De notre envoyé spécial à Roland-Garros,

Les journées sont longues à Roland-Garros. Donc quand on apprend à 21h que Caroline Garcia arrivera un peu en retard en conférence de presse, on boude un peu dans notre coin. Le sourire et la joie communicative de l’inédite quart de finaliste à Roland-Garros nous a vite remis de bonne humeur. Et quand certains confrères français se sont impatientés devant le nombre de questions en anglais, elle s’en est amusée. « Excusez-moi je suis populaire ! » L’assistance se marre en cœur. Vraiment, on ne regrette pas de l’avoir attendue.

On attendait tous un règlement de compte… Et Garcia s’en est amusée

Bref, Caroline Garcia est apparue heureuse et décontractée. Sans doute parce qu’elle a franchi un nouveau cap en grand chelem et que le gros nuage contextuel est derrière elle. Même si elle ne l’avouera qu’à demi-mot, ce duel avec Alizé Cornet sur fond de polémique a dû lui trotter dans la tête. Mais sur le court, elle n’en a pas fait une affaire personnelle.

« « Je suis sûre que les gens pensaient voir ce match parce que ça serait froid et que ça serait une bataille (elle rit). Mais ce n’était qu’un match de tennis, je voulais rester professionnelle. » »

On ne va pas se mentir, les trois quarts des questions ont tourné autour de ça. La Fed Cup, les embrouilles, la bise avec Cornet… Un geste qu’elle qualifie de totalement spontané. « C’était pas très réfléchi, c’était naturel, je lui ai fait la bise », a-t-elle déclaré, le sourire aux lèvres.

En revanche, en ce qui concerne les mots d’Alizé Cornet, on n’en saura pas plus. « Je suis désolé, mais je dois avouer que je ne me souviens pas trop de ce qu’elle a dit », s’est ainsi excusée Caroline Garcia. Sans doute était-ce dû à l’émotion. Cette même émotion qui a illuminé la salle de conférences et nous a donné envie d’être heureux pour elle. Pourvu qu’elle batte Karolina Pliskova.