FOOTBALLPSG–Barcelone: Quel panard les amis, mais quel panard de fesser le Barça comme ça

PSG–Barcelone: Quel panard les amis, mais quel panard de fesser le Barça comme ça

FOOTBALLParis a pratiquement les deux pieds en quarts de finale après avoir humilié les Catalans au Parc des Princes (4-0)...
Julien Laloye

Julien Laloye

Au Parc des Princes,

On espère sincèrement que la Saint-Valentin ne vous a pas fait rater ça. Comme dans un rêve, la folie des grands soirs s’est emparée du Parc des Princes, au point de déjouer les pronostics les plus improbables. Le PSG d’Unai Emery a collé une tarte monumentale dans la figure du FC Barcelone (4-0) et se déplacera le 8 mars au Camp Nou avec une avance inédite.

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On ne l’a pas vu venir : Le premier but, puis le deuxième, et ainsi de suite

Depuis le temps qu’on s’entraîne à dire du mal d’Emery devant la glace et dans nos papiers, on ne s’était pas préparés à l’inéluctable. Le grand soir parisien qui ferait fermer nos grandes bouches. Il est arrivé sans prévenir, et gloire à l’entraîneur espagnol qui a bien préparé son affaire. Quelle agressivité dans les duels, quelle intelligence dans le pressing, quelle supériorité physique: la première demi-heure du PSG est à montrer au Louvre, à côté de la Joconde. On a compté une occasion par minute et des joueurs tous aussi énormes les uns que les autres, surtout Di Maria. L’Argentin a balayé les deux lucarnes (19e, 54e), et si glander six mois lui permet de jouer à ce niveau, on veut bien lui filer nos prochaines RTT.

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On ne l’a pas vu venir ni repartir et c’est tant mieux : Messi est passé à côté (comme son équipe)

On s’en faisait une montagne par habitude, par respect, et un peu par superstition, aussi. Mais le Barça est de moins en moins le Barça. Son milieu de terrain ne casse pas trois pattes à un canard boiteux entre la lenteur de Gomes et la vieillissure d’Iniesta, et au Parc, sa défense ressemblait à celle des anciens d’EDF de Quiberon, laissant Draxler (39e) et Cavani (72e) s’acharner sur le pauvre Ter Stegen. Quant à la fameuse MSN, elle n’a pas rattrapé le niveau général. Suarez n’a pas vu un ballon et Messi s’est fait boire au goulot par Kimpembé toute la soirée. Seul Neymar a fait trembler la ville, parfois, mais il ne pouvait pas à la fois servir Gomes sur un plateau et la mettre au fond en même temps (27e).

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On vous voit venir : Non, Paris n’est pas encore tout à fait qualifié

Si l’on s’en tient aux chiffres, le PSG a environ 125 % de chances de voir les quarts de finale. Enfin presque. Mais un peu d’humilité ne fera pas de mal. Les Catalans peuvent produire des miracles au Camp Nou quand ils ont en besoin. Le Milan de Thiago Silva en avait fait l’amère expérience il y a quelques saisons. Cela dit, les Italiens n’avaient que deux buts d’avance, et après leur démonstration du soir, on n’imagine pas les Parisiens se faire manger comme des enfants en Catalogne. On se contentera d’avancer qu’ils n’ont jamais été aussi bien placés pour enfin taper le grand Barça et devenir de vrais prétendants à la victoire finale en C1. La tête sur le poteau d’Umtiti, qui aurait pu relancer le suspense avant le retour (83e), ressemble à un signe, quand même.

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