FOOTBALLPSG: 4-0, c'est bien... Mais Emery veut que ses joueurs «gardent la faim»

PSG: 4-0, c'est bien... Mais Emery veut que ses joueurs «gardent la faim»

FOOTBALLUnai Emery est satisfait du travail de ses joueurs mais reste prudent...
William Pereira

William Pereira

Que ça doit être dur de débarquer dans une salle de conférences en toute modestie après avoir tarté le FC Barcelone 4-0. Surtout après avoir vécu six douloureux mois pendant lesquels toute la presse française a remis en cause son travail quasiment jour après jour.

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Du talent, de la solidarité et du travail

Oui, ça devait vraiment être difficile. Mais Unai Emery a eu la décence et la classe de se retenir. Evidemment, il était content. Content du résultat, et du travail de ses joueurs. Tellement, qu’il ne savait pas par où commencer quand on lui a demandé de trouver une explication à la supériorité affichée par le PSG sur le Barça.

Sa réponse : « Nous avons des très bons joueurs avec du talent, capables de faire individuellement un très bon match. Nous avons aussi vu beaucoup de solidarité en défense. On a bien travaillé les choses qu’exigeaient 90 minutes à ce niveau, avec concentration et efficacité. »

Mais il ne s’enflamme pas. Il ne sait que trop bien que le football est capricieux et qu’il peut punir un excès de confiance en renvoyant le vainqueur du soir aux oubliettes le lendemain. « Le football est fait de moments », martèle Emery, le discours d’après-match traduit très bien cet état d’esprit.

« « On sait qu’on va souffrir 90 minutes à Barcelone. Il faut contenir cette satisfaction, être prudent. » »

Garder l’œil du tigre

Concrètement, ça se traduit comment pour ses joueurs ? Que signifie être prudent? Défendre à 40 derrière en priant pour que l’orage catalan passe sans faire trop de dégâts ? Non. Il faut avoir la dalle, comme mardi soir. Jouer de la même manière, tout simplement.

« « Pour moi un joueur qui a 20 ou 30 ans, du moment qu’il a faim et qu’il a cette passion pour le football, c’est tout ce qui compte pour moi. Il faut garder cette faim pour le prochain match. » »

On lui fait confiance, Unai. Il s’y connaît en matchs aller-retour. D’ailleurs, il paraît qu’il a gagné trois Europa League de suite avec le FC Séville. Avec cette expérience du très haut niveau, on l’imagine mal déraper complètement sur une seconde manche qu’il abordera avec un handicap largement positif.