PREPARATIONAlors, ça donne quoi le PSG d'Unai Emery?

Football : Alors, ça donne quoi le PSG d'Unai Emery?

PREPARATIONLe PSG s’est imposé 3-1 face à l’Inter Milan à l’issue de son premier vrai test de pré-saison. L’occasion de faire le point sur les premiers pas du Paris version Unai Emery…
William Pereira

William Pereira

Premier vrai test pour le PSG d’Unai Emery et première victoire. Les Parisiens se sont imposés 3-1 face à l’Inter Milan de Roberto Mancini à l’occasion de leur entrée en matière dans l’International Champions Cup, grâce à un doublé de Serge Aurier et un autre pion de Layvin Kurzawa. C’est bien joli, tout ça, mais concrètement ça vaut quoi, le PSG d’ Unai Emery ?

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Agressif sur le porteur du ballon

S’il est encore trop tôt pour tirer des conclusions sur le niveau individuel des Parisiens, on retiendra de ce match l’énorme travail déjà abattu par le coach basque sur le plan tactique. Défensivement, les Parisiens se montrent beaucoup plus agressifs sur le porteur du ballon qu’à l’accoutumée, avec une ligne de récupération assez haute. Des joueurs comme Lucas ou Serge Aurier, très généreux dans l’effort, se sont montrés précieux dans ce compartiment du jeu.

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Un milieu pas forcément souverain

Bien qu’Emery soit un fervent adepte du jeu de possession, le Paris Saint-Germain n’a pas vraiment réussi à tenir la balle pendant une grande partie de la première période et même jusqu’à l’heure de jeu. Il faut dire que le milieu Rabiot, Stambouli et Callegari n’offrait que peu de garanties en l'absence de cadres comme Marco Verratti ou Thiago Motta. L’entrée en jeu convaincante de Javier Pastore à 20 minutes de la fin a néamoins permis aux Parisiens de tenir le ballon et donc remonter sur le terrain. De quoi donner des idées à l’entraîneur basque pour la suite des événements.

Hatem Ben Arfa pas très à l’aise en 9

Toujours aussi brillant balle au pied, toujours aussi intelligent à la passe, l’ancien joueur de l’OGC Nice a eu un peu de mal à exister dans la position de 9 qui lui a été attribuée. Ben Arfa a souvent été obligé de décrocher pour toucher le ballon et faire ce qu’il préfère, en l’occurrence faire jouer ses coéquipiers. Sa place n’est pas à la pointe de l’attaque parisienne, mais un cran en dessous. S’il a énormément raté – comme d’habitude – Edinson Cavani a démontré dimanche soir qu’il était bien plus intéressant d’évoluer avec un vrai 9 mobile pour bouger une défense solide.

Serge Aurier n’est pas « guez », bien au contraire

Il est là, le patron. Comme l’année dernière à la même époque de l’année, Serge Aurier affiche une forme olympique à quelques semaines de la reprise de la Ligue 1. Très affûté, l’Ivoirien a mené la vie dure aux attaquants et défenseurs intéristes, d’abord dans sa position naturelle de latéral droit, puis en tant que défenseur central. Ses deux buts sont le fruit d’un énorme travail abattu par l’ancien toulousain depuis l’affaire extra-sportive qui avait entaché une saison 2015-2016 déjà brillante. Le brassard que lui a donné Unai Emery en fin psychologue vise peut-être à faire comprendre à Serge Aurier qu’après avoir franchi un cap sur le terrain, il faudra en faire de même en dehors.

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