais à décrocher le titre. Je vais donner le meilleur de moi-même pour rendre mon peuple heureux », a-t-elle promis vendredi en conférence de presse. Quelque part, la quatrième joueuse mondiale n’a pas trop le choix. Il faut savoir qu’à l’inverse de son adversaire de samedi, la jeune Lettone Ostapenko, Halep est la seule à pouvoir conférer aux siens une certaine exposition à l’international sur le terrain du sport (alors que la Lettonie a son ambassadeur en NBA en la personne de Porzingis, des New-York Knicks).
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, comme on le lit dans la presse roumaine, « les gens se précipitent plus facilement pour assister à une finale de Simona dans un bar » que pour « regarder un match du Steaua ». Un monopole de la célébrité quelque peu gratifiant et plutôt palpable depuis que la Roumaine de 25 ans a atteint la finale de Roland-Garros en 2014 (défaite contre Sharapova). Simona Halep, en toute modestie :
« Depuis 2014 et ma finale ici, le tennis redevient populaire. Beaucoup d’enfants se mettent à jouer au tennis. C’est très agréable de voir que les enfants jouent au tennis, c’est un sport remarquable. »
Le revers de la médaille, c’est que toutes les attentes sont concentrées sur Halep. Voilà maintenant plus de quatre ans qu’Ilie Nastase martèle que la joueuse a le devoir de changer de dimension, qu’elle « doit maintenant gagner un tournoi du grand chelem ». Cette pression a sans doute trop pesé sur les frêles épaules de la jeune femme en 2014 contre Sharapova puis par la suite. Il lui aura mine de rien fallu trois ans pour retrouver la finale de son grand chelem favori, et ce n’est pas seulement à cause de la concurrence.
Fighting-spirit et ondes positives
Entretemps, la Roumanie s’impatiente au son des critiques de Nastase et de l’attitude défaitiste de la joueuse sur certains matchs. Ce même penchant pour l’abandon qui poussera d’ailleurs son coach Darren Cahill à la lâcher momentanément après le Masters de Miami au début de l’année 2017 (avant de revenir quelques semaines plus tard), preuve que le peuple avait ses raisons de pester. Mais à la veille de son match peut-être doublement historique (en cas de succès à Roland, la Roumaine passera n°1 mondiale), le vent a tourné. Explications d’un confrère roumain de Treizecizero.
« Après sa première finale à Roland-Garros, il y avait eu des haters parce qu’elle n’était peut-être pas aussi professionnelle. La pression existe toujours, les Roumains aimeraient beaucoup la voir gagner un tournoi du grand chelem. Mais aujourd’hui, ils ne lui en voudront pas si elle ne gagne pas car elle a changé d’attitude. Elle est plus pro et il y a la sensation que si elle ne gagne pas, au moins elle aura fait tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. »
Confirmation de l’intéressée en conférence de presse : « J’ai perdu par le passé parce que je renonçais, mais maintenant je ne renonce plus pendant les matchs car on a parfois une chance supplémentaire d’aller de l’avant. » Son quart de finale contre Svitolina, véritable modèle d’abnégation, plaide en sa faveur. Il a sûrement rendu fier bon nombre de compatriotes. Mais rien ne vaudra un premier succès en grand chelem au XXIe siècle à leurs yeux. Il lui faudra au moins ça pour atteindre le rang de Gheorghe Hagi du tennis.
Plus qu’un voisin de luxe, Hagi est un modèle pour la double-finaliste de Roland-Garros. « Mon rêve est de devenir comme Hagi. J’admire tout ce qu’il a fait en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’être humain », déclarait-elle ainsi après sa victoire au Masters « bis » de Sofia en 2013. L’ancien meneur de jeu a effectivement fait plus que de taper dans un ballon. A l’instar d’ Ilie Nastase ou Virginia Ruzici, dernière vainqueure roumaine en grand chelem (1978), il a réussi à apporter un peu de lumière à son pays, chose à laquelle aspire également Halep.
Simona plus forte que le Steaua ou l’équipe nationale de foot
« Depuis Virginia, personne n’a remporté un grand chelem. Ça serait une superbe prouesse si j’arrivais à décrocher le titre. Je vais donner le meilleur de moi-même pour rendre mon peuple heureux », a-t-elle promis vendredi en conférence de presse. Quelque part, la quatrième joueuse mondiale n’a pas trop le choix. Il faut savoir qu’à l’inverse de son adversaire de samedi, la jeune Lettone Ostapenko, Halep est la seule à pouvoir conférer aux siens une certaine exposition à l’international sur le terrain du sport (alors que la Lettonie a son ambassadeur en NBA en la personne de Porzingis, des New-York Knicks).
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, comme on le lit dans la presse roumaine, « les gens se précipitent plus facilement pour assister à une finale de Simona dans un bar » que pour « regarder un match du Steaua ». Un monopole de la célébrité quelque peu gratifiant et plutôt palpable depuis que la Roumaine de 25 ans a atteint la finale de Roland-Garros en 2014 (défaite contre Sharapova). Simona Halep, en toute modestie :
« Depuis 2014 et ma finale ici, le tennis redevient populaire. Beaucoup d’enfants se mettent à jouer au tennis. C’est très agréable de voir que les enfants jouent au tennis, c’est un sport remarquable. »
Le revers de la médaille, c’est que toutes les attentes sont concentrées sur Halep. Voilà maintenant plus de quatre ans qu’Ilie Nastase martèle que la joueuse a le devoir de changer de dimension, qu’elle « doit maintenant gagner un tournoi du grand chelem ». Cette pression a sans doute trop pesé sur les frêles épaules de la jeune femme en 2014 contre Sharapova puis par la suite. Il lui aura mine de rien fallu trois ans pour retrouver la finale de son grand chelem favori, et ce n’est pas seulement à cause de la concurrence.
Fighting-spirit et ondes positives
Entretemps, la Roumanie s’impatiente au son des critiques de Nastase et de l’attitude défaitiste de la joueuse sur certains matchs. Ce même penchant pour l’abandon qui poussera d’ailleurs son coach Darren Cahill à la lâcher momentanément après le Masters de Miami au début de l’année 2017 (avant de revenir quelques semaines plus tard), preuve que le peuple avait ses raisons de pester. Mais à la veille de son match peut-être doublement historique (en cas de succès à Roland, la Roumaine passera n°1 mondiale), le vent a tourné. Explications d’un confrère roumain de Treizecizero.
« Après sa première finale à Roland-Garros, il y avait eu des haters parce qu’elle n’était peut-être pas aussi professionnelle. La pression existe toujours, les Roumains aimeraient beaucoup la voir gagner un tournoi du grand chelem. Mais aujourd’hui, ils ne lui en voudront pas si elle ne gagne pas car elle a changé d’attitude. Elle est plus pro et il y a la sensation que si elle ne gagne pas, au moins elle aura fait tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. »
Confirmation de l’intéressée en conférence de presse : « J’ai perdu par le passé parce que je renonçais, mais maintenant je ne renonce plus pendant les matchs car on a parfois une chance supplémentaire d’aller de l’avant. » Son quart de finale contre Svitolina, véritable modèle d’abnégation, plaide en sa faveur. Il a sûrement rendu fier bon nombre de compatriotes. Mais rien ne vaudra un premier succès en grand chelem au XXIe siècle à leurs yeux. Il lui faudra au moins ça pour atteindre le rang de Gheorghe Hagi du tennis.
Plus qu’un voisin de luxe, Hagi est un modèle pour la double-finaliste de Roland-Garros. « Mon rêve est de devenir comme Hagi. J’admire tout ce qu’il a fait en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’être humain », déclarait-elle ainsi après sa victoire au Masters « bis » de Sofia en 2013. L’ancien meneur de jeu a effectivement fait plus que de taper dans un ballon. A l’instar d’ Ilie Nastase ou Virginia Ruzici, dernière vainqueure roumaine en grand chelem (1978), il a réussi à apporter un peu de lumière à son pays, chose à laquelle aspire également Halep.
Simona plus forte que le Steaua ou l’équipe nationale de foot
« Depuis Virginia, personne n’a remporté un grand chelem. Ça serait une superbe prouesse si j’arrivais à décrocher le titre. Je vais donner le meilleur de moi-même pour rendre mon peuple heureux », a-t-elle promis vendredi en conférence de presse. Quelque part, la quatrième joueuse mondiale n’a pas trop le choix. Il faut savoir qu’à l’inverse de son adversaire de samedi, la jeune Lettone Ostapenko, Halep est la seule à pouvoir conférer aux siens une certaine exposition à l’international sur le terrain du sport (alors que la Lettonie a son ambassadeur en NBA en la personne de Porzingis, des New-York Knicks).
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, comme on le lit dans la presse roumaine, « les gens se précipitent plus facilement pour assister à une finale de Simona dans un bar » que pour « regarder un match du Steaua ». Un monopole de la célébrité quelque peu gratifiant et plutôt palpable depuis que la Roumaine de 25 ans a atteint la finale de Roland-Garros en 2014 (défaite contre Sharapova). Simona Halep, en toute modestie :
« Depuis 2014 et ma finale ici, le tennis redevient populaire. Beaucoup d’enfants se mettent à jouer au tennis. C’est très agréable de voir que les enfants jouent au tennis, c’est un sport remarquable. »
Le revers de la médaille, c’est que toutes les attentes sont concentrées sur Halep. Voilà maintenant plus de quatre ans qu’Ilie Nastase martèle que la joueuse a le devoir de changer de dimension, qu’elle « doit maintenant gagner un tournoi du grand chelem ». Cette pression a sans doute trop pesé sur les frêles épaules de la jeune femme en 2014 contre Sharapova puis par la suite. Il lui aura mine de rien fallu trois ans pour retrouver la finale de son grand chelem favori, et ce n’est pas seulement à cause de la concurrence.
Fighting-spirit et ondes positives
Entretemps, la Roumanie s’impatiente au son des critiques de Nastase et de l’attitude défaitiste de la joueuse sur certains matchs. Ce même penchant pour l’abandon qui poussera d’ailleurs son coach Darren Cahill à la lâcher momentanément après le Masters de Miami au début de l’année 2017 (avant de revenir quelques semaines plus tard), preuve que le peuple avait ses raisons de pester. Mais à la veille de son match peut-être doublement historique (en cas de succès à Roland, la Roumaine passera n°1 mondiale), le vent a tourné. Explications d’un confrère roumain de Treizecizero.
« Après sa première finale à Roland-Garros, il y avait eu des haters parce qu’elle n’était peut-être pas aussi professionnelle. La pression existe toujours, les Roumains aimeraient beaucoup la voir gagner un tournoi du grand chelem. Mais aujourd’hui, ils ne lui en voudront pas si elle ne gagne pas car elle a changé d’attitude. Elle est plus pro et il y a la sensation que si elle ne gagne pas, au moins elle aura fait tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. »
Confirmation de l’intéressée en conférence de presse : « J’ai perdu par le passé parce que je renonçais, mais maintenant je ne renonce plus pendant les matchs car on a parfois une chance supplémentaire d’aller de l’avant. » Son quart de finale contre Svitolina, véritable modèle d’abnégation, plaide en sa faveur. Il a sûrement rendu fier bon nombre de compatriotes. Mais rien ne vaudra un premier succès en grand chelem au XXIe siècle à leurs yeux. Il lui faudra au moins ça pour atteindre le rang de Gheorghe Hagi du tennis.
Plus qu’un voisin de luxe, Hagi est un modèle pour la double-finaliste de Roland-Garros. « Mon rêve est de devenir comme Hagi. J’admire tout ce qu’il a fait en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’être humain », déclarait-elle ainsi après sa victoire au Masters « bis » de Sofia en 2013. L’ancien meneur de jeu a effectivement fait plus que de taper dans un ballon. A l’instar d’ Ilie Nastase ou Virginia Ruzici, dernière vainqueure roumaine en grand chelem (1978), il a réussi à apporter un peu de lumière à son pays, chose à laquelle aspire également Halep.
Simona plus forte que le Steaua ou l’équipe nationale de foot
« Depuis Virginia, personne n’a remporté un grand chelem. Ça serait une superbe prouesse si j’arrivais à décrocher le titre. Je vais donner le meilleur de moi-même pour rendre mon peuple heureux », a-t-elle promis vendredi en conférence de presse. Quelque part, la quatrième joueuse mondiale n’a pas trop le choix. Il faut savoir qu’à l’inverse de son adversaire de samedi, la jeune Lettone Ostapenko, Halep est la seule à pouvoir conférer aux siens une certaine exposition à l’international sur le terrain du sport (alors que la Lettonie a son ambassadeur en NBA en la personne de Porzingis, des New-York Knicks).
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, comme on le lit dans la presse roumaine, « les gens se précipitent plus facilement pour assister à une finale de Simona dans un bar » que pour « regarder un match du Steaua ». Un monopole de la célébrité quelque peu gratifiant et plutôt palpable depuis que la Roumaine de 25 ans a atteint la finale de Roland-Garros en 2014 (défaite contre Sharapova). Simona Halep, en toute modestie :
« Depuis 2014 et ma finale ici, le tennis redevient populaire. Beaucoup d’enfants se mettent à jouer au tennis. C’est très agréable de voir que les enfants jouent au tennis, c’est un sport remarquable. »
Le revers de la médaille, c’est que toutes les attentes sont concentrées sur Halep. Voilà maintenant plus de quatre ans qu’Ilie Nastase martèle que la joueuse a le devoir de changer de dimension, qu’elle « doit maintenant gagner un tournoi du grand chelem ». Cette pression a sans doute trop pesé sur les frêles épaules de la jeune femme en 2014 contre Sharapova puis par la suite. Il lui aura mine de rien fallu trois ans pour retrouver la finale de son grand chelem favori, et ce n’est pas seulement à cause de la concurrence.
Fighting-spirit et ondes positives
Entretemps, la Roumanie s’impatiente au son des critiques de Nastase et de l’attitude défaitiste de la joueuse sur certains matchs. Ce même penchant pour l’abandon qui poussera d’ailleurs son coach Darren Cahill à la lâcher momentanément après le Masters de Miami au début de l’année 2017 (avant de revenir quelques semaines plus tard), preuve que le peuple avait ses raisons de pester. Mais à la veille de son match peut-être doublement historique (en cas de succès à Roland, la Roumaine passera n°1 mondiale), le vent a tourné. Explications d’un confrère roumain de Treizecizero.
« Après sa première finale à Roland-Garros, il y avait eu des haters parce qu’elle n’était peut-être pas aussi professionnelle. La pression existe toujours, les Roumains aimeraient beaucoup la voir gagner un tournoi du grand chelem. Mais aujourd’hui, ils ne lui en voudront pas si elle ne gagne pas car elle a changé d’attitude. Elle est plus pro et il y a la sensation que si elle ne gagne pas, au moins elle aura fait tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. »
Confirmation de l’intéressée en conférence de presse : « J’ai perdu par le passé parce que je renonçais, mais maintenant je ne renonce plus pendant les matchs car on a parfois une chance supplémentaire d’aller de l’avant. » Son quart de finale contre Svitolina, véritable modèle d’abnégation, plaide en sa faveur. Il a sûrement rendu fier bon nombre de compatriotes. Mais rien ne vaudra un premier succès en grand chelem au XXIe siècle à leurs yeux. Il lui faudra au moins ça pour atteindre le rang de Gheorghe Hagi du tennis.
Plus qu’un voisin de luxe, Hagi est un modèle pour la double-finaliste de Roland-Garros. « Mon rêve est de devenir comme Hagi. J’admire tout ce qu’il a fait en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’être humain », déclarait-elle ainsi après sa victoire au Masters « bis » de Sofia en 2013. L’ancien meneur de jeu a effectivement fait plus que de taper dans un ballon. A l’instar d’ Ilie Nastase ou Virginia Ruzici, dernière vainqueure roumaine en grand chelem (1978), il a réussi à apporter un peu de lumière à son pays, chose à laquelle aspire également Halep.
Simona plus forte que le Steaua ou l’équipe nationale de foot
« Depuis Virginia, personne n’a remporté un grand chelem. Ça serait une superbe prouesse si j’arrivais à décrocher le titre. Je vais donner le meilleur de moi-même pour rendre mon peuple heureux », a-t-elle promis vendredi en conférence de presse. Quelque part, la quatrième joueuse mondiale n’a pas trop le choix. Il faut savoir qu’à l’inverse de son adversaire de samedi, la jeune Lettone Ostapenko, Halep est la seule à pouvoir conférer aux siens une certaine exposition à l’international sur le terrain du sport (alors que la Lettonie a son ambassadeur en NBA en la personne de Porzingis, des New-York Knicks).
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, comme on le lit dans la presse roumaine, « les gens se précipitent plus facilement pour assister à une finale de Simona dans un bar » que pour « regarder un match du Steaua ». Un monopole de la célébrité quelque peu gratifiant et plutôt palpable depuis que la Roumaine de 25 ans a atteint la finale de Roland-Garros en 2014 (défaite contre Sharapova). Simona Halep, en toute modestie :
« Depuis 2014 et ma finale ici, le tennis redevient populaire. Beaucoup d’enfants se mettent à jouer au tennis. C’est très agréable de voir que les enfants jouent au tennis, c’est un sport remarquable. »
Le revers de la médaille, c’est que toutes les attentes sont concentrées sur Halep. Voilà maintenant plus de quatre ans qu’Ilie Nastase martèle que la joueuse a le devoir de changer de dimension, qu’elle « doit maintenant gagner un tournoi du grand chelem ». Cette pression a sans doute trop pesé sur les frêles épaules de la jeune femme en 2014 contre Sharapova puis par la suite. Il lui aura mine de rien fallu trois ans pour retrouver la finale de son grand chelem favori, et ce n’est pas seulement à cause de la concurrence.
Fighting-spirit et ondes positives
Entretemps, la Roumanie s’impatiente au son des critiques de Nastase et de l’attitude défaitiste de la joueuse sur certains matchs. Ce même penchant pour l’abandon qui poussera d’ailleurs son coach Darren Cahill à la lâcher momentanément après le Masters de Miami au début de l’année 2017 (avant de revenir quelques semaines plus tard), preuve que le peuple avait ses raisons de pester. Mais à la veille de son match peut-être doublement historique (en cas de succès à Roland, la Roumaine passera n°1 mondiale), le vent a tourné. Explications d’un confrère roumain de Treizecizero.
« Après sa première finale à Roland-Garros, il y avait eu des haters parce qu’elle n’était peut-être pas aussi professionnelle. La pression existe toujours, les Roumains aimeraient beaucoup la voir gagner un tournoi du grand chelem. Mais aujourd’hui, ils ne lui en voudront pas si elle ne gagne pas car elle a changé d’attitude. Elle est plus pro et il y a la sensation que si elle ne gagne pas, au moins elle aura fait tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. »
Confirmation de l’intéressée en conférence de presse : « J’ai perdu par le passé parce que je renonçais, mais maintenant je ne renonce plus pendant les matchs car on a parfois une chance supplémentaire d’aller de l’avant. » Son quart de finale contre Svitolina, véritable modèle d’abnégation, plaide en sa faveur. Il a sûrement rendu fier bon nombre de compatriotes. Mais rien ne vaudra un premier succès en grand chelem au XXIe siècle à leurs yeux. Il lui faudra au moins ça pour atteindre le rang de Gheorghe Hagi du tennis.
Plus qu’un voisin de luxe, Hagi est un modèle pour la double-finaliste de Roland-Garros. « Mon rêve est de devenir comme Hagi. J’admire tout ce qu’il a fait en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’être humain », déclarait-elle ainsi après sa victoire au Masters « bis » de Sofia en 2013. L’ancien meneur de jeu a effectivement fait plus que de taper dans un ballon. A l’instar d’ Ilie Nastase ou Virginia Ruzici, dernière vainqueure roumaine en grand chelem (1978), il a réussi à apporter un peu de lumière à son pays, chose à laquelle aspire également Halep.
Simona plus forte que le Steaua ou l’équipe nationale de foot
« Depuis Virginia, personne n’a remporté un grand chelem. Ça serait une superbe prouesse si j’arrivais à décrocher le titre. Je vais donner le meilleur de moi-même pour rendre mon peuple heureux », a-t-elle promis vendredi en conférence de presse. Quelque part, la quatrième joueuse mondiale n’a pas trop le choix. Il faut savoir qu’à l’inverse de son adversaire de samedi, la jeune Lettone Ostapenko, Halep est la seule à pouvoir conférer aux siens une certaine exposition à l’international sur le terrain du sport (alors que la Lettonie a son ambassadeur en NBA en la personne de Porzingis, des New-York Knicks).
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, comme on le lit dans la presse roumaine, « les gens se précipitent plus facilement pour assister à une finale de Simona dans un bar » que pour « regarder un match du Steaua ». Un monopole de la célébrité quelque peu gratifiant et plutôt palpable depuis que la Roumaine de 25 ans a atteint la finale de Roland-Garros en 2014 (défaite contre Sharapova). Simona Halep, en toute modestie :
« Depuis 2014 et ma finale ici, le tennis redevient populaire. Beaucoup d’enfants se mettent à jouer au tennis. C’est très agréable de voir que les enfants jouent au tennis, c’est un sport remarquable. »
Le revers de la médaille, c’est que toutes les attentes sont concentrées sur Halep. Voilà maintenant plus de quatre ans qu’Ilie Nastase martèle que la joueuse a le devoir de changer de dimension, qu’elle « doit maintenant gagner un tournoi du grand chelem ». Cette pression a sans doute trop pesé sur les frêles épaules de la jeune femme en 2014 contre Sharapova puis par la suite. Il lui aura mine de rien fallu trois ans pour retrouver la finale de son grand chelem favori, et ce n’est pas seulement à cause de la concurrence.
Fighting-spirit et ondes positives
Entretemps, la Roumanie s’impatiente au son des critiques de Nastase et de l’attitude défaitiste de la joueuse sur certains matchs. Ce même penchant pour l’abandon qui poussera d’ailleurs son coach Darren Cahill à la lâcher momentanément après le Masters de Miami au début de l’année 2017 (avant de revenir quelques semaines plus tard), preuve que le peuple avait ses raisons de pester. Mais à la veille de son match peut-être doublement historique (en cas de succès à Roland, la Roumaine passera n°1 mondiale), le vent a tourné. Explications d’un confrère roumain de Treizecizero.
« Après sa première finale à Roland-Garros, il y avait eu des haters parce qu’elle n’était peut-être pas aussi professionnelle. La pression existe toujours, les Roumains aimeraient beaucoup la voir gagner un tournoi du grand chelem. Mais aujourd’hui, ils ne lui en voudront pas si elle ne gagne pas car elle a changé d’attitude. Elle est plus pro et il y a la sensation que si elle ne gagne pas, au moins elle aura fait tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. »
Confirmation de l’intéressée en conférence de presse : « J’ai perdu par le passé parce que je renonçais, mais maintenant je ne renonce plus pendant les matchs car on a parfois une chance supplémentaire d’aller de l’avant. » Son quart de finale contre Svitolina, véritable modèle d’abnégation, plaide en sa faveur. Il a sûrement rendu fier bon nombre de compatriotes. Mais rien ne vaudra un premier succès en grand chelem au XXIe siècle à leurs yeux. Il lui faudra au moins ça pour atteindre le rang de Gheorghe Hagi du tennis.
Plus qu’un voisin de luxe, Hagi est un modèle pour la double-finaliste de Roland-Garros. « Mon rêve est de devenir comme Hagi. J’admire tout ce qu’il a fait en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’être humain », déclarait-elle ainsi après sa victoire au Masters « bis » de Sofia en 2013. L’ancien meneur de jeu a effectivement fait plus que de taper dans un ballon. A l’instar d’ Ilie Nastase ou Virginia Ruzici, dernière vainqueure roumaine en grand chelem (1978), il a réussi à apporter un peu de lumière à son pays, chose à laquelle aspire également Halep.
Simona plus forte que le Steaua ou l’équipe nationale de foot
« Depuis Virginia, personne n’a remporté un grand chelem. Ça serait une superbe prouesse si j’arrivais à décrocher le titre. Je vais donner le meilleur de moi-même pour rendre mon peuple heureux », a-t-elle promis vendredi en conférence de presse. Quelque part, la quatrième joueuse mondiale n’a pas trop le choix. Il faut savoir qu’à l’inverse de son adversaire de samedi, la jeune Lettone Ostapenko, Halep est la seule à pouvoir conférer aux siens une certaine exposition à l’international sur le terrain du sport (alors que la Lettonie a son ambassadeur en NBA en la personne de Porzingis, des New-York Knicks).
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, comme on le lit dans la presse roumaine, « les gens se précipitent plus facilement pour assister à une finale de Simona dans un bar » que pour « regarder un match du Steaua ». Un monopole de la célébrité quelque peu gratifiant et plutôt palpable depuis que la Roumaine de 25 ans a atteint la finale de Roland-Garros en 2014 (défaite contre Sharapova). Simona Halep, en toute modestie :
« Depuis 2014 et ma finale ici, le tennis redevient populaire. Beaucoup d’enfants se mettent à jouer au tennis. C’est très agréable de voir que les enfants jouent au tennis, c’est un sport remarquable. »
Le revers de la médaille, c’est que toutes les attentes sont concentrées sur Halep. Voilà maintenant plus de quatre ans qu’Ilie Nastase martèle que la joueuse a le devoir de changer de dimension, qu’elle « doit maintenant gagner un tournoi du grand chelem ». Cette pression a sans doute trop pesé sur les frêles épaules de la jeune femme en 2014 contre Sharapova puis par la suite. Il lui aura mine de rien fallu trois ans pour retrouver la finale de son grand chelem favori, et ce n’est pas seulement à cause de la concurrence.
Fighting-spirit et ondes positives
Entretemps, la Roumanie s’impatiente au son des critiques de Nastase et de l’attitude défaitiste de la joueuse sur certains matchs. Ce même penchant pour l’abandon qui poussera d’ailleurs son coach Darren Cahill à la lâcher momentanément après le Masters de Miami au début de l’année 2017 (avant de revenir quelques semaines plus tard), preuve que le peuple avait ses raisons de pester. Mais à la veille de son match peut-être doublement historique (en cas de succès à Roland, la Roumaine passera n°1 mondiale), le vent a tourné. Explications d’un confrère roumain de Treizecizero.
« Après sa première finale à Roland-Garros, il y avait eu des haters parce qu’elle n’était peut-être pas aussi professionnelle. La pression existe toujours, les Roumains aimeraient beaucoup la voir gagner un tournoi du grand chelem. Mais aujourd’hui, ils ne lui en voudront pas si elle ne gagne pas car elle a changé d’attitude. Elle est plus pro et il y a la sensation que si elle ne gagne pas, au moins elle aura fait tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. »
Confirmation de l’intéressée en conférence de presse : « J’ai perdu par le passé parce que je renonçais, mais maintenant je ne renonce plus pendant les matchs car on a parfois une chance supplémentaire d’aller de l’avant. » Son quart de finale contre Svitolina, véritable modèle d’abnégation, plaide en sa faveur. Il a sûrement rendu fier bon nombre de compatriotes. Mais rien ne vaudra un premier succès en grand chelem au XXIe siècle à leurs yeux. Il lui faudra au moins ça pour atteindre le rang de Gheorghe Hagi du tennis.
Plus qu’un voisin de luxe, Hagi est un modèle pour la double-finaliste de Roland-Garros. « Mon rêve est de devenir comme Hagi. J’admire tout ce qu’il a fait en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’être humain », déclarait-elle ainsi après sa victoire au Masters « bis » de Sofia en 2013. L’ancien meneur de jeu a effectivement fait plus que de taper dans un ballon. A l’instar d’ Ilie Nastase ou Virginia Ruzici, dernière vainqueure roumaine en grand chelem (1978), il a réussi à apporter un peu de lumière à son pays, chose à laquelle aspire également Halep.
Simona plus forte que le Steaua ou l’équipe nationale de foot
« Depuis Virginia, personne n’a remporté un grand chelem. Ça serait une superbe prouesse si j’arrivais à décrocher le titre. Je vais donner le meilleur de moi-même pour rendre mon peuple heureux », a-t-elle promis vendredi en conférence de presse. Quelque part, la quatrième joueuse mondiale n’a pas trop le choix. Il faut savoir qu’à l’inverse de son adversaire de samedi, la jeune Lettone Ostapenko, Halep est la seule à pouvoir conférer aux siens une certaine exposition à l’international sur le terrain du sport (alors que la Lettonie a son ambassadeur en NBA en la personne de Porzingis, des New-York Knicks).
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, comme on le lit dans la presse roumaine, « les gens se précipitent plus facilement pour assister à une finale de Simona dans un bar » que pour « regarder un match du Steaua ». Un monopole de la célébrité quelque peu gratifiant et plutôt palpable depuis que la Roumaine de 25 ans a atteint la finale de Roland-Garros en 2014 (défaite contre Sharapova). Simona Halep, en toute modestie :
« Depuis 2014 et ma finale ici, le tennis redevient populaire. Beaucoup d’enfants se mettent à jouer au tennis. C’est très agréable de voir que les enfants jouent au tennis, c’est un sport remarquable. »
Le revers de la médaille, c’est que toutes les attentes sont concentrées sur Halep. Voilà maintenant plus de quatre ans qu’Ilie Nastase martèle que la joueuse a le devoir de changer de dimension, qu’elle « doit maintenant gagner un tournoi du grand chelem ». Cette pression a sans doute trop pesé sur les frêles épaules de la jeune femme en 2014 contre Sharapova puis par la suite. Il lui aura mine de rien fallu trois ans pour retrouver la finale de son grand chelem favori, et ce n’est pas seulement à cause de la concurrence.
Fighting-spirit et ondes positives
Entretemps, la Roumanie s’impatiente au son des critiques de Nastase et de l’attitude défaitiste de la joueuse sur certains matchs. Ce même penchant pour l’abandon qui poussera d’ailleurs son coach Darren Cahill à la lâcher momentanément après le Masters de Miami au début de l’année 2017 (avant de revenir quelques semaines plus tard), preuve que le peuple avait ses raisons de pester. Mais à la veille de son match peut-être doublement historique (en cas de succès à Roland, la Roumaine passera n°1 mondiale), le vent a tourné. Explications d’un confrère roumain de Treizecizero.
« Après sa première finale à Roland-Garros, il y avait eu des haters parce qu’elle n’était peut-être pas aussi professionnelle. La pression existe toujours, les Roumains aimeraient beaucoup la voir gagner un tournoi du grand chelem. Mais aujourd’hui, ils ne lui en voudront pas si elle ne gagne pas car elle a changé d’attitude. Elle est plus pro et il y a la sensation que si elle ne gagne pas, au moins elle aura fait tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. »
Confirmation de l’intéressée en conférence de presse : « J’ai perdu par le passé parce que je renonçais, mais maintenant je ne renonce plus pendant les matchs car on a parfois une chance supplémentaire d’aller de l’avant. » Son quart de finale contre Svitolina, véritable modèle d’abnégation, plaide en sa faveur. Il a sûrement rendu fier bon nombre de compatriotes. Mais rien ne vaudra un premier succès en grand chelem au XXIe siècle à leurs yeux. Il lui faudra au moins ça pour atteindre le rang de Gheorghe Hagi du tennis.
Plus qu’un voisin de luxe, Hagi est un modèle pour la double-finaliste de Roland-Garros. « Mon rêve est de devenir comme Hagi. J’admire tout ce qu’il a fait en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’être humain », déclarait-elle ainsi après sa victoire au Masters « bis » de Sofia en 2013. L’ancien meneur de jeu a effectivement fait plus que de taper dans un ballon. A l’instar d’ Ilie Nastase ou Virginia Ruzici, dernière vainqueure roumaine en grand chelem (1978), il a réussi à apporter un peu de lumière à son pays, chose à laquelle aspire également Halep.
Simona plus forte que le Steaua ou l’équipe nationale de foot
« Depuis Virginia, personne n’a remporté un grand chelem. Ça serait une superbe prouesse si j’arrivais à décrocher le titre. Je vais donner le meilleur de moi-même pour rendre mon peuple heureux », a-t-elle promis vendredi en conférence de presse. Quelque part, la quatrième joueuse mondiale n’a pas trop le choix. Il faut savoir qu’à l’inverse de son adversaire de samedi, la jeune Lettone Ostapenko, Halep est la seule à pouvoir conférer aux siens une certaine exposition à l’international sur le terrain du sport (alors que la Lettonie a son ambassadeur en NBA en la personne de Porzingis, des New-York Knicks).
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, comme on le lit dans la presse roumaine, « les gens se précipitent plus facilement pour assister à une finale de Simona dans un bar » que pour « regarder un match du Steaua ». Un monopole de la célébrité quelque peu gratifiant et plutôt palpable depuis que la Roumaine de 25 ans a atteint la finale de Roland-Garros en 2014 (défaite contre Sharapova). Simona Halep, en toute modestie :
« Depuis 2014 et ma finale ici, le tennis redevient populaire. Beaucoup d’enfants se mettent à jouer au tennis. C’est très agréable de voir que les enfants jouent au tennis, c’est un sport remarquable. »
Le revers de la médaille, c’est que toutes les attentes sont concentrées sur Halep. Voilà maintenant plus de quatre ans qu’Ilie Nastase martèle que la joueuse a le devoir de changer de dimension, qu’elle « doit maintenant gagner un tournoi du grand chelem ». Cette pression a sans doute trop pesé sur les frêles épaules de la jeune femme en 2014 contre Sharapova puis par la suite. Il lui aura mine de rien fallu trois ans pour retrouver la finale de son grand chelem favori, et ce n’est pas seulement à cause de la concurrence.
Fighting-spirit et ondes positives
Entretemps, la Roumanie s’impatiente au son des critiques de Nastase et de l’attitude défaitiste de la joueuse sur certains matchs. Ce même penchant pour l’abandon qui poussera d’ailleurs son coach Darren Cahill à la lâcher momentanément après le Masters de Miami au début de l’année 2017 (avant de revenir quelques semaines plus tard), preuve que le peuple avait ses raisons de pester. Mais à la veille de son match peut-être doublement historique (en cas de succès à Roland, la Roumaine passera n°1 mondiale), le vent a tourné. Explications d’un confrère roumain de Treizecizero.
« Après sa première finale à Roland-Garros, il y avait eu des haters parce qu’elle n’était peut-être pas aussi professionnelle. La pression existe toujours, les Roumains aimeraient beaucoup la voir gagner un tournoi du grand chelem. Mais aujourd’hui, ils ne lui en voudront pas si elle ne gagne pas car elle a changé d’attitude. Elle est plus pro et il y a la sensation que si elle ne gagne pas, au moins elle aura fait tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. »
Confirmation de l’intéressée en conférence de presse : « J’ai perdu par le passé parce que je renonçais, mais maintenant je ne renonce plus pendant les matchs car on a parfois une chance supplémentaire d’aller de l’avant. » Son quart de finale contre Svitolina, véritable modèle d’abnégation, plaide en sa faveur. Il a sûrement rendu fier bon nombre de compatriotes. Mais rien ne vaudra un premier succès en grand chelem au XXIe siècle à leurs yeux. Il lui faudra au moins ça pour atteindre le rang de Gheorghe Hagi du tennis.
Plus qu’un voisin de luxe, Hagi est un modèle pour la double-finaliste de Roland-Garros. « Mon rêve est de devenir comme Hagi. J’admire tout ce qu’il a fait en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’être humain », déclarait-elle ainsi après sa victoire au Masters « bis » de Sofia en 2013. L’ancien meneur de jeu a effectivement fait plus que de taper dans un ballon. A l’instar d’ Ilie Nastase ou Virginia Ruzici, dernière vainqueure roumaine en grand chelem (1978), il a réussi à apporter un peu de lumière à son pays, chose à laquelle aspire également Halep.
Simona plus forte que le Steaua ou l’équipe nationale de foot
« Depuis Virginia, personne n’a remporté un grand chelem. Ça serait une superbe prouesse si j’arrivais à décrocher le titre. Je vais donner le meilleur de moi-même pour rendre mon peuple heureux », a-t-elle promis vendredi en conférence de presse. Quelque part, la quatrième joueuse mondiale n’a pas trop le choix. Il faut savoir qu’à l’inverse de son adversaire de samedi, la jeune Lettone Ostapenko, Halep est la seule à pouvoir conférer aux siens une certaine exposition à l’international sur le terrain du sport (alors que la Lettonie a son ambassadeur en NBA en la personne de Porzingis, des New-York Knicks).
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, comme on le lit dans la presse roumaine, « les gens se précipitent plus facilement pour assister à une finale de Simona dans un bar » que pour « regarder un match du Steaua ». Un monopole de la célébrité quelque peu gratifiant et plutôt palpable depuis que la Roumaine de 25 ans a atteint la finale de Roland-Garros en 2014 (défaite contre Sharapova). Simona Halep, en toute modestie :
« Depuis 2014 et ma finale ici, le tennis redevient populaire. Beaucoup d’enfants se mettent à jouer au tennis. C’est très agréable de voir que les enfants jouent au tennis, c’est un sport remarquable. »
Le revers de la médaille, c’est que toutes les attentes sont concentrées sur Halep. Voilà maintenant plus de quatre ans qu’Ilie Nastase martèle que la joueuse a le devoir de changer de dimension, qu’elle « doit maintenant gagner un tournoi du grand chelem ». Cette pression a sans doute trop pesé sur les frêles épaules de la jeune femme en 2014 contre Sharapova puis par la suite. Il lui aura mine de rien fallu trois ans pour retrouver la finale de son grand chelem favori, et ce n’est pas seulement à cause de la concurrence.
Fighting-spirit et ondes positives
Entretemps, la Roumanie s’impatiente au son des critiques de Nastase et de l’attitude défaitiste de la joueuse sur certains matchs. Ce même penchant pour l’abandon qui poussera d’ailleurs son coach Darren Cahill à la lâcher momentanément après le Masters de Miami au début de l’année 2017 (avant de revenir quelques semaines plus tard), preuve que le peuple avait ses raisons de pester. Mais à la veille de son match peut-être doublement historique (en cas de succès à Roland, la Roumaine passera n°1 mondiale), le vent a tourné. Explications d’un confrère roumain de Treizecizero.
« Après sa première finale à Roland-Garros, il y avait eu des haters parce qu’elle n’était peut-être pas aussi professionnelle. La pression existe toujours, les Roumains aimeraient beaucoup la voir gagner un tournoi du grand chelem. Mais aujourd’hui, ils ne lui en voudront pas si elle ne gagne pas car elle a changé d’attitude. Elle est plus pro et il y a la sensation que si elle ne gagne pas, au moins elle aura fait tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. »
Confirmation de l’intéressée en conférence de presse : « J’ai perdu par le passé parce que je renonçais, mais maintenant je ne renonce plus pendant les matchs car on a parfois une chance supplémentaire d’aller de l’avant. » Son quart de finale contre Svitolina, véritable modèle d’abnégation, plaide en sa faveur. Il a sûrement rendu fier bon nombre de compatriotes. Mais rien ne vaudra un premier succès en grand chelem au XXIe siècle à leurs yeux. Il lui faudra au moins ça pour atteindre le rang de Gheorghe Hagi du tennis.
Plus qu’un voisin de luxe, Hagi est un modèle pour la double-finaliste de Roland-Garros. « Mon rêve est de devenir comme Hagi. J’admire tout ce qu’il a fait en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’être humain », déclarait-elle ainsi après sa victoire au Masters « bis » de Sofia en 2013. L’ancien meneur de jeu a effectivement fait plus que de taper dans un ballon. A l’instar d’ Ilie Nastase ou Virginia Ruzici, dernière vainqueure roumaine en grand chelem (1978), il a réussi à apporter un peu de lumière à son pays, chose à laquelle aspire également Halep.
Simona plus forte que le Steaua ou l’équipe nationale de foot
« Depuis Virginia, personne n’a remporté un grand chelem. Ça serait une superbe prouesse si j’arrivais à décrocher le titre. Je vais donner le meilleur de moi-même pour rendre mon peuple heureux », a-t-elle promis vendredi en conférence de presse. Quelque part, la quatrième joueuse mondiale n’a pas trop le choix. Il faut savoir qu’à l’inverse de son adversaire de samedi, la jeune Lettone Ostapenko, Halep est la seule à pouvoir conférer aux siens une certaine exposition à l’international sur le terrain du sport (alors que la Lettonie a son ambassadeur en NBA en la personne de Porzingis, des New-York Knicks).
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, comme on le lit dans la presse roumaine, « les gens se précipitent plus facilement pour assister à une finale de Simona dans un bar » que pour « regarder un match du Steaua ». Un monopole de la célébrité quelque peu gratifiant et plutôt palpable depuis que la Roumaine de 25 ans a atteint la finale de Roland-Garros en 2014 (défaite contre Sharapova). Simona Halep, en toute modestie :
« Depuis 2014 et ma finale ici, le tennis redevient populaire. Beaucoup d’enfants se mettent à jouer au tennis. C’est très agréable de voir que les enfants jouent au tennis, c’est un sport remarquable. »
Le revers de la médaille, c’est que toutes les attentes sont concentrées sur Halep. Voilà maintenant plus de quatre ans qu’Ilie Nastase martèle que la joueuse a le devoir de changer de dimension, qu’elle « doit maintenant gagner un tournoi du grand chelem ». Cette pression a sans doute trop pesé sur les frêles épaules de la jeune femme en 2014 contre Sharapova puis par la suite. Il lui aura mine de rien fallu trois ans pour retrouver la finale de son grand chelem favori, et ce n’est pas seulement à cause de la concurrence.
Fighting-spirit et ondes positives
Entretemps, la Roumanie s’impatiente au son des critiques de Nastase et de l’attitude défaitiste de la joueuse sur certains matchs. Ce même penchant pour l’abandon qui poussera d’ailleurs son coach Darren Cahill à la lâcher momentanément après le Masters de Miami au début de l’année 2017 (avant de revenir quelques semaines plus tard), preuve que le peuple avait ses raisons de pester. Mais à la veille de son match peut-être doublement historique (en cas de succès à Roland, la Roumaine passera n°1 mondiale), le vent a tourné. Explications d’un confrère roumain de Treizecizero.
« Après sa première finale à Roland-Garros, il y avait eu des haters parce qu’elle n’était peut-être pas aussi professionnelle. La pression existe toujours, les Roumains aimeraient beaucoup la voir gagner un tournoi du grand chelem. Mais aujourd’hui, ils ne lui en voudront pas si elle ne gagne pas car elle a changé d’attitude. Elle est plus pro et il y a la sensation que si elle ne gagne pas, au moins elle aura fait tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. »
Confirmation de l’intéressée en conférence de presse : « J’ai perdu par le passé parce que je renonçais, mais maintenant je ne renonce plus pendant les matchs car on a parfois une chance supplémentaire d’aller de l’avant. » Son quart de finale contre Svitolina, véritable modèle d’abnégation, plaide en sa faveur. Il a sûrement rendu fier bon nombre de compatriotes. Mais rien ne vaudra un premier succès en grand chelem au XXIe siècle à leurs yeux. Il lui faudra au moins ça pour atteindre le rang de Gheorghe Hagi du tennis.
Plus qu’un voisin de luxe, Hagi est un modèle pour la double-finaliste de Roland-Garros. « Mon rêve est de devenir comme Hagi. J’admire tout ce qu’il a fait en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’être humain », déclarait-elle ainsi après sa victoire au Masters « bis » de Sofia en 2013. L’ancien meneur de jeu a effectivement fait plus que de taper dans un ballon. A l’instar d’ Ilie Nastase ou Virginia Ruzici, dernière vainqueure roumaine en grand chelem (1978), il a réussi à apporter un peu de lumière à son pays, chose à laquelle aspire également Halep.
Simona plus forte que le Steaua ou l’équipe nationale de foot
« Depuis Virginia, personne n’a remporté un grand chelem. Ça serait une superbe prouesse si j’arrivais à décrocher le titre. Je vais donner le meilleur de moi-même pour rendre mon peuple heureux », a-t-elle promis vendredi en conférence de presse. Quelque part, la quatrième joueuse mondiale n’a pas trop le choix. Il faut savoir qu’à l’inverse de son adversaire de samedi, la jeune Lettone Ostapenko, Halep est la seule à pouvoir conférer aux siens une certaine exposition à l’international sur le terrain du sport (alors que la Lettonie a son ambassadeur en NBA en la personne de Porzingis, des New-York Knicks).
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, comme on le lit dans la presse roumaine, « les gens se précipitent plus facilement pour assister à une finale de Simona dans un bar » que pour « regarder un match du Steaua ». Un monopole de la célébrité quelque peu gratifiant et plutôt palpable depuis que la Roumaine de 25 ans a atteint la finale de Roland-Garros en 2014 (défaite contre Sharapova). Simona Halep, en toute modestie :
« Depuis 2014 et ma finale ici, le tennis redevient populaire. Beaucoup d’enfants se mettent à jouer au tennis. C’est très agréable de voir que les enfants jouent au tennis, c’est un sport remarquable. »
Le revers de la médaille, c’est que toutes les attentes sont concentrées sur Halep. Voilà maintenant plus de quatre ans qu’Ilie Nastase martèle que la joueuse a le devoir de changer de dimension, qu’elle « doit maintenant gagner un tournoi du grand chelem ». Cette pression a sans doute trop pesé sur les frêles épaules de la jeune femme en 2014 contre Sharapova puis par la suite. Il lui aura mine de rien fallu trois ans pour retrouver la finale de son grand chelem favori, et ce n’est pas seulement à cause de la concurrence.
Fighting-spirit et ondes positives
Entretemps, la Roumanie s’impatiente au son des critiques de Nastase et de l’attitude défaitiste de la joueuse sur certains matchs. Ce même penchant pour l’abandon qui poussera d’ailleurs son coach Darren Cahill à la lâcher momentanément après le Masters de Miami au début de l’année 2017 (avant de revenir quelques semaines plus tard), preuve que le peuple avait ses raisons de pester. Mais à la veille de son match peut-être doublement historique (en cas de succès à Roland, la Roumaine passera n°1 mondiale), le vent a tourné. Explications d’un confrère roumain de Treizecizero.
« Après sa première finale à Roland-Garros, il y avait eu des haters parce qu’elle n’était peut-être pas aussi professionnelle. La pression existe toujours, les Roumains aimeraient beaucoup la voir gagner un tournoi du grand chelem. Mais aujourd’hui, ils ne lui en voudront pas si elle ne gagne pas car elle a changé d’attitude. Elle est plus pro et il y a la sensation que si elle ne gagne pas, au moins elle aura fait tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. »
Confirmation de l’intéressée en conférence de presse : « J’ai perdu par le passé parce que je renonçais, mais maintenant je ne renonce plus pendant les matchs car on a parfois une chance supplémentaire d’aller de l’avant. » Son quart de finale contre Svitolina, véritable modèle d’abnégation, plaide en sa faveur. Il a sûrement rendu fier bon nombre de compatriotes. Mais rien ne vaudra un premier succès en grand chelem au XXIe siècle à leurs yeux. Il lui faudra au moins ça pour atteindre le rang de Gheorghe Hagi du tennis.
Plus qu’un voisin de luxe, Hagi est un modèle pour la double-finaliste de Roland-Garros. « Mon rêve est de devenir comme Hagi. J’admire tout ce qu’il a fait en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’être humain », déclarait-elle ainsi après sa victoire au Masters « bis » de Sofia en 2013. L’ancien meneur de jeu a effectivement fait plus que de taper dans un ballon. A l’instar d’ Ilie Nastase ou Virginia Ruzici, dernière vainqueure roumaine en grand chelem (1978), il a réussi à apporter un peu de lumière à son pays, chose à laquelle aspire également Halep.
Simona plus forte que le Steaua ou l’équipe nationale de foot
« Depuis Virginia, personne n’a remporté un grand chelem. Ça serait une superbe prouesse si j’arrivais à décrocher le titre. Je vais donner le meilleur de moi-même pour rendre mon peuple heureux », a-t-elle promis vendredi en conférence de presse. Quelque part, la quatrième joueuse mondiale n’a pas trop le choix. Il faut savoir qu’à l’inverse de son adversaire de samedi, la jeune Lettone Ostapenko, Halep est la seule à pouvoir conférer aux siens une certaine exposition à l’international sur le terrain du sport (alors que la Lettonie a son ambassadeur en NBA en la personne de Porzingis, des New-York Knicks).
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, comme on le lit dans la presse roumaine, « les gens se précipitent plus facilement pour assister à une finale de Simona dans un bar » que pour « regarder un match du Steaua ». Un monopole de la célébrité quelque peu gratifiant et plutôt palpable depuis que la Roumaine de 25 ans a atteint la finale de Roland-Garros en 2014 (défaite contre Sharapova). Simona Halep, en toute modestie :
« Depuis 2014 et ma finale ici, le tennis redevient populaire. Beaucoup d’enfants se mettent à jouer au tennis. C’est très agréable de voir que les enfants jouent au tennis, c’est un sport remarquable. »
Le revers de la médaille, c’est que toutes les attentes sont concentrées sur Halep. Voilà maintenant plus de quatre ans qu’Ilie Nastase martèle que la joueuse a le devoir de changer de dimension, qu’elle « doit maintenant gagner un tournoi du grand chelem ». Cette pression a sans doute trop pesé sur les frêles épaules de la jeune femme en 2014 contre Sharapova puis par la suite. Il lui aura mine de rien fallu trois ans pour retrouver la finale de son grand chelem favori, et ce n’est pas seulement à cause de la concurrence.
Fighting-spirit et ondes positives
Entretemps, la Roumanie s’impatiente au son des critiques de Nastase et de l’attitude défaitiste de la joueuse sur certains matchs. Ce même penchant pour l’abandon qui poussera d’ailleurs son coach Darren Cahill à la lâcher momentanément après le Masters de Miami au début de l’année 2017 (avant de revenir quelques semaines plus tard), preuve que le peuple avait ses raisons de pester. Mais à la veille de son match peut-être doublement historique (en cas de succès à Roland, la Roumaine passera n°1 mondiale), le vent a tourné. Explications d’un confrère roumain de Treizecizero.
« Après sa première finale à Roland-Garros, il y avait eu des haters parce qu’elle n’était peut-être pas aussi professionnelle. La pression existe toujours, les Roumains aimeraient beaucoup la voir gagner un tournoi du grand chelem. Mais aujourd’hui, ils ne lui en voudront pas si elle ne gagne pas car elle a changé d’attitude. Elle est plus pro et il y a la sensation que si elle ne gagne pas, au moins elle aura fait tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. »
Confirmation de l’intéressée en conférence de presse : « J’ai perdu par le passé parce que je renonçais, mais maintenant je ne renonce plus pendant les matchs car on a parfois une chance supplémentaire d’aller de l’avant. » Son quart de finale contre Svitolina, véritable modèle d’abnégation, plaide en sa faveur. Il a sûrement rendu fier bon nombre de compatriotes. Mais rien ne vaudra un premier succès en grand chelem au XXIe siècle à leurs yeux. Il lui faudra au moins ça pour atteindre le rang de Gheorghe Hagi du tennis.
Plus qu’un voisin de luxe, Hagi est un modèle pour la double-finaliste de Roland-Garros. « Mon rêve est de devenir comme Hagi. J’admire tout ce qu’il a fait en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’être humain », déclarait-elle ainsi après sa victoire au Masters « bis » de Sofia en 2013. L’ancien meneur de jeu a effectivement fait plus que de taper dans un ballon. A l’instar d’ Ilie Nastase ou Virginia Ruzici, dernière vainqueure roumaine en grand chelem (1978), il a réussi à apporter un peu de lumière à son pays, chose à laquelle aspire également Halep.
Simona plus forte que le Steaua ou l’équipe nationale de foot
« Depuis Virginia, personne n’a remporté un grand chelem. Ça serait une superbe prouesse si j’arrivais à décrocher le titre. Je vais donner le meilleur de moi-même pour rendre mon peuple heureux », a-t-elle promis vendredi en conférence de presse. Quelque part, la quatrième joueuse mondiale n’a pas trop le choix. Il faut savoir qu’à l’inverse de son adversaire de samedi, la jeune Lettone Ostapenko, Halep est la seule à pouvoir conférer aux siens une certaine exposition à l’international sur le terrain du sport (alors que la Lettonie a son ambassadeur en NBA en la personne de Porzingis, des New-York Knicks).
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, comme on le lit dans la presse roumaine, « les gens se précipitent plus facilement pour assister à une finale de Simona dans un bar » que pour « regarder un match du Steaua ». Un monopole de la célébrité quelque peu gratifiant et plutôt palpable depuis que la Roumaine de 25 ans a atteint la finale de Roland-Garros en 2014 (défaite contre Sharapova). Simona Halep, en toute modestie :
« Depuis 2014 et ma finale ici, le tennis redevient populaire. Beaucoup d’enfants se mettent à jouer au tennis. C’est très agréable de voir que les enfants jouent au tennis, c’est un sport remarquable. »
Le revers de la médaille, c’est que toutes les attentes sont concentrées sur Halep. Voilà maintenant plus de quatre ans qu’Ilie Nastase martèle que la joueuse a le devoir de changer de dimension, qu’elle « doit maintenant gagner un tournoi du grand chelem ». Cette pression a sans doute trop pesé sur les frêles épaules de la jeune femme en 2014 contre Sharapova puis par la suite. Il lui aura mine de rien fallu trois ans pour retrouver la finale de son grand chelem favori, et ce n’est pas seulement à cause de la concurrence.
Fighting-spirit et ondes positives
Entretemps, la Roumanie s’impatiente au son des critiques de Nastase et de l’attitude défaitiste de la joueuse sur certains matchs. Ce même penchant pour l’abandon qui poussera d’ailleurs son coach Darren Cahill à la lâcher momentanément après le Masters de Miami au début de l’année 2017 (avant de revenir quelques semaines plus tard), preuve que le peuple avait ses raisons de pester. Mais à la veille de son match peut-être doublement historique (en cas de succès à Roland, la Roumaine passera n°1 mondiale), le vent a tourné. Explications d’un confrère roumain de Treizecizero.
« Après sa première finale à Roland-Garros, il y avait eu des haters parce qu’elle n’était peut-être pas aussi professionnelle. La pression existe toujours, les Roumains aimeraient beaucoup la voir gagner un tournoi du grand chelem. Mais aujourd’hui, ils ne lui en voudront pas si elle ne gagne pas car elle a changé d’attitude. Elle est plus pro et il y a la sensation que si elle ne gagne pas, au moins elle aura fait tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. »
Confirmation de l’intéressée en conférence de presse : « J’ai perdu par le passé parce que je renonçais, mais maintenant je ne renonce plus pendant les matchs car on a parfois une chance supplémentaire d’aller de l’avant. » Son quart de finale contre Svitolina, véritable modèle d’abnégation, plaide en sa faveur. Il a sûrement rendu fier bon nombre de compatriotes. Mais rien ne vaudra un premier succès en grand chelem au XXIe siècle à leurs yeux. Il lui faudra au moins ça pour atteindre le rang de Gheorghe Hagi du tennis.
Plus qu’un voisin de luxe, Hagi est un modèle pour la double-finaliste de Roland-Garros. « Mon rêve est de devenir comme Hagi. J’admire tout ce qu’il a fait en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’être humain », déclarait-elle ainsi après sa victoire au Masters « bis » de Sofia en 2013. L’ancien meneur de jeu a effectivement fait plus que de taper dans un ballon. A l’instar d’ Ilie Nastase ou Virginia Ruzici, dernière vainqueure roumaine en grand chelem (1978), il a réussi à apporter un peu de lumière à son pays, chose à laquelle aspire également Halep.
Simona plus forte que le Steaua ou l’équipe nationale de foot
« Depuis Virginia, personne n’a remporté un grand chelem. Ça serait une superbe prouesse si j’arrivais à décrocher le titre. Je vais donner le meilleur de moi-même pour rendre mon peuple heureux », a-t-elle promis vendredi en conférence de presse. Quelque part, la quatrième joueuse mondiale n’a pas trop le choix. Il faut savoir qu’à l’inverse de son adversaire de samedi, la jeune Lettone Ostapenko, Halep est la seule à pouvoir conférer aux siens une certaine exposition à l’international sur le terrain du sport (alors que la Lettonie a son ambassadeur en NBA en la personne de Porzingis, des New-York Knicks).
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, comme on le lit dans la presse roumaine, « les gens se précipitent plus facilement pour assister à une finale de Simona dans un bar » que pour « regarder un match du Steaua ». Un monopole de la célébrité quelque peu gratifiant et plutôt palpable depuis que la Roumaine de 25 ans a atteint la finale de Roland-Garros en 2014 (défaite contre Sharapova). Simona Halep, en toute modestie :
« Depuis 2014 et ma finale ici, le tennis redevient populaire. Beaucoup d’enfants se mettent à jouer au tennis. C’est très agréable de voir que les enfants jouent au tennis, c’est un sport remarquable. »
Le revers de la médaille, c’est que toutes les attentes sont concentrées sur Halep. Voilà maintenant plus de quatre ans qu’Ilie Nastase martèle que la joueuse a le devoir de changer de dimension, qu’elle « doit maintenant gagner un tournoi du grand chelem ». Cette pression a sans doute trop pesé sur les frêles épaules de la jeune femme en 2014 contre Sharapova puis par la suite. Il lui aura mine de rien fallu trois ans pour retrouver la finale de son grand chelem favori, et ce n’est pas seulement à cause de la concurrence.
Fighting-spirit et ondes positives
Entretemps, la Roumanie s’impatiente au son des critiques de Nastase et de l’attitude défaitiste de la joueuse sur certains matchs. Ce même penchant pour l’abandon qui poussera d’ailleurs son coach Darren Cahill à la lâcher momentanément après le Masters de Miami au début de l’année 2017 (avant de revenir quelques semaines plus tard), preuve que le peuple avait ses raisons de pester. Mais à la veille de son match peut-être doublement historique (en cas de succès à Roland, la Roumaine passera n°1 mondiale), le vent a tourné. Explications d’un confrère roumain de Treizecizero.
« Après sa première finale à Roland-Garros, il y avait eu des haters parce qu’elle n’était peut-être pas aussi professionnelle. La pression existe toujours, les Roumains aimeraient beaucoup la voir gagner un tournoi du grand chelem. Mais aujourd’hui, ils ne lui en voudront pas si elle ne gagne pas car elle a changé d’attitude. Elle est plus pro et il y a la sensation que si elle ne gagne pas, au moins elle aura fait tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. »
Confirmation de l’intéressée en conférence de presse : « J’ai perdu par le passé parce que je renonçais, mais maintenant je ne renonce plus pendant les matchs car on a parfois une chance supplémentaire d’aller de l’avant. » Son quart de finale contre Svitolina, véritable modèle d’abnégation, plaide en sa faveur. Il a sûrement rendu fier bon nombre de compatriotes. Mais rien ne vaudra un premier succès en grand chelem au XXIe siècle à leurs yeux. Il lui faudra au moins ça pour atteindre le rang de Gheorghe Hagi du tennis.
Plus qu’un voisin de luxe, Hagi est un modèle pour la double-finaliste de Roland-Garros. « Mon rêve est de devenir comme Hagi. J’admire tout ce qu’il a fait en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’être humain », déclarait-elle ainsi après sa victoire au Masters « bis » de Sofia en 2013. L’ancien meneur de jeu a effectivement fait plus que de taper dans un ballon. A l’instar d’ Ilie Nastase ou Virginia Ruzici, dernière vainqueure roumaine en grand chelem (1978), il a réussi à apporter un peu de lumière à son pays, chose à laquelle aspire également Halep.
Simona plus forte que le Steaua ou l’équipe nationale de foot
« Depuis Virginia, personne n’a remporté un grand chelem. Ça serait une superbe prouesse si j’arrivais à décrocher le titre. Je vais donner le meilleur de moi-même pour rendre mon peuple heureux », a-t-elle promis vendredi en conférence de presse. Quelque part, la quatrième joueuse mondiale n’a pas trop le choix. Il faut savoir qu’à l’inverse de son adversaire de samedi, la jeune Lettone Ostapenko, Halep est la seule à pouvoir conférer aux siens une certaine exposition à l’international sur le terrain du sport (alors que la Lettonie a son ambassadeur en NBA en la personne de Porzingis, des New-York Knicks).
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, comme on le lit dans la presse roumaine, « les gens se précipitent plus facilement pour assister à une finale de Simona dans un bar » que pour « regarder un match du Steaua ». Un monopole de la célébrité quelque peu gratifiant et plutôt palpable depuis que la Roumaine de 25 ans a atteint la finale de Roland-Garros en 2014 (défaite contre Sharapova). Simona Halep, en toute modestie :
« Depuis 2014 et ma finale ici, le tennis redevient populaire. Beaucoup d’enfants se mettent à jouer au tennis. C’est très agréable de voir que les enfants jouent au tennis, c’est un sport remarquable. »
Le revers de la médaille, c’est que toutes les attentes sont concentrées sur Halep. Voilà maintenant plus de quatre ans qu’Ilie Nastase martèle que la joueuse a le devoir de changer de dimension, qu’elle « doit maintenant gagner un tournoi du grand chelem ». Cette pression a sans doute trop pesé sur les frêles épaules de la jeune femme en 2014 contre Sharapova puis par la suite. Il lui aura mine de rien fallu trois ans pour retrouver la finale de son grand chelem favori, et ce n’est pas seulement à cause de la concurrence.
Fighting-spirit et ondes positives
Entretemps, la Roumanie s’impatiente au son des critiques de Nastase et de l’attitude défaitiste de la joueuse sur certains matchs. Ce même penchant pour l’abandon qui poussera d’ailleurs son coach Darren Cahill à la lâcher momentanément après le Masters de Miami au début de l’année 2017 (avant de revenir quelques semaines plus tard), preuve que le peuple avait ses raisons de pester. Mais à la veille de son match peut-être doublement historique (en cas de succès à Roland, la Roumaine passera n°1 mondiale), le vent a tourné. Explications d’un confrère roumain de Treizecizero.
« Après sa première finale à Roland-Garros, il y avait eu des haters parce qu’elle n’était peut-être pas aussi professionnelle. La pression existe toujours, les Roumains aimeraient beaucoup la voir gagner un tournoi du grand chelem. Mais aujourd’hui, ils ne lui en voudront pas si elle ne gagne pas car elle a changé d’attitude. Elle est plus pro et il y a la sensation que si elle ne gagne pas, au moins elle aura fait tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. »
Confirmation de l’intéressée en conférence de presse : « J’ai perdu par le passé parce que je renonçais, mais maintenant je ne renonce plus pendant les matchs car on a parfois une chance supplémentaire d’aller de l’avant. » Son quart de finale contre Svitolina, véritable modèle d’abnégation, plaide en sa faveur. Il a sûrement rendu fier bon nombre de compatriotes. Mais rien ne vaudra un premier succès en grand chelem au XXIe siècle à leurs yeux. Il lui faudra au moins ça pour atteindre le rang de Gheorghe Hagi du tennis.
Plus qu’un voisin de luxe, Hagi est un modèle pour la double-finaliste de Roland-Garros. « Mon rêve est de devenir comme Hagi. J’admire tout ce qu’il a fait en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’être humain », déclarait-elle ainsi après sa victoire au Masters « bis » de Sofia en 2013. L’ancien meneur de jeu a effectivement fait plus que de taper dans un ballon. A l’instar d’ Ilie Nastase ou Virginia Ruzici, dernière vainqueure roumaine en grand chelem (1978), il a réussi à apporter un peu de lumière à son pays, chose à laquelle aspire également Halep.
Simona plus forte que le Steaua ou l’équipe nationale de foot
« Depuis Virginia, personne n’a remporté un grand chelem. Ça serait une superbe prouesse si j’arrivais à décrocher le titre. Je vais donner le meilleur de moi-même pour rendre mon peuple heureux », a-t-elle promis vendredi en conférence de presse. Quelque part, la quatrième joueuse mondiale n’a pas trop le choix. Il faut savoir qu’à l’inverse de son adversaire de samedi, la jeune Lettone Ostapenko, Halep est la seule à pouvoir conférer aux siens une certaine exposition à l’international sur le terrain du sport (alors que la Lettonie a son ambassadeur en NBA en la personne de Porzingis, des New-York Knicks).
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, comme on le lit dans la presse roumaine, « les gens se précipitent plus facilement pour assister à une finale de Simona dans un bar » que pour « regarder un match du Steaua ». Un monopole de la célébrité quelque peu gratifiant et plutôt palpable depuis que la Roumaine de 25 ans a atteint la finale de Roland-Garros en 2014 (défaite contre Sharapova). Simona Halep, en toute modestie :
« Depuis 2014 et ma finale ici, le tennis redevient populaire. Beaucoup d’enfants se mettent à jouer au tennis. C’est très agréable de voir que les enfants jouent au tennis, c’est un sport remarquable. »
Le revers de la médaille, c’est que toutes les attentes sont concentrées sur Halep. Voilà maintenant plus de quatre ans qu’Ilie Nastase martèle que la joueuse a le devoir de changer de dimension, qu’elle « doit maintenant gagner un tournoi du grand chelem ». Cette pression a sans doute trop pesé sur les frêles épaules de la jeune femme en 2014 contre Sharapova puis par la suite. Il lui aura mine de rien fallu trois ans pour retrouver la finale de son grand chelem favori, et ce n’est pas seulement à cause de la concurrence.
Fighting-spirit et ondes positives
Entretemps, la Roumanie s’impatiente au son des critiques de Nastase et de l’attitude défaitiste de la joueuse sur certains matchs. Ce même penchant pour l’abandon qui poussera d’ailleurs son coach Darren Cahill à la lâcher momentanément après le Masters de Miami au début de l’année 2017 (avant de revenir quelques semaines plus tard), preuve que le peuple avait ses raisons de pester. Mais à la veille de son match peut-être doublement historique (en cas de succès à Roland, la Roumaine passera n°1 mondiale), le vent a tourné. Explications d’un confrère roumain de Treizecizero.
« Après sa première finale à Roland-Garros, il y avait eu des haters parce qu’elle n’était peut-être pas aussi professionnelle. La pression existe toujours, les Roumains aimeraient beaucoup la voir gagner un tournoi du grand chelem. Mais aujourd’hui, ils ne lui en voudront pas si elle ne gagne pas car elle a changé d’attitude. Elle est plus pro et il y a la sensation que si elle ne gagne pas, au moins elle aura fait tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. »
Confirmation de l’intéressée en conférence de presse : « J’ai perdu par le passé parce que je renonçais, mais maintenant je ne renonce plus pendant les matchs car on a parfois une chance supplémentaire d’aller de l’avant. » Son quart de finale contre Svitolina, véritable modèle d’abnégation, plaide en sa faveur. Il a sûrement rendu fier bon nombre de compatriotes. Mais rien ne vaudra un premier succès en grand chelem au XXIe siècle à leurs yeux. Il lui faudra au moins ça pour atteindre le rang de Gheorghe Hagi du tennis.
Plus qu’un voisin de luxe, Hagi est un modèle pour la double-finaliste de Roland-Garros. « Mon rêve est de devenir comme Hagi. J’admire tout ce qu’il a fait en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’être humain », déclarait-elle ainsi après sa victoire au Masters « bis » de Sofia en 2013. L’ancien meneur de jeu a effectivement fait plus que de taper dans un ballon. A l’instar d’ Ilie Nastase ou Virginia Ruzici, dernière vainqueure roumaine en grand chelem (1978), il a réussi à apporter un peu de lumière à son pays, chose à laquelle aspire également Halep.
Simona plus forte que le Steaua ou l’équipe nationale de foot
« Depuis Virginia, personne n’a remporté un grand chelem. Ça serait une superbe prouesse si j’arrivais à décrocher le titre. Je vais donner le meilleur de moi-même pour rendre mon peuple heureux », a-t-elle promis vendredi en conférence de presse. Quelque part, la quatrième joueuse mondiale n’a pas trop le choix. Il faut savoir qu’à l’inverse de son adversaire de samedi, la jeune Lettone Ostapenko, Halep est la seule à pouvoir conférer aux siens une certaine exposition à l’international sur le terrain du sport (alors que la Lettonie a son ambassadeur en NBA en la personne de Porzingis, des New-York Knicks).
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, comme on le lit dans la presse roumaine, « les gens se précipitent plus facilement pour assister à une finale de Simona dans un bar » que pour « regarder un match du Steaua ». Un monopole de la célébrité quelque peu gratifiant et plutôt palpable depuis que la Roumaine de 25 ans a atteint la finale de Roland-Garros en 2014 (défaite contre Sharapova). Simona Halep, en toute modestie :
« Depuis 2014 et ma finale ici, le tennis redevient populaire. Beaucoup d’enfants se mettent à jouer au tennis. C’est très agréable de voir que les enfants jouent au tennis, c’est un sport remarquable. »
Le revers de la médaille, c’est que toutes les attentes sont concentrées sur Halep. Voilà maintenant plus de quatre ans qu’Ilie Nastase martèle que la joueuse a le devoir de changer de dimension, qu’elle « doit maintenant gagner un tournoi du grand chelem ». Cette pression a sans doute trop pesé sur les frêles épaules de la jeune femme en 2014 contre Sharapova puis par la suite. Il lui aura mine de rien fallu trois ans pour retrouver la finale de son grand chelem favori, et ce n’est pas seulement à cause de la concurrence.
Fighting-spirit et ondes positives
Entretemps, la Roumanie s’impatiente au son des critiques de Nastase et de l’attitude défaitiste de la joueuse sur certains matchs. Ce même penchant pour l’abandon qui poussera d’ailleurs son coach Darren Cahill à la lâcher momentanément après le Masters de Miami au début de l’année 2017 (avant de revenir quelques semaines plus tard), preuve que le peuple avait ses raisons de pester. Mais à la veille de son match peut-être doublement historique (en cas de succès à Roland, la Roumaine passera n°1 mondiale), le vent a tourné. Explications d’un confrère roumain de Treizecizero.
« Après sa première finale à Roland-Garros, il y avait eu des haters parce qu’elle n’était peut-être pas aussi professionnelle. La pression existe toujours, les Roumains aimeraient beaucoup la voir gagner un tournoi du grand chelem. Mais aujourd’hui, ils ne lui en voudront pas si elle ne gagne pas car elle a changé d’attitude. Elle est plus pro et il y a la sensation que si elle ne gagne pas, au moins elle aura fait tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. »
Confirmation de l’intéressée en conférence de presse : « J’ai perdu par le passé parce que je renonçais, mais maintenant je ne renonce plus pendant les matchs car on a parfois une chance supplémentaire d’aller de l’avant. » Son quart de finale contre Svitolina, véritable modèle d’abnégation, plaide en sa faveur. Il a sûrement rendu fier bon nombre de compatriotes. Mais rien ne vaudra un premier succès en grand chelem au XXIe siècle à leurs yeux. Il lui faudra au moins ça pour atteindre le rang de Gheorghe Hagi du tennis.
Plus qu’un voisin de luxe, Hagi est un modèle pour la double-finaliste de Roland-Garros. « Mon rêve est de devenir comme Hagi. J’admire tout ce qu’il a fait en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’être humain », déclarait-elle ainsi après sa victoire au Masters « bis » de Sofia en 2013. L’ancien meneur de jeu a effectivement fait plus que de taper dans un ballon. A l’instar d’ Ilie Nastase ou Virginia Ruzici, dernière vainqueure roumaine en grand chelem (1978), il a réussi à apporter un peu de lumière à son pays, chose à laquelle aspire également Halep.
Simona plus forte que le Steaua ou l’équipe nationale de foot
« Depuis Virginia, personne n’a remporté un grand chelem. Ça serait une superbe prouesse si j’arrivais à décrocher le titre. Je vais donner le meilleur de moi-même pour rendre mon peuple heureux », a-t-elle promis vendredi en conférence de presse. Quelque part, la quatrième joueuse mondiale n’a pas trop le choix. Il faut savoir qu’à l’inverse de son adversaire de samedi, la jeune Lettone Ostapenko, Halep est la seule à pouvoir conférer aux siens une certaine exposition à l’international sur le terrain du sport (alors que la Lettonie a son ambassadeur en NBA en la personne de Porzingis, des New-York Knicks).
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, comme on le lit dans la presse roumaine, « les gens se précipitent plus facilement pour assister à une finale de Simona dans un bar » que pour « regarder un match du Steaua ». Un monopole de la célébrité quelque peu gratifiant et plutôt palpable depuis que la Roumaine de 25 ans a atteint la finale de Roland-Garros en 2014 (défaite contre Sharapova). Simona Halep, en toute modestie :
« Depuis 2014 et ma finale ici, le tennis redevient populaire. Beaucoup d’enfants se mettent à jouer au tennis. C’est très agréable de voir que les enfants jouent au tennis, c’est un sport remarquable. »
Le revers de la médaille, c’est que toutes les attentes sont concentrées sur Halep. Voilà maintenant plus de quatre ans qu’Ilie Nastase martèle que la joueuse a le devoir de changer de dimension, qu’elle « doit maintenant gagner un tournoi du grand chelem ». Cette pression a sans doute trop pesé sur les frêles épaules de la jeune femme en 2014 contre Sharapova puis par la suite. Il lui aura mine de rien fallu trois ans pour retrouver la finale de son grand chelem favori, et ce n’est pas seulement à cause de la concurrence.
Fighting-spirit et ondes positives
Entretemps, la Roumanie s’impatiente au son des critiques de Nastase et de l’attitude défaitiste de la joueuse sur certains matchs. Ce même penchant pour l’abandon qui poussera d’ailleurs son coach Darren Cahill à la lâcher momentanément après le Masters de Miami au début de l’année 2017 (avant de revenir quelques semaines plus tard), preuve que le peuple avait ses raisons de pester. Mais à la veille de son match peut-être doublement historique (en cas de succès à Roland, la Roumaine passera n°1 mondiale), le vent a tourné. Explications d’un confrère roumain de Treizecizero.
« Après sa première finale à Roland-Garros, il y avait eu des haters parce qu’elle n’était peut-être pas aussi professionnelle. La pression existe toujours, les Roumains aimeraient beaucoup la voir gagner un tournoi du grand chelem. Mais aujourd’hui, ils ne lui en voudront pas si elle ne gagne pas car elle a changé d’attitude. Elle est plus pro et il y a la sensation que si elle ne gagne pas, au moins elle aura fait tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. »
Confirmation de l’intéressée en conférence de presse : « J’ai perdu par le passé parce que je renonçais, mais maintenant je ne renonce plus pendant les matchs car on a parfois une chance supplémentaire d’aller de l’avant. » Son quart de finale contre Svitolina, véritable modèle d’abnégation, plaide en sa faveur. Il a sûrement rendu fier bon nombre de compatriotes. Mais rien ne vaudra un premier succès en grand chelem au XXIe siècle à leurs yeux. Il lui faudra au moins ça pour atteindre le rang de Gheorghe Hagi du tennis.