Allez, on s’est vaguement embêtés une mi-temps. Une heure peut-être. On s’est même autorisés à penser des choses folles, comme une élimination parisienne aux tirs au but, pour rigoler un peu. Et puis non. Malgré toute sa mauvaise volonté du soir, et une envie de se faire mal tout à fait relative, Paris s’est qualifié pour sa première finale de la saison en dormant d’un œil contre de braves Toulousains (2-0) qui doivent en avoir leur claque de jouer le PSG. Maintenant que c’est fini, ils ont le droit d’être fiers d’eux. Jamais ridicules et quelques fois dangereux, même si ça ne s’est pas trop vu au Parc, hormis sur ce penalty bétassou de dernière minute arrêté par Douchez.

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Le souci, c’est que si Paris n’avait pas la motivation des grands soirs, il a marqué sur sa première occasion, une passe doucereuse comme un chamallow de Rabiot pour Lavezzi, qui s’y est repris à deux fois quand même, « Pocho » reste « Pocho » (65e). Di Maria n’a pas ce genre de problèmes à devoir s’expliquer avec le ballon. Sa frappe limpide après un slalom qui l’était tout autant remboursait le prix du billet à elle seule (72e).

Zlatan ovationné

A part ça, Cavani a été d’une inutilité remarquable, mais au moins, il n’a rien raté de scandaleux, tandis qu’Ibra a encore un peu plus fait avancer sa cause. Un échauffement sous les vivats de la foule et une entrée d’adolescent tout excité par sa première sortie en boîte alors que tout était réglé. Pour la prolongation de contrat, faut signer où ?