Mardi, on a fermé les yeux, impressionnés, comme tout le monde, par son abattage de bison enragé. Mais dimanche, Edinson Cavani, a poussé le bouchon trop loin. Contre le Barça, l’attaquant urugayen avait sabordé à lui tout seul une demi-douzaine d’occasions d’envoyer les Catalans par le fond pour de bon. Face à Monaco, sa maladresse devant le but est devenue franchement gênante.

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Entre ce contrôle raté sur une magnifique louche de Pastore et sa demande déplacée de réclamer un penalty inexistant, ce but tout fait enlevé à Matuidi pour avoir tenté – en vain- de couper un bon centre de Maxwell, et cette frappe à côté du ballon alors qu’il était en position idéale face à Subasic, Cavani a plus souvent ressemblé au sosie gaffeur d’Averell Dalton qu’à la terreur des surfaces adverses payée plus de 60 millions d’euros pour marcher sur la L1 avec Ibrahimovic

« @TeamFoot2014: Cavani a du mal ! Manque de confiance pour l'attaquant ! https://t.co/YUzf5Q3Vcm” Cavani n'a pas toucheow (le ballon) — Luc Gnt (@LucGnt) October 6, 2014 »

Passé en coup de vent en zone mixte, l’ancien napolitain a gratifié tout le monde d’un sourire poli sans se risquer à répondre de sa prestation du jour. Laurent Blanc, l’a fait pour lui, sans jamais l’enfoncer. «Comment faire pour que Cavani retrouve sa fraîcheur mentale, si j'avais la réponse, je la réserverais à l'équipe. Il ne part pas en sélection, on va lui faire faire un travail technique pour qu'il retrouve confiance devant le but. Edi a déjà traversé des périodes comme ça, tous les buteurs en traversent, mais sa confiance reviendra». Avant ou après le retour d’Ibra, ça on ne sait pas.