Sur les quatre dernières saisons, l’exercice 2016-2017 aura peut-être été l’heureuse exception. Certes, le TFC a « seulement » fini treizième de Ligue 1 au printemps, mais au moins n’a-t-il pas senti les effluves de la L2 lui chatouiller les narines, comme lors des deux championnats précédents, bouclés à la 17e place.

Cette année, la vilaine odeur commence à se faire sentir dès début décembre. Samedi à Lille (1-0), Toulouse, désormais 18e et barragiste, a perdu son troisième match de la semaine, après Dijon (3-1) et Nice (1-2). Et, pour la troisième fois d’affilée également, les Violets ont raté un penalty : après Max-Alain Gradel et Jimmy Durmaz, c’est Andy Delort qui a échoué. Ou plutôt qui a vu son tir repoussé par le gardien du Losc Mike Maignan, alors que l’avant-centre avait l’opportunité d’égaliser (90e), après la splendide ouverture du score nordiste sur une frappe de Nicolas Pepe (63e).

Au terme de ce sixième match de rang sans victoire, les analyses différaient, selon que l’on soit entraîneur ou capitaine du TFC. « On a fait un bon match et on ne mérite pas de perdre », assurait ainsi Pascal Dupraz. Pas tout à fait l’avis Issa Diop, interrogé à chaud par beIN Sports : « On ne gagne aucun match, on ne produit pas de jeu et derrière on prend des buts. »

Heureusement, il y a les barrages

Difficile de contredire le jeune défenseur, aspiré comme tout un club vers les abîmes de la Ligue 1. La saison dernière, la LFP a exhumé un système enterré depuis 1993 : il n’y a plus trois descentes directes mais deux relégués illico et un barragiste. Metz, dernier avec quatre points, soit douze de moins que Toulouse, a une bonne tête de condamné. Mais Angers, le 19e, n’a que deux longueurs de retard sur l’équipe de Dupraz, dont la cote auprès des supporters ne devrait pas s’améliorer ses prochains jours.

Certes, il reste 22 journées à disputer, la prochaine dès samedi contre Caen au Stadium. Mais ce TFC en déliquescence fait franchement peur.