Ca se précise dangereusement. A moins d’un énième atermoiement de l’UEFA, actuellement réunie en Congrès du côté de Prague, le PSG devrait savoir ce mercredi combien il peut dépenser cet été, alors qu’un assouplissement des contraintes budgétaires liées au fair-play financier est dans les tuyaux. En attendant la parole du grand manitou Gianni Infantino, 20 Minutes a retenu trois scénarios possibles pour le mercato du PSG selon son budget dépenses : 48 millions (la barrière actuelle, 60 millions moins les 12 de l’option d’achat d’Aurier), 80 millions (si geste significatif de l’UEFA, c’est la tendance), illimité (on ne sait jamais).

Un budget à 48 millions = un mercato de pauvre = Arda Turan et Kevin Trapp

Si rien ne bouge du côté de l’UEFA, les supporters parisiens vont tirer la tronche. Parce que 50 millions, dans le monde des nouveaux riches et des nobles argentés, ça vaut tripette. Avec cette enveloppe, le PSG peut oublier le top player, voire même le moyen top player surpayé-comme-si-c’était-une-star-je-pense-à-toi-Kevin-De-Bryune. C’est une opportunité, à défaut, de renforcer l’effectif sans devoir attendre les ventes de Lavezzi ou Rabiot.

En attaque, Arda Turan est sur le marché et ne s’en cache pas, alors que selon les médias ukrainiens, le PSG se serait positionné sur l’ailier Yarmolenko. Cela laisse dans les deux cas un peu d’argent pour faire venir un défenseur central de complément en remplacement de « Papousse » Camara et dealer la venue du gardien allemand Kevin Trapp, même si franchement, on n’en voit pas l’utilité. Pourquoi, plutôt, ne pas relancer la piste Wijnaldum, le solide milieu de terrain néerlandais du PSV ? Celui-ci est plus que chaud pour venir après avoir longuement hésité la saison passée.

Un budget à 80 millions = un mercato demi-molle = Tout miser sur Pogba

On parle ici de l’hypothèse la plus probable, puisque l’UEFA a l’air décidé à se rabibocher avec QSI sans totalement baisser son pantalon, indique Le Parisien. On peut alors imaginer un budget plafond nettement rehaussé, au moins 70 ou 80 millions. N’y allons pas par douze chemins, avec cette somme, à laquelle on peut ajouter ce que rapporterait la vente de Cabaye à un club quelconque de Premier League, le PSG peut tranquillement « matcher » l’offre de Barcelone ou de City.

Selon la presse espagnole, les exigences de Pogba, qui demanderait le deuxième salaire du club derrière Lionel Messi (12 millions nets d’impôts), ainsi que le prix du transfert (80 millions pour un joueur qui ne viendrait qu’en 2016) refroidiraient les ardeurs du prochain président catalan, quel qu’il soit. Cela veut dire qu’il reste une petite fenêtre pour attirer le Français en Ligue 1 cette année. D’autant que Nasser Al-Khelaïfi aurait déjà fait le boulot en terme de lobbying auprès de Pobga et de son entourage.

Un budget illimité = mercato yolo = Cristiano et Di Maria

Il faudra sans doute attendre l’été prochain pour un mercato zéro limites, mais sait-on jamais. Libéré de sa camisole, le PSG pourrait alors rattraper un an et demi de vaches maigres en un été. Première cible, Cristiano Ronaldo, qu’on dit vexé par le peu de considération dont il estime bénéficier à Madrid, surtout depuis qu’Ancelotti a été remercié contre son avis, redeviendrait un projet possible. Un projet à plus de 100 millions d’euros mais un projet quand même, alors que Zlatan est sur la fin.

Une fois acquise la nouvelle tête de pont du projet qatari, le PSG, c’est une idée, pourrait essayer de reconstituer en attaque le trio madrilène vainqueur de la Ligue des champions 2014. Angel Di Maria, complètement perdu à Manchester, ne serait pas dur à convaincre, en attendant, soyons fous, l’arrivée de Karim Benzema pour remplacer Ibrahimovic en 2016. Florentino récupère Cavani en échange, et tout le monde il est content, non ?