Di Maria, Rabiot, Messi... Les dix réflexions qui nous viennent à l'esprit après ce PSG-Barça
FOOTBALL•C'est l'heure du débriefing de la raclée du siècle...W.P.
On s’attendait à tout sauf ça, mais on ne s’en plaindra pas. Le PSG a corrigé le FC Barcelone (4-0), mis fin à un complexe et dans le même temps ajouté un peu de piment à cette Ligue des champions qui nous avait tant manqué. Et s’il nous est impossible d’expliquer cette rouste irrationnelle, on peut quand même réussir à tirer dix enseignements de ce match déjà historique.
1. La patte Emery est enfin là
Pression, grinta, transitions rapides, utilisation des couloirs, présence dans la surface… Jusqu’ici, la touche Emery était relative. On savait où voulait en venir l’entraîneur espagnol mais son équipe ne semblait pas l’écouter. Contre Barcelone, on a enfin vu ce que cela donnait quand tout le monde se met au diapason.
2. Tout s’est peut-être joué sur un tacle
Celui d’Adrien Rabiot sur Neymar, en tout début de rencontre. Certes, il a valu un jaune prématuré au milieu parisien, mais il était sans doute nécessaire pour couper l’élan de l’attaquant du Barça qui semblait bien parti pour faire un match de fou sur son côté gauche.
3. Ce FC Barcelone était quand même vachement faible…
Oui bon ok, c’était le meilleur match du PSG d’Emery, tout ça, tout ça… Mais est-ce que ce n’était pas aussi le plus mauvais Barça à s’être pointé au Parc des Princes en Ligue des champions ? Parce que hormis le dernier quart d’heure, on les Catalans n’ont rien proposé du tout.
4. Angel Di Maria est-il retourné en 2014 ?
Non, sérieusement. En à peine plus d’une heure de jeu, El Fideo nous a fait forte impression, comme si l’homme qui avait marché sur l’Atlético Madrid de Simeone en finale de l’édition 2014 de la Ligue des champions était revenu parmi nous. En mieux, vu qu’il a claqué un doublé en prime.
5. Lionel Messi s’en foutait royalement de ce qui se passait sur la pelouse
On savait déjà que l’Argentin ne vivait pas sur la même planète que nous. Mais là, c’est carrément inquiétant. Défensivement, il n’a quasiment pas travaillé. Offensivement, il attendait que le ballon lui arrive par magie dans les pieds. A croire que le match ne l’intéressait pas.
a6. Julian Draxler est peut-être le nouveau Robben
Non, ne vous inquiétez pas, les cheveux de Draxler vont bien. Par contre, comme le Néerlandais, l’Allemand réussit toujours à passer son vis-à-vis en répétant 49 fois le même dribble sur son côté. Ça en devient fascinant.
7. Sans Thiago Silva, tout va
Pendant que o Monstro reposait son mollet, Kimpembe et Marquinhos mettaient la MSN dans leur poche. De quoi mettre Thiago dans une situation embarrassante. Et s’il avait vraiment la poisse contre le Barça ? Et si en fait, la clé pour passer contre les Blaugranas c’était de ne pas le faire jouer ?
8. Le milieu du Barça = trois Yohann Diniz
Fin de première mi-temps. Di Maria tire mal un corner et le Barça part en contre. Pas de bol, c’est Busquets à la manœuvre. Le pauvre a couvert 20 mètres en dix secondes. Et que dire du coureur de fond André Gomes et du vieillissant Iniesta, dont la retraite dorée en MLS s’approche à grand pas.
a9. Si vous en doutiez, Ben Arfa n’a pas vraiment sa place dans ces matchs-là
On l’aime Hatem. Vraiment. Mais la réalité est parfois cruelle. Dans un match à intensité comme ce PSG-Barça, le meneur de jeu parisien aurait eu du mal à tenir ne serait-ce qu’un quart d’heure. Les choix d’Emery à son égard semblent d’un coup complètement cohérents.
10. C’est qu’il est vachement costaud le centre de formation parisien…
Kimpembe, Rabiot et Nkunku ont tenu la dragée haute à l’une des meilleures équipes de l’actualité et (ancienne) référence en termes de formation. Bientôt, on parlera de la Masia du Camp des Loges.