FOOTBALLLe PSG champion de France: Mais que vaut cette saison parisienne?

Le PSG champion de France: Mais que vaut cette saison parisienne?

FOOTBALLLa saison en chiffres...
Les Parisiens sont champions de France de Ligue 1 après leur victoire à Montpellier, le 16 mai 2015.
Les Parisiens sont champions de France de Ligue 1 après leur victoire à Montpellier, le 16 mai 2015. - Claude Paris/AP/SIPA
Paul Arrivé

Paul Arrivé

Cette fois, ça y est. Après une longue lutte à trois avec Lyon et Marseille, le PSG s’est définitivement détaché pour glaner un troisième titre de champion de France consécutif. Plus long à se dessiner et plus compliqué à acquérir que l’an dernier, que vaut ce nouveau succès parisien? Réponse en chiffres.

Le PSG a-t-il mis plus de temps à valider son titre de champion de France?

Mathématiquement oui, mais ça ne se joue pas à grand chose. L’an dernier, les Parisiens ont pu fêter leur titre de champion à l’issue de la 36e journée et… une défaite à domicile contre le Stade Rennais (1-2). Mais le match nul de Monaco face à Guingamp (1-1) laissait alors l’ASM sept points derrière. Une seule journée d’écart pour célébrer son titre donc, mais 3 points. Au moment où il est champion la saison dernière, Paris en avait 83 (et post-défaite, donc). Cette année, avec une journée en plus pour ramener Hexagoal à la maison, il en a 80. Synonyme d’une saison moins maîtrisée ?

Le PSG a-t-il eu plus d’adversaires que l’an dernier dans la course au titre?

Oui, c’est une évidence. L’an passé, Paris s’est emparé de la première place à l’issue de la dixième journée, pour ne plus jamais la lâcher. Cette saison, Lyon et l’OM ont longtemps fait douter le club de la capitale, qui ne s’est assis sur la plus haute marche qu’après la trentième journée de Ligue 1. En 2013-2014, Monaco a bien terminé avec un gros total de points (80) tout en étant revenu à deux points du PSG un peu avant la trêve hivernale mais n’a jamais réellement mis son rival en danger.
En revanche, le bilan face aux clubs du top 5 est meilleur cette année pour les Parisiens : quatre victoires et autant de nuls face à l’OL, l’OM, Monaco et Saint-Etienne, alors qu’ils avaient concédé une défaite (face à Lyon) la saison dernière (pour trois victoires et quatre nuls (Monaco, Lille, Saint-Etienne). C’est donc face aux « plus petits » que Paris a lâché des points (11 nuls cette saison, contre 8 en tout en 2013-2014).

Le PSG a-t-il été plus friable (autant en attaque qu’en défense) que l’an dernier?

Oui, surtout en défense. Après la 37e journée en 2013-2014, Paris était largement la meilleure attaque (80 buts marqués) et la meilleure défense (23 buts encaissés). Monaco en avait scoré 18 de moins et Lille encaissé deux de plus. Cette fois-ci, Paris a inscrit 80 buts et en a pris 34. Soit onze de plus et quasiment un tiers en proportion. Et même si le PSG a toujours la meilleure attaque, il est moins souverain (et a ajouté 19 buts à son total en quatre journées seulement, entre la 34e et la 37e), ne dépassant que d’une courte tête Lyon (70) et l’OM (69). Une saison moins souveraine à tous les niveaux… à qui la faute ?



Ibrahimovic a-t-il été moins décisif que la saison dernière?

Oui et non… Le Suédois avait inscrit 26 buts (en 33 matchs) l’an passé contre 19 cette saison avec encore une journée à jouer, mais il n’a disputé que 24 rencontres de Ligue 1 (à cause de blessures, suspensions…). Si l’on se penche sur le ratio but/minutes jouées, il en est à un but toutes les 105 minutes cette saison, contre un but toutes les… 106 minutes, en 2013-2014. Moins de buts, mais un meilleur ratio/un ratio quasiment similaire.