FOOTBALLPourquoi on a envie de croire à l'arrivée de Neymar au PSG

Neymar au PSG: Fiabilité de la source, Dani Alves et clause... Pourquoi cette fois, c'est la bonne pour Paris

FOOTBALLAprès trois ans de rumeurs sur l'arrivée de Neymar au PSG, 2017 a tout pour être la bonne...
W.P, J.L et A.L.G

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Parfois, il faut savoir croire. Le clan des doux rêveurs du mercato est peut-être en train de l’emporter au détriment des sceptiques. Aux alentours de 15 heures, la chaîne brésilien Esporte Interativo a, par la voix de son journaliste Marcelo Bechler, annoncé l’arrivée imminente de Neymar au Paris Saint-Germain.

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Pour les non-lusophones, voilà ce que ça donne en gros.

« Neymar a accepté une proposition du Paris Saint-Germain et sera joueur du club français pendant ce mercato. Trois dirigeants ont nié le départ de Neymar lors des 24 dernières heures mais l’équipe de Esporte Interativo soutient que Neymar sera un joueur du Paris Saint-Germain avant la fin de cette fenêtre de transferts. »

Un énième retour en puissance du marronier qui émoustille les supporters parisiens depuis maintenant trois étés ? Cette fois-ci, il semblerait que non. Plusieurs éléments nous laissent croire que Neymar devrait vraiment débarquer dans la capitale française dans les prochains jours.

  • Parce que le journaliste qui a lancé l’info est crédible

On ne parle pas d’une énième rumeur envoyée par Marca ou Sport. Là, l’information nous vient directement d’un journaliste brésilien. En l’occurrence Marcelo Bechler, qui travaille du côté de la Catalogne depuis une poignée d’année. Contacté par 20 Minutes, le journaliste Olivier Goldstein, auteur d'un blog sur le FCB et lui aussi basé à Barcelone, confirme la fiabilité de la source.

« Il suit le Barça pour Esporte Interativo depuis trois ou quatre ans, c’est quelqu’un de fiable. C’est quelqu’un qui sait qu’il peut jouer sa réputation sur ce type d’information et ça m’étonnerait qu’il la mette en jeu s’il doutait de sa véracité. C’est quelqu’un qui est modéré, ce n’est pas quelqu’un qui cherche à tout prix à faire les gros titres, à se faire mousser. Il ne cherche pas à être protagoniste. S’il a sorti cette info, je pense sincèrement que c’est parce qu’il pense qu’elle est vraie. Après ça ne veut pas dire que Neymar va forcement venir, mais je ne le vois pas divulguer quelque chose dont il n’a pas vérifié la véracité. »

  • Parce que Nasser est sur le coup depuis l’été dernier

Rien à voir dans un premier temps, mais voilà ce qu’on lisait pas plus tard que le week-end dernier dans l’excellent numéro de So Foot consacré à Ronaldinho. Demetrio Albertini aux platines, qui explique comment Milan a réussi à faire transférer le Brésilien du Barça. Ça donnait un peu près ça :

« « On ne va pas chercher un grand joueur qui évolue dans un grand club. Il faut le courtiser quand il n’est pas en vente afin d’avoir un droit de préemption sentimental au moment où il veut s’en aller. » »

Le cas Neymar entre exactement dans ce cas de figure. Après avoir compris (tardivement) qu’il ne pourrait jamais s’offrir Lionel Messi ou Cristiano Ronaldo à moins d’une invasion martienne, Nasser al-Khelaïfi s’est rabattu sur Neymar, pariant sur le fait que le Brésilien se lasse d’aller chercher les bidons pour Messi. Le président parisien a personnellement pris le dossier en main l’an passé, rencontrant longuement le joueur, son père, et son agent de l’époque, Wagner Ribeiro, aujourd’hui englué dans ses soucis avec la justice brésilienne.

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Si l’état-major parisien a pu se sentir utilisé par le clan Neymar, qui a gratté une belle augmentation au Barça pile à la fin de l’été comme-de-par-hasard, le PSG a pris de l’avance sur la seule concurrence capable d’allonger autant de billets, à savoir les deux Manchester. Les deux camps ont déjà eu l’occasion de causer gros sous, et le salaire doit même être négocié depuis longtemps. Plusieurs sources indiquent qu’ Antero Henrique, le nouveau directeur sportif du club, est rentré mardi en urgence depuis Miami, où le club parisien va disputer ses premiers matchs amicaux. Peut-être pour finaliser le transfert du meilleur buteur de la seleçao ?

  • Parce que le Barça a fixé une clause et doit la respecter

C’est une sale manie du foot espagnol que d’inventer des clauses à tout va pour ses plus grosses valeurs marchandes. Il n’est donc pas totalement immérité que ça finisse un jour par leur retomber sur le coin du museau. Pour être clair : à dossier comparable, le PSG peut décider de lâcher Verratti pour le prix qui lui plaira, ce qui revient à pouvoir le retenir même si le Barça offre Messi et Antonella en échange, alors que le club catalan est coincé. Si le PSG met 222 millions d’euros sur la table, soit le montant de la clause libératoire de Neymar, le transfert est dans la poche.

Or, figurez-vous que le PSG est libéré depuis ce printemps des contraintes imposées par le fair-play financier pour avoir joué au bon élève assez longtemps. Ce qui veut dire qu’il pourrait rallonger le budget de l’armée française sans lever un sourcil, ou presque. L’UEFA permet en effet d’amortir l’achat d’un joueur sur toute la durée de son contrat. Mettons que le Brésilien signe pour cinq ans, cela reviendrait à décompter seulement 40 millions d’euros dans le budget de la saison à venir. Suffit d’envoyer Lucas en Turquie, et ça devient même une opération blanche. Enfin presque, puisqu'il faudrait aussi ajouter le salaire brut du brésilien, par exemple 80 millions par ans dans le cadre d'un salaire net de 30 millions d'euros annuel. Mais c'est toujours dans les cordes qataries et dans les clous du FPF.

  • Parce que maintenant, Dani Alves est là (et c’est loin d’être un détail)

Le latéral-droit du PSG et de la Seleção n’est pas seulement un grand nom du football. C’est un grand ami, une sorte de grand frère aux yeux de Neymar (il dit souvent « meu irmão », mon frère, en évoquant Alves). C’est précisément Dani Alves qui l’a couvé à son arrivée au Barça en provenance de Santos. L’attaquant-star du Brésil s’était d’ailleurs ému du départ de son pote pour la Juve l’année dernière. Pour bien saisir la relation entre les deux hommes, voilà ce que disait Neymar sur Instagram à l’occasion de l’anniversaire de Dani Alves, le 6 mai.

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« Je te souhaite tout le bonheur du monde. Je te suis redevable pour tout ce que tu as fait pour moi […] Vive le "Goodcrazy". Je t’aime. »

Enfin, et s’il y a bien un marché sur lequel le PSG peut faire office de favori, c’est sur celui des joueurs brésiliens. Outre la diaspora auriverde présente au sein de l’effectif parisien, il ne faut pas oublier que le club a une forte aura au Brésil. Rai, Ronaldinho et Thiago Silva en sont la preuve.