Arsenal-PSG: Et si Marquinhos était le type le plus sympa du foot moderne?
FOOTBALL•Le défenseur brésilien se distingue par son sourire...Romain Baheux
Vingt-deux ans, et des clubs comme le Barça qui textotent son agent à chaque mercato pour s’enquérir de son humeur. Objectivement, ça va être difficile de vous sortir un papier où l’on se demande . En revanche, on a plutôt envie de vous parler du caractère du défenseur, titulaire contre Arsenal mercredi soir en . Car en plus d’être un très bon joueur, le Parisien est un type d’une gentillesse sans borne. Démonstration.
Sur le terrain
« C’est quelqu’un qui dégage beaucoup de sympathie, raconte de Troyes et d’Evian. Sur le terrain, c’est tout sauf un boucher, qui intervient quand il faut mais avec intelligence, sans méchanceté ni coup gratuit. Dans le milieu, il a une meilleure réputation que David Luiz par exemple. »
Bon, on ne devient quand même pas l’un des défenseurs les plus prometteurs d’Europe en se contentant de sourire aux attaquants adverses. Lors de la victoire du PSG contre le Barça (3-2) en poule il y a deux ans, le Brésilien avait marqué le grand public par un sauvetage sur une frappe de Jordi Alba et .
Dans le vestiaire
A priori, rien à redire non plus de ce côté-là. Marquinhos, c’est le bon camarade, toujours proche à tresser des lauriers à son capitaine et compatriote Thiago Silva (très attendu) ou à voler à la rescousse d’Hatem Ben Arfa quand ce dernier (moins attendu).
La bonne pâte, Jean-Michel-aime-tout-le-monde à tel point que nos confrères de L’Equipe s’étaient fendus d’un . Quand Aurier lui a été préféré, au retour de sa « suspension Periscope » en quart de finale de Ligue des champions contre City, le Brésilien était certes mécontent mais s’est bien gardé de retourner le vestiaire, ce qu’auraient fait nombre de ses semblables.
En public
On vous le dit tout de suite : c’est un délice et un cauchemar pour les médias. Un délice, parce que le Brésilien s’est très vite mis au Français et que derrière ses simples « Champions mon frère » scandés avec Lucas les soirs de titre se cache un joueur qui maîtrise bien notre langue et vient régulièrement échanger avec la presse en zone mixte. Enorme bémol : pour dire quoi ?
Car le type est à la langue de bois ce que Mozart est au piano. Quand il réclame une place de titulaire , il dit juste « qu’on ne peut pas toujours s’habituer au banc ». Quand cet automne il démarre les négociations pour une prolongation de contrat, Marquinhos raconte qu’il veut faire « sa vie à Paris », soit pas le meilleur moyen pour mettre la pression sur ses dirigeants. Bon, on taquine mais on n’a pas vraiment envie qu’il change.