De notre envoyé spécial à Londres,

On a trouvé des éléments de langage plus martelés que ceux dans l’entre-deux tours de la primaire de droite. Pour cela, il a fallu aller jusqu’à la salle de presse de l’Emirates, , à l’heure où les pubs des alentours s’emplissent de travailleurs qui débauchent.

Arrêtons les effets de style, on a évidemment beaucoup parlé de Serge Aurier. Enfin de son absence, de l’Intérieur britannique en raison de sa situation judiciaire. Et là, c’était plutôt joliment rodé.

• Un, la tristesse. « On est surtout déçus pour lui. Le club a tout tenté mais il ne peut pas être là », s’est d’abord lancé le milieu parisien. « On a de la peine pour lui » est venu en remettre une couche son coach.
• Deux, la force du groupe face à l’épreuve. « Ça n’affectera pas l’équipe, annonce Thiago Motta. On reste concentrés sur le match. D’ailleurs, entre le repas et la sieste, on n’a même pas eu le temps d’en parler entre nous (sic). »
• Trois, la promotion du remplaçant. Aurier absent, c’est donc le Belge Thomas Meunier qui va débuter contre les Gunners. Autant le mettre en confiance. « Il a joué d’autres matchs importants, souligne le technicien espagnol. On a confiance en lui. »

Pour résumer : tout va bien, Serge Aurier ou non. Très bien, mais qu’on ne nous sorte pas cette excuse en cas de défaite mercredi soir.