FOOTBALLA Strasbourg, on attendait la MCN du PSG, on a eu la paire Da Costa-Bahoken

Strasbourg-PSG: Le trio Mbappé-Cavani-Neymar était attendu, le duo Da Costa-Bahoken a finalement été le plus efficace

FOOTBALLLe duo d’attaquants a permis au Racing club de Strasbourg de battre le PSG (2-1) au stade de la Meinau samedi…
Alexia Ighirri

Alexia Ighirri

L'essentiel

  • Samedi au stade de la Meinau, Strasbourg a signé un exploit majuscule en battant le PSG (2-1)
  • Le Racing s'est imposé grâce à ses attaquants Nuno Da Costa et Stéphane Bahoken.

Avant le Strasbourg-Paris de samedi, on a beaucoup parlé de la fameuse MCN du PSG. A se demander comment les Strasbourgeois allaient gérer le trio Mbappé-Cavani-Neymar, meilleure attaque du moment. Eh bien au final, on a eu droit à un duo Da Costa-Bahoken. A la DCB. Enfin appelez-la comme vous le souhaitez, mais ce sont bien les deux attaquants strasbourgeois qui se sont illustrés lors de l'exploit du Racing contre le PSG (2-1) au stade de la Meinau.

Ils ont pesé juste comme il faut sur le match : deux tirs, les seuls de la rencontre pour le Racing, deux buts. Nuno Da Costa a ouvert la marque pour le promu alsacien en première période. Stéphane Bahoken, sur une déviation du premier, a redonné l’avantage aux siens en seconde mi-temps, alors que Kylian Mbappé – le seul du trio MCN à avoir été décisif — avait permis à Paris d’égaliser avant la mi-temps.

Contre le PSG, Da Costa va mieux

Alors oui, le goleador Cavani n’était pas titulaire face à Strasbourg, en prévision du match contre le Bayern en Ligue des champions mardi. Et oui, les Strasbourgeois ont aussi été solides derrière pour préserver le score.

« On était onze sur le terrain plus ceux qui étaient sur le banc. On a réussi à rester solidaires jusqu’à la fin, même si par moments c’était compliqué pour nous », insiste Nuno Da Costa, qui a été samedi bien plus en vue que lors de ses dernières sorties. « Pour moi, c’est toujours un peu compliqué quand on joue des équipes qui ne donnent pas beaucoup d’espace comme Caen (0-0 mardi). Ce sont des choses importantes pour moi de marquer, de faire une passe décisive. Mais je connais mes qualités, le coach me fait confiance. »

« J’essayais de ne pas être trop euphorique »

Mais alors, il se passe quoi dans la tête de celui qui marque contre le PSG ? « Je redescends vite !, sourit Da Costa. Il ne fallait pas que je me déconcentre. Je célèbre mais avec un peu de recul quand même. Parce que je savais très bien que le coach allait m’attendre au tournant si je faisais une erreur. J’essayais de ne pas être trop euphorique ».

a

Le buteur confie qu’il a gardé l’euphorie pour le vestiaire et son cercle privé. « Quand on sort des vestiaires on met un petit masque. Et quand on rentre à la maison on ressort le masque et on repète un plomb. On rentre avec quelque chose de spécial qu’on pourra raconter plus tard à nos enfants. »

Bahoken, un rythme à la Cavani

Stéphane Bahoken a du mal à décrire ce qu’il s’est passé après avoir allumé Aréola avec une puissante frappe. « C’était la folie ! Et après je me dis qu’il faut qu’on se mette par terre, chiffon, pour maintenir le score. »

Lui vivait sa troisième titularisation, dont une en Coupe de la ligue, samedi. Et a marqué son troisième but. Des statistiques à la Cavani aka monsieur un but par match minimum (sauf samedi donc) : « Elles sont intéressantes. Le temps de jeu que le coach me donne je fais tout pour l’optimiser pour le bien de l’équipe et le mien ». Et derrière les stats : « le plus beau souvenir de ma carrière oui. Quand on joue contre à peu près 500 millions d’euros sur le terrain, forcément ça va rester gravé en moi. »