TENNISRoland-Garros: On vous aide à choisir vos chouchous

Roland-Garros: On vous aide à choisir vos chouchous

TENNISLucas Pouille, Garbiñe Muguruza et le duo Herbert/Mahut méritent votre soutien…
Annabelle Laurent

Annabelle Laurent

Vous n’allez quand même pas vous choisir Nadal comme chouchou. Ni Djokovic, ni Murray. Comme favoris, oui. Par amour du grand spectacle. Mais on vous parle du choix du cœur. De ces joueurs qui n’intéressaient personne porte d’Auteuil il y a encore quelques années et feront l’évènement cette quinzaine. 20 Minutes les a choisis pour vous.

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Lucas Pouille

Quatre-vingt-dixième il y a encore deux mois, 31e aujourd’hui: c’est ce qui s’appelle une ascension éclair pour le jeune Lucas Pouille, 22 ans. Après avoir disputé sa première finale sur le circuit à Bucarest, le Français a atteint le dernier carré du Masters 1.000 de Rome en mai. Il sera attendu au tournant porte d’Auteuil où les médias étrangers ne le snobaient plus du tout, jeudi, quand il s’entraînait sur le court Suzanne Lenglen avec… Novak Djokovic.

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Ses débuts, lundi, seront plus simples, avec un premier match contre un compatriote retombé au 474e rang mondial, Julien Benneteau.

La bonne raison de le choisir: Parce qu’on aime voir monter les stars tricolores de demain. Surtout lors d’un tournoi où Monfils est forfait et Tsonga perturbé par une blessure aux adducteurs. Mais aussi parce qu’à l’âge de 14 ans, le petit Lucas Pouille acceptait sans broncher de n’avoir « que quinze jours de vacances » et espérait bien « jouer un jour sur le circuit mondial », si l’on en croit La Voix du Nord qui le présentait alors comme le « phénomène du tennis venu de Loon-Plage »

La mauvaise raison : « Parce qu’il a une bonne bouille » : c’est non (pour le jeu de mots pourri. Le reste est vrai). Ou pour son surnom, « La Pouille », qui nous fait mal pour lui. Si au contraire vous trouvez ça mignon, c’est un peu léger comme argument.

Garbiñe Muguruza

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En 2014, «Garbiñe» (appelez-la par son prénom et n’oubliez pas le tilde) sortait Serena Williams au 2e tour avant d’atteindre les quarts de finale. Depuis deux ans, Muguruza n’a cessé de grimper, disputant la finale du dernier Wimbledon, et pointe aujourd’hui au quatrième rang mondial. Si elle a des origines vénézuéliennes, c’est l'Espagnole qui vibre quand il s’agit de Roland : « pour nous, c’est un peu comme une deuxième maison » disait-elle vendredi en soulignant «l’inspiration » qu’a été pour elle Rafael Nadal (plus qu'Arantxa Sanchez et Conchita Martinez) dans son parcours. «Tous les ans je me disais: ‘’Non, pas possible, il a encore gagné !’’ ». Avant qu’on en dise autant d’elle?

La bonne raison de la choisir: Son franc-parler. Interrogée le mois dernier par El Mundo au sujet du sexisme dans le sport, elle notait: «Les jambes des joueuses, leurs jupes... C'est plus vendeur que le sport. Quand tu vois les photos de joueuses que les médias choisissent! (...) J'espère que le succès des femmes se banalisera et qu'on arrêtera d'entendre: «non seulement elle joue bien, mais elle est jolie»».

La mauvaise: « Ils sont tellement sympas les latinos», ou autre cliché du genre. Cela dit, son entraîneur Sam Sumyk dit lui même: «Les gens d’Amérique latine ont cette faculté de lâcher prise. Une petite blague, un peu de musique et le corps et l’esprit se laissent aller». Point #rythmedanslapeau atteint.

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Pierre-Hugues Herbert et Nicolas Mahut

Rien ne semble arrêter la paire Herbert/Mahut, qui s’est imposée sur la terre battue de Monte-Carlo après deux victoires à Indian Wells et Miami. «Le triplé, seuls les frères Bryan l’ont fait», soulignait lui-même celui que l’on surnomme « P2H ». Pour Henri Leconte, c'est simple, le duo est en train de devenir «le meilleur du monde»:

« La paire @p2hugz @nmahut est entrain de devenir la meilleure du monde. Allez les gars !https://t.co/DFYk1SgTjp — Henri Leconte (@henrileconteoff) 17 avril 2016 »

La bonne raison de les choisir: C’est la meilleure chance française à Roland et une victoire ici donnerait encore plus de poids à leur candidature pour la coupe Davis.

La mauvaise raison: S'intéresser aux doubles pour se la jouer connaisseur et ouvert d’esprit. Vous ne tiendrez pas toute la quinzaine.